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Aux Etats-Unis, les cols blancs menacés par la fin du travail

Aux Etats-Unis, les cols blancs menacés par la fin du travail
La raréfaction de l’emploi due aux avancées technologiques ne touche plus seulement les ouvriers. Et l’idée d’un revenu universel fait son retour, notamment pour compenser la perte d’activité. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Corine Lesnes (San Francisco, correspondante) Au début des années Obama, Andrew Stern, le président de l’Union internationale des employés de service (SEIU), était le syndicaliste le plus puissant des Etats-Unis. Sous sa direction, le SEIU était devenu le syndicat qui monte, le seul à gagner des adhérents dans un environnement en déclin. Avec ses 2 millions de membres, il avait déployé une force de mobilisation qui n’avait pas été pour rien dans la réélection de Barack Obama. En 2010, après s’être consacré pendant trente-huit ans à la défense des employés de fast-food, des vigiles et des salariés du nettoyage, Andrew Stern a créé la surprise en quittant le syndicalisme. Pendant trois ans, il a mené l’enquête sur ce qu’il appelle les « Etats-Unis de l’anxiété ». Related:  travail2

Erich Fromm Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Erich Fromm Erich Fromm, né à Francfort le 23 mars 1900 et mort à Locarno le 18 mars 1980, est un psychanalyste humaniste américain d'origine juive allemande. Il est avec Adorno, Herbert Marcuse et d'autres, un des premiers représentants de l'École de Francfort. Il a greffé, d'une façon critique et originale qui lui est propre, la thèse freudienne sur la réalité sociale qui s'est fait jour dans l'après-guerre. Par ailleurs, Erich Fromm fut l'un des premiers penseurs du XXe siècle à parler de l'idée d'un revenu de base inconditionnel[1]. L'homme et son œuvre[modifier | modifier le code] Erich Fromm est né à Francfort le 23 mars 1900. Erich Fromm est un psychanalyste analysé par Frieda Fromm-Reichmann (qui allait devenir sa femme) puis Hanns Sachs. Devenu psychanalyste américain installé en 1934, ses textes persillés de nombreuses références bibliques et ses citations tirées des romantiques allemands témoignent de ses origines juives allemandes.

«Payer pour travailler», c'est déjà une réalité «Plus le chômage est élevé, plus le droit de travailler se paie cher», résume la journaliste Valérie Segond dans son livre Va-t-on payer pour travailler? (publié le 12 octobre aux éditions Stock). Elle nous le fait constater. C'est que certaines situations se sont banalisées: payer sa formation et sa qualification pour voler sous les couleurs de Ryanair; payer pour accéder à un stage de reconversion auprès d’une association après un licenciement; payer pour acquérir une franchise et rebondir lorsqu’on est un cadre au chômage. Mais aussi payer de sa personne en se déqualifiant lorsqu’on est jeune diplômé en additionnant les stages à des fractions de Smic pour être moins cher que son voisin et espérer pouvoir revendiquer un début d’expérience professionnelle sur son CV. C’est sur la base de tels constats, et en les analysant, que Valérie Segond, dans son livre Va-t-on payer pour travailler? Tous les secteurs d'activité concernés Avec, en toile de fond, une consternante vérité:

Comment l’employabilité a-t-elle tué le temps libre ? Au début de cet extrait de l’ouvrage The Refusal of Work (Le refus du travail : théorie et pratique de la résistance au travail), le sociologue britannique David Frayne (@TheWorkDogma), pose une simple question : « A quel moment une journée de travail se termine-t-elle vraiment ? » Le travail a envahi notre vie quotidienne Cette question, le philosophe Theodor Adorno se la posait déjà dans les années 70 dans un célèbre article sur le « Temps libre » . Mais, pour David Frayne, une nouvelle tendance aggrave ce constat : l’actuelle pression de l’employabilité. La pression de l’employabilité David Frayne poursuit son raisonnement en citant le mathématicien et philosophe Bertrand Russell qui a écrit une série d’essais dans les années 30 dans lesquels il déplorait la nature de plus en plus pressée et instrumentale de la vie moderne, rappelant la valeur inhérente du repos, du jeu, de la contemplation et de l’apprentissage et du caractère vital de la « connaissance inutile ». Aurialie Jublin

Travail à la demande : quel modèle social ? Cette formule, attribuée à Robin Chase, fondatrice de ZiPcar et l’une des icônes de l’économie collaborative, montre que la révolution digitale n’est pas seulement technologique mais s’appuie également sur de nouvelles valeurs sociales. Le potentiel des technologies numériques ne se limite pas à l’optimisation de nos modes de travail ; elles contribuent aussi à l’essor du « travail à la demande » qui permet à chacun de trouver, sur les plateformes numériques, des opportunités de revenu. Il est difficile de démêler dans ce phénomène ce qui relève de la nécessité face à la crise de l’emploi salarié, de l’aspiration à l’indépendance au travail et de la puissance des outils technologiques désormais à notre disposition. Mais il semble que le changement technologique et l’évolution sociale entrent en résonnance, se renforcent, et s’accélèrent mutuellement. Dans la précédente étude de l’Institut de l’entreprise intitulée « La France su Bon coin » , David Ménascé décryptait ce phénomène.

Comment internet a explosé la parole au travail Après la fin du travail amazon L’obsession technologique des dirigeants : une menace pour le salarié ? | L'Atelier : Accelerating Innovation Une étude de Korn Ferry constate chez les top-leaders, un manque de considération dans la valeur de leur main d’œuvre, alors même qu’ils perçoivent plus de valeur dans la technologie. 63% de dirigeants d’entreprises internationales pensent que d’ici 5 ans, la technologie sera la plus grande ressource de l’entreprise en termes de compétitivité. Un chiffre qui ne paraît pas si étonnant mais qui malheureusement s’accompagne de chiffres beaucoup plus inquiétants pour le salarié. Ainsi, 67% pensent que la technologie créera plus de valeur future que leur main d’œuvre et 44% que la prédominance de la robotique, de l’automatisation et de l’intelligence artificielle rendra inutile la présence des employés. Si bien que l’on pourrait évoquer une obsession technologique des dirigeants, car près de 40% de leur stratégie d’ensemble se tourne vers les ressorts de la technologie. La robotique fait certes disparaître des emplois mais elle équilibre la balance.

35 Heures : le rapport "secret" de l'IGAS dont toute la presse parle La direction de l'Igas aurait voulu faire parler de son rapport qu'elle ne s'y serait pas prise autrement. Le directeur de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) Pierre Boissier a choisi de ne pas transmettre au gouvernement un rapport, rédigé par deux de ses inspecteurs, qui dresse un bilan plutôt favorable des 35 heures. Mediapart est le premier média à avoir révélé cette décision, considérée comme un acte de "censure" par le Syndicat des membres de l’Inspection générale des Affaires sociales (Smigas). Le rapport - qui porte sur "les politiques d'aménagement et de réduction du temps de travail" - conclut que "des dispositifs tels que les 35 heures, instaurées par les « lois Aubry » de 1998 et 2000, peuvent, sous certaines conditions, contribuer à réduire le nombre de demandeurs d’emplois" rapporte Le Monde, qui a pu consulter le document. Son contenu a depuis été repris par Libération, L'Obs, Le Point ou encore Europe 1. Pas transmis au ministre

Génération Y: un rapport au travail façonné par la technologie | L'Atelier : Accelerating Innovation Les millennials arrivent en masse sur le marché du travail. Décryptage des motivations de cette génération façonnée par les outils digitaux et son rapport au monde du travail. Sur le marché de l’emploi américain, les 18-34 ans sont en passe de devenir la tranche d’âge la plus représentée (presque un tiers des actifs). D’ici 2020, la génération Y devrait représenter 50 % de la main d’oeuvre mondiale, . On pourrait s’interroger, l’heure de la supériorité numérique venue, sur le rapport au travail des « millennials ». Pour 77 % des membres de la génération Y interrogés pour les besoins de l'étude Deloitte, le but poursuivi par leur entreprise est en partie la raison pour laquelle ils l'ont rejointe (Crédits : Deloitte) Donner du sens à ses expériences professionnelles Une récente étude menée par Deloitte met en lumière l’importance qu’attachent les «millennials » au but poursuivi par l’entreprise qui les embauche. Un conflit technologique plus que générationnel

L'évolution des cultures numériques, de la mutation du lien social à l'organisation du travail - Christian Licoppe et al. - FYP Editions 256 pages Mai 2009 Collection : Innovation 23,90 euros L’utilisation massive des nouveaux services d’information et de communication au travers des mobiles et de l’Internet, tant dans le monde professionnel qu’au niveau du grand public, a provoqué une nouvelle précipitation du développement de nos sociétés. Tout notre quotidien est en phase de mutation critique et impacté par les nouvelles technologies de l’information et de communication : Travail, mobilité, ubiquité, modernité, connaissances, écologie, production des contenus, loisirs, administration, justice, migrations, identité, redéfinition de l’espace public et privé,… …jusqu’au lien social, notre représentation et même notre propre corps. Il est le fruit du travail entre les meilleurs chercheurs et spécialistes, et c’est le premier qui décrypte et rend compte, au moyen d’études et d’exemples concrets, des transformations et évolutions en cours de la société à l’âge du numérique. WordPress: J'aime chargement…

Journée d'étude ADBS. L'impact du numérique sur l'évolution des modes de travail À L’INSTAR D’AUTRES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES, LES MÉTIERS DE LA gestion documentaire sont profondément modifiés par le numérique. L’accès à l’information n’est plus toujours lié à l’accès au document, la technologie modifie notablement le rapport à l’information, de sa création à son exploitation. Les modes de fonctionnement des organisations et du travail transforment les conditions d’exercice de nos métiers. Tout professionnel, à un moment ou à un autre, est confronté dans son travail quotidien à l’impact du numérique. Le programme et les intervenants • Les mutations du travail : quel impact sur les hommes et les organisations ? • L’impact du numérique sur l’organisation du travail. • Les mutations liées au numérique et l’accompagnement au changement dans un organe de presse. • L’évolution des modes de travail dans le monde de la formation. Une synthèse de cette table ronde sera bientôt accessible sur le site de l’ADBS à l’adresse : www. adbs. fr/ uploads/ journees/ 4627_fr. php

FlexJob : le "catalyseur des nouvelles formes de travail" 72 % des cadres français en sont convaincus : le travail flexible améliore la productivité d'après une enquête réalisée par Regus en 2013. C'est de ce constat et de cette envie que sont partis Jérémie Bataille et ses deux partenaires lorsqu'ils ont créé FlexJob, une startup dédiée aux nouvelles formes de travail. "Pourquoi, quand notre ordinateur et notre téléphone portable sont nos principaux outils de travail, on ne pourrait pas s'éviter trois quarts d'heure de bouchons tous les matins ?", demande ingénument Jérémie Bataille. Une plateforme de recrutement dédiée au flexjob Avec deux chefs d'entreprise lyonnais, il a donc réfléchi à une plateforme de recrutement entièrement dédiée à ces nouveaux emplois. Ce modèle économique peut sembler classique dans le monde du recrutement et du conseil : "les deux marchés les plus concurrentiels en France, reconnaît Jérémie Bataille. "Il y a beaucoup de cabinets de conseil, mais ça veut dire qu'il y a un marché. "Le présentéisme peut jouer un rôle.

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