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Bien penser à l’ère numérique

Bien penser à l’ère numérique
Théoricienne majeure de la mutation numérique, l'américaine Katherine Hayles explore ce qu'internet et, plus largement, les médias font à nos cerveaux depuis au moins le XIX e siècle. « Internet rend-il bête, Siri ? » « Je fais de mon mieux, Sylvain » m’a répondu le robot qui habite, depuis quelques années, mon téléphone intelligent. Internet rend-il bête ? le lien vers les livres de codes en ligne Related:  Vrac ...Festival numérique

Non, il ne faut pas combattre la «fracture numérique» Tribune. Popularisé en 1996 par Bill Clinton qui parle de «digital divide», le concept de «fracture numérique» est dès ses origines marqué par une forte empreinte idéologique et s’inscrit en France dans la lignée de la «fracture sociale». Bien que contestée par la plupart des chercheurs, la notion revient fréquemment dans le débat public. L’emploi abusif de cette expression est loin d’être sans conséquence. Parler de fracture numérique, c’est adopter une vision simpliste, binaire et donc tronquée de la réalité. Les habitants des quartiers «Politique de la ville» que nous avons rencontrés au cours de l’étude Capital numérique ne sont pas en reste. Parler de fracture numérique, c’est pointer du doigt un mal que seules des solutions numériques seraient à même de soigner. Parler de fracture numérique, c’est donc essentialiser les difficultés et supposées lacunes des personnes sans interroger les mécanismes de leur (re) production. Prenons l’exemple de la dématérialisation. Tribune.

Culture numérique Du gouvernement par les lois à la gouvernance par les nombres (1/12) : Du gouvernement des hommes : de l'imaginaire horloger à l'ordinateur Comment l’analyse juridique peut-elle contribuer, demande Alain Supiot, à éclairer les transformations de nos sociétés, travaillées par la globalisation, la révolution numérique et le passage, selon sa formule du "gouvernement par les lois à la gouvernance par les nombres" ? Comment est-on passé d’un imaginaire qui s’est donné comme "objet fétiche" l’horloge à "l’imaginaire cybernétique" ? A l’issue de l’année 2016, marquée, au-delà des sanglants attentats et des ondes de choc du terrible conflit syrien, par l’ébranlement du Brexit et les secousses de l’élection de Donald Trump, ineffable businessman populiste à la tête des Etats-Unis (dont le monde ne sait ce qu’il faut attendre de l’investiture le 20 janvier prochain), la « gouvernance par les nombres », cet l’idéal des « objectifs mesurables », de la statistique, de l’algorithme qui numérise tout et pourrait tout maîtriser… cet idéal serait-il bousculé par un retour de bâton de l’imprévisible ? Pour prolonger : Intervenants

La condamnation de Google à 50 millions d’euros d’amende confirmée par le Conseil d’Etat Google devra bien passer à la caisse : le Conseil d’Etat a validé, vendredi 19 juin, la très lourde amende de 50 millions d’euros que le gendarme français des données personnelles lui avait infligée, début 2019. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a en effet établi que Google ne respecte pas certains des principes-clés du droit européen sur les données personnelles, notamment parce que l’entreprise n’informe pas correctement les utilisateurs de son système Android de l’usage qui est fait de leurs données personnelles. Lire aussi Données personnelles : la CNIL condamne Google à une amende record de 50 millions d’euros Google a tenté par tous les moyens de faire annuler cette amende, la première à faire pleinement usage du pouvoir de sanction prévu par le règlement européen sur la protection des données personnelles (RGPD), entré en application quelques mois auparavant. Le Conseil d’Etat a méthodiquement rejeté les arguments du géant américain.

Ces ados qui refusent l’hyperconnexion Temps de lecture: 10 min 81% des 13-19 ans possèdent leur propre smartphone, selon l’édition 2017 de l’étude Ipsos «Junior Connect’». Selon cette même enquête, les jeunes de cette tranche d’âge passent en moyenne 15h11 par semaine sur internet… notamment sur les réseaux sociaux: une étude réalisée par l’association Génération numérique en janvier 2017 montre que chez les 11-14 ans, 68,12% des filles et 59,82% des garçons sont inscrits à un ou plusieurs réseaux sociaux. On s'en doutait un peu, les ados vivant sans smartphone et/ou sans réseaux sociaux sont donc bien loin d’être majoritaires. Plus étonnant, il y a ceux qui refusent tout à fait délibérément une ou plusieurs formes de connexion. Ne pas perdre son temps Alors, pourquoi certains adolescents préfèrent-ils être un peu moins connectés que leurs amis? «C’est un choix de ma part. Zoé s’est passée sans problème de téléphone mobile pendant tout le collège: «Je me suis très bien débrouillée sans, je n’en avais pas envie.

La précarité (3/5) : Connexions solidaires Avec Jean Diydier, directeur général de l'association Emmaüs Connect et créateur de WeTechCare. Dans le cadre du programme "Connexions Solidaires", ces deux initiatives portent le même objectif : l’inclusion numérique du plus grand nombre. Antony (92), Bordeaux (33), Grenoble (38), Lyon (69), Lille-Roubaix (59), Marseille (13), Paris (75), Saint-Denis (93) : huit villes où est implanté Emmaüs Connect, pour accueillir et accompagner les usagers. Programmation musicale : Janis Joplin, Mercedes BenzTone, Confidence and ProgressWeird Dreams, Digital waterStepart, Another night Intervenants Jean Diydier : directeur général de l'association Emmaüs Connect

Shot de dopamine : ce que Facebook fait au cerveau de mon amie Emilie L’autre soir, alors que je traînais (encore) mon être sur les réseaux sociaux, je reçois un message d’une amie. C'est Emilie qui a "absolument" besoin d’un conseil : elle se prépare à changer sa photo de profil. Le truc, c’est qu’elle hésite, elle ne veut pas se planter tu vois. Sur la première, on voit son reflet dans un miroir accroché au plafond de quelque part, c'est globalement noir et blanc et flou (j'ai nommé la photo "Ah bon je suis stylée"). Emilie me demande de ne pas trop traîner à répondre "parce que là c’est le bon moment pour poster". J'ai trouvé ça drôle et inquiétant. « We did it anyway » Cet article de The Verge résume bien les déclarations tenues, en novembre dernier, par Sean Parker, ancien président de Facebook, qui se présente aujourd’hui comme un "objecteur de conscience". Lors d’un évènement tenu par le média Axios, Sean Parker expliquait que le défi initial de Facebook avait été le suivant : Le cerveau de nos enfants Cela l'active en tout cas. La cocaïne et Facebook

Que faire de Wikipédia ? Voilà un bref billet qui couvait depuis un moment dans les soutes de devhist… Ces temps-ci, le temps vient toujours à manquer pour concrétiser les idées de billets, même si le carnet arrive à vivre, grâce aux contributrices et contributeurs qui acceptent de prendre le temps de partager ici leurs expériences, leurs réflexions, etc. (qu’ils et elles en soient encore une fois remerciées !). Il faut dire qu’entre les campagnes de recrutement et la prise de fonction d’un premier poste de MCF, le temps du blogging ne pouvait que se resserrer. Car, oui, bloguer prend du temps. Ce qui, accessoirement, implique que celles et ceux qui y consacrent ce temps considèrent que cela en vaut la peine, et non qu’il s’agit d’un passe-temps d’oisifs-qui-feraient-mieux-d’avancer-sur-[compléter-au-choix-la-suite], à bon entendeur… Mais j’arrête ici ce qui devrait être l’introduction du « que faire des blogs d’historien-nes » qui ne manquera pas de s’imposer ici un jour…. L’objet de ce billet est… Wikipédia.

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