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Qu'est-ce qu'un Tiers-lieu ? - Prim à bord

Qu'est-ce qu'un Tiers-lieu ? - Prim à bord
Le « tiers-lieu » ou troisième place est un terme traduit de l’anglais The Third Place. Cette notion a été introduite par le sociologue américain Ray Oldenburg pour désigner des lieux distincts du domicile et du travail qui permettent des rencontres et du travail collaboratif entre plusieurs personnes ou des groupes de personnes. Avec l’émergence des nouvelles technologies de l’information et de la communication et le phénomène de mobilité qui s’y rattache , l’apparition de ces lieux s’est répandue pour offrir aux citoyens de nouveaux espaces de travail souvent confortables et accueillants. Ce terme s’est aujourd’hui généralisé pour désigner un « espace neutre » au-delà de la sphère professionnelle et personnelle qui peut concentrer des publics différents avec des objectifs variés tels que : les espaces de coworking, télécentres, fablabs, makerspaces, labs...... Les Tiers-lieu en milieu scolaire : mais également dans le guide campus avenir de l’enseignement supérieur. Pour aller plus loin : Related:  Cooperation élèves`test 1019

Favoriser la coopération, comment et jusqu'où Collaborer, coopérer, et faire travailler l'intelligence collective... Aujourd'hui, personne n'oserait promouvoir une méthode qui ne s'appuierait au moins un peu sur ces principes. Les formes d'intelligence sont multiples, autant les faire travailler ensemble. L'échange, la réactivité sont les bases sur lesquels tout se construit. Terminée l'image du génie sollitaire. Et pourtant, les statistiques de fréquentation des espaces collaboratifs, dans un cadre professionnel ou de formation, montrent que plonger dans une telle organisation est loin d'être évident. La leçon des moocs Les moocs nous montrent que la coopération est difficile, même lorsqu'ils sont construits sur un modèle connectiviste. Et pourtant, ce petit pourcentage qui multiplie les échanges, apporte des ressources nouvelles ou transforme celles qu'on lui propose va très loin dans ses apprentissages et l'atteinte des objectifs. Ce que la gamification nous apprend Dans une activité qui fait appel aux mécanismes du jeu, on trouve

Pédagogies de l'autonomie (de l'élève) Empowerment Au plan individuel, Eisen (1994) définit l'empowerment comme la façon par laquelle l'individu accroît ses habiletés favorisant l'estime de soi, la confiance en soi, l'initiative et le contrôle. Certains parlent de processus social de reconnaissance, de promotion et d'habilitation des personnes dans leur capacité à satisfaire leurs besoins, à régler leurs problèmes et à mobiliser les ressources nécessaires de façon à se sentir en contrôle de leur propre vie (Gibson, 1991 p. 359). Les notions de sentiment de compétence personnelle (Zimmerman, 1990), de prise de conscience (Kieffer, 1984) et de motivation à l'action sociale (Rappoport, 1987, Anderson, 1991) y sont de plus associées ACP (approche centrée sur la Personne) quelques principes de fonctionnement d’une approche centrée sur la Personne, ainsi qu’a pu la développer Carl Rogers, relayée en France par André de Peretti : · Les émotions sont constitutives de la Personne · La motivation est conçue comme autonome. Trois facteurs:

La coopération, c’est politique ! « Aucun d’entre nous n’a choisi le métier d’enseignant pour faire réussir seulement les élèves issus des milieux les plus favorisés. Et pourtant, c’est bien ce qui se produit. Notre école se veut égalitaire mais elle est en fait élitiste et injuste. » C’est donc un véritable projet politique que défend Sylvain Connac, lorsqu’il promeut la différenciation pédagogique et la coopération comme pistes pour remédier aux difficultés scolaires de certains élèves. Il cite le rapport du CESE (Conseil économique, social et environnemental) de 2015, intitulé « École et grande pauvreté ». Ce rapport expose que l’école, loin de combler inégalités, les renforce. Le chiffre le plus parlant pour Sylvain Connac, le plus édifiant : 72 % des élèves de SEGPA sont issus de milieux sociaux défavorisés, de même que 80 % des élèves en ULIS. Différenciation ou diversification pédagogique ? Qu’est-ce que la coopération ? Dessin d’Emilie Pradel Il existe un certain nombre de déclinaisons de la coopération en classe.

Qu'est-ce que la différenciation pédagogique? Qu'est-ce que la différenciation pédagogique? En contexte scolaire, toute situation pédagogique peut être représentée par le modèle suivant inspiré de Legendre (2005). Lors d’une situation pédagogique, un sujet fait l’acquisition d’un objet d’apprentissage sous la responsabilité d’un agent qui utilise certaines formules pédagogiques et tient compte de différents aspects du milieu. Tel qu’illustré, il s’établit entre ces quatre composantes, différents types de relations pédagogiques (relation d’apprentissage, relation d’enseignement, relation didactique). Inspirées de ce modèle, dans le cadre de la recherche-action sur la différenciation pédagogique en Montérégie, nous avons défini la différenciation pédagogique comme : En d’autres termes, différencier signifie savoir analyser et ajuster sa pratique de même que l’environnement d’apprentissage de façon à tenir compte des préalables et caractéristiques d’un ou de plusieurs élèves au regard d’un objet d’apprentissage particulier. ASTOLFI, J.

La coopération en classe ou comment engager ses élèves dans des échanges Qu’elle soit prise comme moyen d’éduquer les citoyens, comme méthode pédagogique parmi d’autres ou pour développer les compétences sociales des élèves, la coopération est très présente à l’école, comme en témoignent les nombreux articles et numéros consacrés à ce sujet, par exemple dans cette revue. Pour autant, les recherches en éducation portant sur cette thématique se heurtent à la complexité de l’analyse des échanges entre les élèves, analyses qui dépendent beaucoup du contexte de l’apprentissage. Côté classe, les difficultés à mettre en place des situations coopératives réussies découragent un certain nombre d’enseignants : que sait-on exactement de l’apprentissage coopératif ? Y a-t-il des conditions particulières à réunir pour mettre en place de manière efficace ce moyen d’apprentissage ? Les Multiples influences du contexte Comment constituer les groupes d’élèves Pour en savoir plus : Également une bibliographie collaborative de la veille de l’IFÉ en ligne.

Pédagogie interrogative, active, co-active, inversée… quelles différences ? – Le blog de C-Campus Il existe un nombre infini de méthodes et techniques pédagogiques. Aucune n’est meilleure que l’autre, tout dépend du contexte dans lequel elles sont utilisées. On peut les classer aujourd’hui en cinq grandes familles. 1) Pédagogie Expositive Les pédagogies dites « expositives » ou « transmissives » ou encore « magistrales » ont longtemps été le modèle de référence en formation. Les pédagogies expositives gardent encore de l’intérêt pour diffuser un savoir en un minimum de temps. 2) Pédagogie Interrogative ou participative Pédagogie prédominante aujourd’hui dans le domaine de la formation en entreprise, les techniques interrogatives ou participatives font appel à la connaissance des apprenants. Beaucoup de formateurs pensent faire de la pédagogie active alors qu’ils ne font que de la pédagogie interrogative ou participative. Les pédagogies interrogatives ou participatives restent intéressantes pour les opportunités d’adaptation qu’elles offres au formateur. 3) Pédagogie Active

Les ilots permutés – FlipMusicLab.fr EDIT important en bas de page Le système des ilots par rôles (ou ilots ludifiés) est maintenant devenu une habitude pour les élèves. Avec le recul nécessaire à son utilisation, je lui trouve des forces et des faiblesses : Forces : Faiblesses : il ne permet pas la prise de position autonome absolument, il y a toujours des ilots dans lesquels se retrouvent des élèves réfractaires à l’activité et qui peuvent entrainer les autres dans un côté improductif.tout l’aspect d’un travail, si le rendu est collectif, n’est pas toujours vécu ni développé par chacun. Le Reporter est une adaptation de l’ambassadeur qui implique que l’autoévaluation ( de façon surtout quantitative, mais aussi qualitative et structurelle) est pensée par le groupe avant la formulation du travail lors des étapes. Le Manager est une adaptation du Gardien du temps et de l’Ambassadeur (voir plus loin) qui inclut tous les rôles possibles et la gestion des rôles de chacun. Nouvelle fiche du Manager : Nouvelle fiche du Veilleur :

Qu'est-ce que le virtuel? Pierre Lévy Table des matières Retour Un mouvement général de virtualisation affecte aujourd'hui non seulement l'information et la communication mais aussi bien les corps, le fonctionnement économique, les cadres collectifs de la sensibilité ou l'exercice de l'intelligence. La virtualisation atteint même les modalités de l'être ensemble, la constitution du "nous" : communautés virtuelles, entreprises virtuelles, démocratie virtuelle... Quoique la numérisation des messages et l'extension du cyberespace jouent un rôle capital dans la mutation en cours, il s'agit d'une vague de fond qui déborde amplement l'informatisation. Faut-il craindre une déréalisation générale ? Jamais, sans doute, le changement des techniques, de l'économie et des moeurs n'ont été si rapides et déstabilisants. Comme on le verra tout au long de ce livre, le virtuel, rigoureusement défini, n'a que peu d'affinité avec le faux, l'illusoire ou l'imaginaire. Dans le premier chapitre, "Qu'est-ce que la virtualisation ?"

Travailler en îlots Nous profitons de la sortie du livre de Marie Rivoire sur le travail en îlots pour lancer une discussion sur les conditions d’un travail de groupes réussi. Deux réactions à ce livre sont à découvrir : une recension élogieuse, par Raoul Pantanella. Et le document à charge contre ce mode de travail, d’un groupe de chercheurs, Christian Puren, Maria-Alice Médioni, Eddy Sebahi. Nous souhaitons que ce soit l’occasion de nous poser cette question : à quelles conditions le travail par groupes peut-il être efficace et faire progresser tous les élèves ? Travailler en îlots bonifiés pour la réussite de tous Marie Rivoire, Génération 5, Chambéry, 2012 Recension par Raoul Pantanella Au moment où le monde éducatif, de l’école au lycée, s’interroge sur l’intérêt qu’il y aurait à supprimer les notes, Marie Rivoire, un professeur d’anglais, nous propose, comme à contre-courant, un système d’évaluation du travail scolaire s’appuyant vigoureusement sur l’utilisation constante de la notation des élèves…

Pédagogie différenciée : 10 conseils + 1 ! Voici un petit pense-bête, à la fois théorique et pratique, permettant de favoriser la mise en place de pratiques différenciées dans sa classe. 1/ Dans une classe, l’hétérogénéité est la règle ! L’homogénéité étant l’exception, il faut cesser d’être surpris de ne pas pouvoir faire avancer tout le monde de la même manière même si les programmes en donnent l’illusion. 2/ La différence entre élèves est normale ! 3/ Dans aucune classe, le travail est accompli en même temps avec la même efficacité. 4/ La différenciation n’est pas un problème, c’est une solution ! 5/ Tous les élèves ont besoin de différenciation ! 6/ La différenciation n’est pas le différentialisme ! 7/ L’individualisation s’équilibre avec une pédagogie coopérative. 8/ Pour différencier le travail des élèves, on doit actionner tous les leviers d’une classe : Le temps (en donner plus ou moins) La difficulté (graduer le travail autour d’une même notion avec des exercices différents) Approfondir par un autre exercice

Apprendre à l'école Freinet À l’orée de la Première Guerre mondiale, « plus jamais ça » semble être l’idée forte de Célestin Freinet qui l’a poussé à engager en France à partir des années 1930 un grand mouvement de refonte pédagogique. Le mouvement Freinet a compté jusqu’à 10 000 membres (lire à ce sujet l’ouvrage de Michel Barré). Les 11 et 12 novembre, un colloque international se déroulait à Paris sur le mouvement Freinet, 50 ans après la disparition de son fondateur. Quels étaient les grands principes de sa pensée ? Plus jamais d’une école qui formate les élèves sans travailler leur émancipation. Plus jamais d’une école qui dresse au conditionnement et oublie la responsabilité. Freinet s’oppose ainsi aux écoles qui alignent les élèves, les mettent en concurrence, les asservissent sans leur apprendre à penser par eux-mêmes. Une vie démocratique à l’école Réunir les bonnes conditions pédagogiques Ils tombent alors dans une forme d’assistanat qui, de plus, participe à la formation d’un sentiment d’incompétence.

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