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L'argent fait-il le bonheur ? La théorie du Prix Nobel du 13 octobre 2015 - France Inter

L'argent fait-il le bonheur ? La théorie du Prix Nobel du 13 octobre 2015 - France Inter
Vous évoquez le nouveau Prix Nobel d'économie, l'écossais Angus Deaton. Le jury du Prix Nobel a choisi hier ce spécialiste des liens entre les revenus et la consommation, qui est également expert des progrès contre la pauvreté dans le monde. Mais Angus Deaton est aussi connu pour avoir coécrit avec un autre économiste, le Prix Nobel 2002, un article retentissant sur ... l'argent et le bonheur. Ils ont apporté une réponse à cette question : est-ce que devenir plus riche améliore vraiment le bonheur ? En termes triviaux, si l'argent fait le bonheur, combien en faut-il ? Quelqu'un qui gagne cent fois plus que son voisin est-il cent fois plus heureux ? Avec quels enseignements ? Le premier, qui paraît sauter aux yeux, est que l'on a une condamnation de la société de consommation !

L'argent fait le bonheur... jusqu'à 4900 euros par mois Gagner plus rendrait plus heureux, selon une étude menée par deux économistes américains. Mais ce n'est plus vrai au-delà d'un seuil qu'ils fixent à 75.000 dollars par an, soit 4900 euros par mois. La très sérieuse revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences vient de publier une étude qui dément en partie le proverbe selon lequel l'argent ne fait pas le bonheur. Réalisée par Daniel Kahneman, Prix Nobel d'Economie en 2002, et son collègue de l'université de Princeton, Angus Deaton, l'étude porte sur le bien-être de 450.000 Américains interrogés en 2008 et en 2009 pour l'indice Gallup-Healthways. Les auteurs en viennent à la conclusion que l'argent fait bien le bonheur... mais jusqu'à un certain point. Le seuil est défini à 75.000 dollars par an (environ 58.600 euros), soit près de 4900 euros par mois, sans que l'étude ne distingue le nombre de personnes qui composent le foyer. L'impression d'avoir réussi sa vie

L'argent fait-il le bonheur ? Le Paradoxe d'Easterlin En 1974, l'économiste Richard Easterlin a démontré de manière empirique une relation étrange entre le bien-être et le PIB par habitant : à long-terme, il ne semble pas exister de causalité entre la croissance du PIB (ajusté de l'inflation) par habitant et le bonheur. Entre 1973 et 2004 par exemple, alors que le PIB réel par habitant a doublé aux Etats-Unis, le "bonheur" est resté constant (voir graphique ci-dessous). Cependant, lorsque l'on regarde la situation à un instant "t", il apparaît tout de même que l'argent fait un peu le bonheur : un ménage plus riche aura tendance à s'estimer plus "heureux" en moyenne qu'un ménage plus pauvre, et ceci particulièrement dans les pays en voie de développement. Comment expliquer alors ce paradoxe ? Mesurer le bonheur est une mission complexe, et encore plus lorsque l'on souhaite comparer un niveau "absolu" de bonheur entre différents pays ou à différentes périodes. Comment lire le graphique précédent ? L'argent fait-il le bonheur ? Citation

» La valeur du travail. Il faut souligner la valeur morale, existentielle et sociale du travail. Dans la mesure où l'on peut lui reconnaître une valeur, le travail peut faire l'objet d'une obligation morale, sociale et si l'on est croyant religieuse. A) Dimension morale. -Travailler consiste à prendre en charge le fardeau de l'humanité. La nécessité biologique et sociale du travail fonde le devoir d'assumer, selon ses capacités, sa part de la contrainte. D'où l'humiliation de ceux qui sont exclus, par la raréfaction du travail et non par leur manquement moral, du processus de la production des biens et des services. - Travailler éduque, humanise en imposant de mobiliser son attention et son énergie dans l'effort. Cf. - Le travail développe les vertus de la sociabilité en inscrivant la personne dans le réseau des solidarités sociales. - Alain n'hésite pas à dire qu'il est une école de vertus. B) Dimension existentielle du travail. Pour la plupart des hommes, il est un salutaire divertissement. 1) Sens négatif.

Les incontournables de la science du bien-être - Fabrique SpinozaFabrique Spinoza Nous avons dressé ici un panel d’ouvrages inspirants appartenant à la Science du Bien-Être. Nous avons voulu balayer ici divers champs : économie, psychologie, sociologie, sciences politiques, philosophie, neurosciences, biologie, management, éducation, vie quotidienne, revues scientifiques, histoire, spiritualité. Cette liste n’est évidemment par nature pas exhaustive et demande à être enrichie (notamment d’ouvrages de Jacques Lecomte, Charles Martin-Krumm, Sonya Lyubomirsky, etc.). contact@fabriquespinoza.org -Le prix du bonheur: Leçons d’une science nouvelle (Richard Layard) 2007 ISBN 978-2200350345 Richard Layard, cet économiste ancien conseiller de Tony Blair s’empare d’un sujet ancestral : nos sociétés sont de plus en plus riches, nous ne sommes pas plus heureux pour autant. -‘La croissance rend-elle heureux?’ Claudia Senik et Andrew Clarke, tous deux professeurs à l’Ecole d’Economie de Paris, travaillent depuis de nombreuses années sur l’économie du bonheur. –Are we happy yet?

En quoi le TRAVAIL peut-il être source de BONHEUR? En quoi le bonheur est-il important aujourd'hui ? Parti d’une passion personnelle, le bonheur, Alexandre Jost en a fait son métier. Il a créé la Fabrique Spinoza qui place le bien-être et le bonheur dans le débat public, politique et économique. Ceci, afin qu’ils soient reconnus comme des indicateurs essentiels dans les projets politiques (révisant l’économie, la politique, l’implication sociétale, le rapport au travail et valorisant la contribution et l’engagement citoyens). Le bonheur aujourd’hui : de quoi parle-t-on ? Alexandre Jost : J’ai d’abord envie de répondre en donnant le point de vue scientifique sur le sujet. Ainsi, avec ces trois catégories : « je ressens, j’évalue et j’aspire » ; je peux dire que je suis « heureux ». Hédonisme et eudémonisme : Diener distingue deux dimensions dont le bonheur serait la synthèse : la composante hédonique fait référence aux affects ressentis par l’individu, la composante eudémonique à son contentement quant à ses objectifs, ses attentes et ses croyances. Comment savoir si l’on est heureux ?

Le travail idéal | Je choisis ma vie ! Quel est le travail idéal ? Voici une question de société devenue majeure de nos jours ! Tout au long de l’année 2011, Radio France a mené une grande enquête sur le travail. Les équipes de Radio France ont demandé à près de 6000 personnes de répondre à un questionnaire très détaillé et très complet sur leur vision du travail en général et du travail idéal en particulier. Radio France vient de publier les résultats de cette enquête dans un livre très instructif et bien ancré dans son temps : Quel travail voulons-nous ? : La grande enquête Cet ouvrage synthétise les résultats de l’enquête (QCM + verbatim) et les interprètent via un éclairage de trois professionnels : un sociologue, un psychologue et un philosophe. Autant dire que peu d’ouvrages peuvent se vanter de reproduire aussi bien ce que pensent les français du monde du travail et quelle est leur vision du travail idéal. L’avantage d’un livre journalistique, c’est qu’il ne juge pas. Que pensez-vous de votre travail ? WordPress:

Les lois du bonheur Depuis l’Antiquité, les philosophes se penchent sur l’art du bonheur. Depuis peu, les sciences humaines reprennent le problème sous un nouvel angle. N’existerait-il pas quelques facteurs fondamentaux – culturel, économique, social, relationnel et, pourquoi pas, génétique – qui prédisposeraient certains à être plus heureux, ou malheureux, que d’autres ? Le bonheur : de quoi parle-t-on ? « J’ai connu le bonheur, mais ce n’est pas ce qui m’a rendu le plus heureux », écrivait le malicieux Jules Renard. La mesure du bien-être Plutôt que d’en rester à des considérations générales sur le bonheur, des chercheurs ont entrepris de le mesurer objectivement (1).Depuis plus de trente ans, des méthodologies diverses – « life satisfaction » (satisfaction de vie) ou « well subjective being » (bien-être subjectif) – ont été développées pour mesurer le niveau de satisfaction. Les humains seraient programmés pour le malheur Certains sont nés pour être heureux La richesse ne rend pas plus heureux

"L'homme au travail a besoin de se sentir utile car il cherche à donner un sens à ce qu'il fait" L'utilité est la qualité propre de l'outil. Elle est en puissance quand ce dernier est rangé sur l'étagère et en acte quand il est entre les mains de l'artisan, qui s'en sert de manière appropriée pour réaliser son oeuvre. L'outil a d'ailleurs son utilité propre: le tournevis est utile pour visser ou dévisser mais pas pour enfoncer un clou. Appliquer l'idée d'utilité à la personne au travail conduit, d'une certaine manière, à la comparer à un "outil"... d'un genre très particulier puisqu'il se construit sans cesse et qu'il, à l'inverse du marteau, a besoin de reconnaissance et se demande régulièrement pour quoi il est fait et à quoi il sert. L'homme au travail a besoin de se sentir utile car il cherche naturellement à comprendre pourquoi il fait ce qu'il fait. Il aime contribuer à quelque chose et réaliser l'impact de son travail sur l'économie de sa famille, de son entreprise, de son pays ... de sa planète. Faire quelque chose que quelqu'un va regarder Quel est le but que je poursuis?

Ce document introduit l'axe de recherche c'est pour cela que nous l'avons choisit. Il y a des exemple concret. by camlise Mar 7

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