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INPES - Jeux vidéo : pratiques excessives - Les usages

INPES - Jeux vidéo : pratiques excessives - Les usages
Le jeu est présent dans toutes les sociétés humaines. Constitutif de l’homme, il forme le jeune aux défis qu’il devra relever adulte. Selon diverses sources, 90% des adolescents passent plus de deux heures par jours sur leurs écrans. Consoles, smartphones, tablettes, ordinateurs, autant de supports à leur disposition pour surfer sur Internet, se faire des amis virtuels sur les réseaux sociaux, jouer à Assassin Creed, World of Warcraft ou Call of duty…, activités parfaitement banales et licites. Dès lors, les inquiétudes que suscite l’usage intensif d’Internet et des jeux vidéo sont-elles justifiées ? Le marché du logiciel interactif européen pèse aujourd’hui 30 milliards d’euros par an, présente un taux de croissance de 15 % et des innovations permanentes. Dans notre pays, il existe encore peu de données quantitatives sur les pratiques de jeux vidéo/Internet chez les adolescents (voir « Pour en savoir plus »).

http://inpes.santepubliquefrance.fr/10000/themes/addiction-jeux/jeux-video/index.asp

Dépendance aux écrans : une addiction de l'ère numérique Des pratiques en ligne très répandues et parfois addictives... Internet a fait naître de nouvelles modalités d’interaction ludique entre personnes. Les jeux en ligne et les réseaux sociaux connaissent un succès croissant auprès de toutes les tranches d’âge. 69% des 13-19 ans jouent régulièrement à des jeux vidéo (source : Etude Junior Connect, Ipsos Connect, 2015).Désormais, certains préfèrent même les interactions électroniques aux modes relationnels traditionnels. De véritables addictions liées aux écrans sont ainsi apparues.

Portrait du cyberdépendant - Article 2015 Les personnes cyberdépendantes présentent des symptômes physiques et psychologiques analogues à ceux qu'engendrent les autres problèmes d'accoutumance, et les cliniciens devraient orienter leur traitement selon leur expérience relative à d'autres dépendances. C'est la conclusion qui se dégage d'une étude publiée récemment dans la revue Santé mentale au Québec et menée conjointement par Louise Nadeau, professeure au Département de psychologie de l'Université de Montréal, Magali Dufour, de l'Université de Sherbrooke, et Sylvie Gagnon, du CSSS du Nord de Lanaudière. L'étude a été réalisée à la demande de l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal. «La classification de la cyberdépendance ainsi que la façon de la traiter ne font pas consensus, précise d'entrée de jeu Louise Nadeau. Tandis que les chercheurs jugent, à raison, prématuré de l'intégrer comme trouble psychiatrique, des personnes s'autodéclarent cyberdépendantes et demandent de l'aide.»

Place et rôle des usages des jeux vidéo et d'internet dans la souffrance psychologique Sur la notion d’addiction La notion de toxicomanie, désignée en anglais par l’expression addiction to drug fut progressivement remplacée dans le discours médico-psychiatrique par la notion d’addiction. Le terme, qui désigna tout d’abord les conduites de dépendances à des substances psychoactives (alcool, drogue…), fut étendu à partir des années 1990 aux conduites de dépendances à un comportement, telle que la boulimie, la cleptomanie ou plus récemment l’addiction à internet. Cependant la notion d’addiction ne fait pas l’unanimité auprès des professionnels de la santé mentale, car sa définition reste encore aujourd’hui floue.

Conduites addictives chez les adolescents – Une expertise collective de l’Inserm Télécharger la synthèse de l’expertise collective. En France, les niveaux de consommation de certaines substances psychoactives, en particulier l’alcool, le tabac et le cannabis, demeurent élevés chez les adolescents, en dépit des évolutions de la réglementation visant à limiter l’accès des mineurs à ces produits et des campagnes de prévention répétées. ©Fotolia Pour répondre à cette demande, l’Inserm a réuni un groupe pluridisciplinaire d’experts en épidémiologie, santé publique, sciences humaines et sociales, addictologie, neurosciences et communication.

Les amis virtuels influencent-ils la scolarité et la vie réelle L’homme étant un être social si l’on en croit Aristote, il est naturel de vouloir s’entourer d’amis afin de n’être jamais seul. Alors qu’autrefois les amis virtuels prenaient naissance dans l’imagination des plus jeunes, désormais c’est sur les écrans qu’ils se multiplient. Une manne d’amis à plein temps Evidemment, le problème des amis réels c’est qu’ils ont aussi une vie sociale, une vie de famille. Ils ne sont pas disponibles tout le temps : quand ils ont leurs activités on les perd de vue, car finalement il est assez compliqué d’envoyer des SMS tout en pratiquant un sport par exemple. Mésusages d'Internet et cyberaddiction : réalité ou fiction ? L’émergence de la « société de désinhibition » [1] Ehrenberg A (1991) : « Le culte de la performance »,... [1] entraîne, en plus d’une nécessaire adaptation rapide aux changements, l’apparition de nouvelles stratégies de coping (attitude consistant à savoir faire face). Les conduites addictives et les toxicomanies, de manière générale, ont depuis toujours été utilisées par des personnes en difficulté, pour pallier, au moins temporairement, leurs difficultés d’intégration. Dans le monde de l’entreprise, on assiste à une véritable prise de conscience du mal-être des employés cadres, mal-être qui se traduit par une explosion du nombre de jours d’arrêt de travail, mais, aussi, par une prescription, en augmentation, de médicaments psychotropes, censés permettre ou faciliter l’adaptation aux changements. Ces « changements sociétaux » ont déjà été signalés par des sociologues américains, il y a une trentaine d’années.

Deux questions au MOOC @ddict J’ai été contacté a la fin de l’année dernière pour participer au MOOC @ddict. L’initiative m’a été présentée comme un espace de reflexion commun sur les pratiques numériques. Une synthèse serait alors faite sur l’état des connaissances du moment Il m’a été proposé de présenter les pratiques numériques des jeunes sur le réseau. Du fait du nom, j’ai proposé de montrer qu’il n’y avait pas d’addiction au numérique. Il me semblait que c’était là une belle occasion de discuter avec les addictologues qui avancent la thèse opposée.

INPES - La santé à l’école Concernant la santé des élèves, l’école a une double mission : le suivi de la santé des élèves mais aussi leur éducation à la santé, aux comportements responsables et à la citoyenneté. Le premier volet comprend des bilans de santé assurés par les personnels de santé de l'Éducation nationale (médecins et infirmières scolaires). Le second est du ressort de l’ensemble de la communauté éducative. Il associe les parents et les partenaires de l'Éducation nationale, dont l’Inpes. L’éducation à la santé en milieu scolaire s'appuie sur une démarche globale et positive, structurée autour d’axes prioritaires :

Il est vrais que la confrontation à la dureté de la vie réelle fait naître chez certaine personne le désir de se réfugier dans une autre vie , de la remplacer par une vie virtuelle ou nous pouvons facilement être gagnant et surtout être reconnu par les autres, tout ce que la société impose d'une façon ou d'une autre. C'est la volonté de la puissance qui peut rendre cyberdépendant. Ce constat est inquiétant et invite à réfléchir. Entre autre les données statistiques chiffrées sur le temps passé à utiliser internet sont intéressantes dans la mesure où elles montrent l'ampleur du phénomène de la cyberaddiction. Cette perle complète bien les miennes. Bon travail et bonne continuation. Svetlana. by serdetchnaia_groupe1_psy Mar 5

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