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Favoriser la motivation des élèves : conseils d'expert

Favoriser la motivation des élèves : conseils d'expert
Rolland Viau, professeur émérite à la faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke (Québec), aborde la question de la motivation des élèves au cours d'une conférence publique menée en France au CRDP de Poitou-Charentes le 14 décembre 2011. L'auteur oriente sa réflexion autour de trois grandes questions : Pourquoi l’enseignant doit-il se préoccuper de la motivation de ses élèves ? La responsabilité de l'enseignant Pour Rolland Viau, il importe de se préoccuper de la motivation des élèves sans quoi il ne peut y avoir d'apprentissages significatifs. La dynamique motivationnelle L'auteur distingue trois types de motivation face à une activité d'apprentissage : la première est la perception de la valeur (importance, intérêt, utilité de l'activité pour l'élève). Les facteurs d'influence Des conditions motivationnelles à remplir L'enseignant lui-même Rolland Viau rappelle que l'enseignant lui-même se doit d'être motivé pour être à même de motiver ses élèves. Sources

REDB1300496X Préambule La réussite éducative se définit comme la recherche du développement harmonieux de l'enfant et du jeune. Elle est plus large et englobante que la seule réussite scolaire et tend à concilier l'épanouissement personnel, la relation aux autres et la réussite scolaire. Elle permet l'articulation de tous les temps de l'enfant et du jeune et vise à leur donner les moyens de s'intégrer pleinement dans la société. Elle s'adresse prioritairement à ceux qui sont le plus en difficulté et dans les territoires les plus défavorisés. La réussite éducative est déjà ancrée dans les pratiques. Les actions menées sont multiples et prennent en considération toutes les dimensions de l'environnement de l'enfant et du jeune. Les acteurs de la réussite éducative La réussite éducative concerne l'ensemble de la communauté éducative, c'est-à-dire tous les acteurs qui interviennent durant tous les temps de vie des enfants et des jeunes, dans et hors l'École. Les familles L'École Les ministères partenaires

Revue sticef.org Emmanuel G. BLANCHARD, Claude FRASSON Laboratoire HERON, Département d’Informatique et Recherche Opérationnelle, Université de Montréal 1. Introduction 2. 1. Depuis maintenant près de trente ans, la recherche sur les Systèmes Tutoriels Intelligents (STI) s’est portée sur des moyens de créer des systèmes informatiques adaptatifs pour enseigner, de manière efficace, une multitude de domaines. Cet article est organisé de la manière suivante : dans la partie qui suit, nous présentons des travaux récents liés aux STI et ayant porté sur la motivation. 2. 3. Dans ce qui suit, nous décrivons plus en détail ces deux principes. 3.1. Les recherches distinguent motivation intrinsèque et extrinsèque. La SDT précise ces types de motivation : elle considère l’amotivation (l’absence totale de motivation), et elle segmente la motivation extrinsèque en quatre sous-catégories. Tableau 1. Selon la SDT, les quatre types de régulation de la motivation extrinsèque sont : 3.2. 3.2.1. 3.2.2. 3.2.3. 4. 4.1.

Motiver les étudiant-e-s? 27 juin 2010 par Amaury Daele La question de la motivation des étudiant-e-s revient très régulièrement dans les formations, les ateliers et les rencontres avec les enseignant-e-s. Leurs interrogations touchent à la participation de leurs étudiant-e-s, à leur implication, le sérieux avec lequel ils/elles s’investissent dans leurs études, etc. Les enseignant-e-s voudraient que leurs étudiant-e-s répondent à leurs questions, posent des questions, participent aux discussions en classe, travaillent leurs cours entre les séances… en d’autres mots, que leurs étudiant-e-s se montrent aussi motivés que eux/elles l’ont été pendant leurs propres études universitaires. Mais ils/elles se rendent compte que ce n’est jamais gagné d’avance et qu’il faut susciter la motivation et l’entretenir chez les étudiant-e-s. De très nombreux livres et études ont été publiés sur le sujet. Jacques Lanarès a résumé ainsi plusieurs pistes d’action: Le document est téléchargeable ici en PDF (72 Ko). Like this:

Réussite scolaire et estime de soi - Benoît Galand, article Éducation Comment développer, cultiver et même restaurer la confiance en soi, facteur-clé de la réussite scolaire ? Il existe pour cela de nombreuses petites techniques pédagogiques ou relationnelles, peu coûteuses, dont l’efficacité est attestée par de nombreuses expériences en psychologie sociale. Peut-on voir dans les échecs scolaires le reflet d’une faible estime de soi ? Spontanément, la plupart des gens répondront par l’affirmative à cette question. Les recherches en éducation apportent néanmoins une réponse plus mitigée tant l’estime de soi apparaît comme une notion complexe. Certes, un élève ayant une très faible estime de lui-même risque fort de ne pas trouver l’énergie pour s’engager dans son travail scolaire. Quand la confiance invite à la performance Sous des appellations variées, la plupart des conceptions actuelles de la motivation partagent l’idée selon laquelle la confiance en nos capacités à agir efficacement joue un rôle crucial dans notre engagement et nos performances.

Théorie de l'intégration organismique : les différents types de motivations (Deci, 1975 ; Ryan & Deci, 2002 Selon Deci[1] et Ryan, l’apport fondamental de la théorie de l'autodétermination (TAD) est de différencier l’internalisation non comme une dichotomie (eg. Bandura, 1996), mais comme un continuum. Ainsi, la théorie de l’intégration organismique (TIO)[2] (Ryan & Deci, 2002), propose trois catégories de motivation sur un continuum d’autodétermination : la motivation intrinsèque (MI), la motivation extrinsèque (ME) et l’amotivation (AM). Le niveau le plus élevé d’autodétermination se trouverait au niveau de la MI, alors que le niveau le moins élevé serait au niveau de la AM (cf. Figure 7, p. 77),. Selon Gillet, Berjot et Paty (2009), le continuum d’autodétermination est le reflet du locus de causalité perçu par l’individu. Deci et Ryan (1985a) ont proposé l’existence de quatre formes de motivation extrinsèque plus ou moins autodéterminées. Figure 7Continuum d’autodétermination Les types de motivation et de régulation dans le cadre de la théorie sur l’automotivation (Deci & Ryan, 2008, p. 27)

%Comment motiver vos apprenants en formation : une bonne et une mauvaise nouvelle La question de savoir comment motiver ses apprenants en formation est certainement l’une des questions qui revient le plus fréquemment : quelles méthodes employer pour favoriser leur engagement ? Quels outils utiliser pour faire en sorte de maximiser leur implication et leur participation ?… Il s’agit d’un sujet que j’ai eu largement le temps d’explorer, que ce soit directement sur le terrain ou en prenant le recul nécessaire dans le cadre de mes collaborations scientifiques. Toutefois, avant de vous partager mon opinion personnelle par rapport à cette question, j’aimerais d’abord parler avec vous de cinéma… et du film «Billy Elliot» que j’ai eu l’occasion de revoir très récemment : Ce que Billy Elliot peut vous apprendre en terme de motivation et d’engagement. Ce que Billy Elliot peut vous apprendre en terme de motivation et d’engagement Je présume que beaucoup d’entre-vous ont déjà vu le film «Billy Elliot». Et là, pour lui, tout bascule ! La mauvaise nouvelle Et bam ! La bonne nouvelle

Une nouvelle étude invite à réduire le nombre d'élèves par classe "Les politiciens devraient peser soigneusement l'efficacité d'une réduction du nombre d'élèves par classe". Une nouvelle étude, la troisième en un an, vient à nouveau démontrer l'efficacité de la réduction du nombre d'élèves par classe. Sa particularité est de venir d'un pays où on rend les enseignants seuls responsables de l'échec scolaire : les Etats-Unis. Son efficacité vient aussi du fait qu'elle est la 3ème en un an. Une synthèse de travaux convergents Publiée par le National Education Policy Center, Université du Colorado, l'étude de Diane Whitmore Schanznbach pourrait bien inverser la tendance aux Etats-Unis. DW Schanznbach s'appuie sur une revue quasi exhaustive de la littérature en langue anglaise pour démontrer et expliquer l'efficacité de la réduction de la taille des classes. Des études françaises vont dans le même sens Visiblement DW Schanznbach n'a pas eu connaissance des études françaises sur ce sujet. Contre la pensée dominante Un nouvel axe pour l'éducation prioritaire ?

Climat motivationnel instauré par l’enseignant et implication des élèves en classe : l’état des recherches 1 En témoigne le Miroir du Débat qui reflète ce que les Français on dit de leur école. Il contient la (...) 1« Motiver, motiver, comment les motiver » titrait Le Monde de l’Éducation dans son numéro d’avril 2004, se faisant l’écho de la fameuse « question 8 » du « Grand débat sur l’école » organisé par Luc Ferry le ministre de l’Éducation nationale de l’époque. Lors des 20 590 réunions de ce grand débat, la motivation est arrivée largement en tête des thèmes abordés 1. 2 Bien que proche, ce dernier ne se confond pas avec « l’effet-classe » qui intègre d’autres éléments (...) 2Sensibles à cette préoccupation sociale grandissante, les travaux en psychologie de l’éducation se sont multipliés ces vingt dernières années sur le thème de la motivation. 4C’est au travers du concept de style que les premières recherches sur l’intervention ont éclairé l’étude des comportements de l’enseignant. Postulats théoriques 8Initialement développée dans le champ de l’éducation grâce aux propositions de C.

Prendre en compte la motivation des étudiants dans la pédagogie avec Rolland Viau (univ. Sherbrooke), conférence le 19 avril à Telecom Bretagne Journée conférence/Atelier sur la motivation des élèves le 19 avril 2016 Matin : 9h30- 11 h : Conférence Titre de la conférence : "Comprendre et intervenir pour favoriser la motivation à apprendre des étudiants."Animé par : Rolland VIAU, professeur émérite à l’Université de Sherbrooke, expert sur la motivation en contexte scolaire. En savoir plus Lieu : en salle méridienne à Brest, en visio en petit Amphi (B00-117) à Rennes et en AMPHI BESSE à Nantes M’inscrire à la conférence 11 h-12 H : Temps d’échange avec des enseignants chercheurs de l’école ayant déployé des modalités pédagogiques autour de cette thématique Après-midi : 13h30 - 15h : Ateliers Titre de l’atelier 1 : "Comment proposer une activité pédagogique motivante aux étudiants"Animé par : Rolland VIAULieu : en salle B3-035 Brest M’inscrire à l’atelier 1 M’inscrire à l’atelier 2 15h - 16h : Débriefing en commun Merci à celles et ceux qui voudraient apporter leur contribution en retour d’expérience.

Des conditions à respecter pour susciter la motivation des élèves Pour que les élèves cherchent à s'améliorer, il faut bien sûr que la motivation soit au rendez-vous. De manière à susciter cette motivation chez les élèves, voici une proposition qui a déjà fait l'objet d'une expérimentation à l'enseignement supérieur. Rolland ViauDépartement de pédagogie, Université de Sherbrooke L'analyse des récentes recherches sur la motivation à apprendre en contexte scolaire, nous fait voir que les quatre facteurs qui influent le plus sur la dynamique motivationnelle des élèves en classe sont les activités d'apprentissage que l'enseignant propose, l'évaluation qu'il impose, les récompenses et les sanctions qu'il utilise, et lui-même, de par surtout sa passion pour sa matière et le respect qu'il porte à ses élèves. Nos travaux sur la motivation dans l'apprentissage du français nous ont amené à porter une attention particulière à l'un de ces facteurs : les activités d'apprentissage proposées aux élèves en classe. Dix conditions pour motiver Être authentique BROPHY, J.

Les 4 piliers qui favorisent l'apprentissage - Windtopik Dans cet article, parlons apprentissage et pédagogie avec des notions très importantes à connaître avec les sciences cognitives. Cela afin de créer et de proposer des séances de formations les plus pertinentes et efficaces possibles pour les apprenants. En effet, les sciences cognitives nous éclairent sur ce qui favorise l’apprentissage. Mais qu’est-ce que l’apprentissage ? “Apprendre, c’est modifier son comportement, ses représentations, ses schèmes d’action”. Selon Stanislas Dehaene, psychologue cognitiviste et neuroscientifique, 4 piliers favorisent l’apprentissage : l’attention,l’engagement actif (englobe les dimensions d’implication et d’interaction),le retour d’information (erreur puis feedback),la consolidation. Voyons ces concepts plus en détail ci-dessous pour en tirer quelques critères concrets de choix d’activités. Découvrir les 4 piliers en vidéo 1. Les études montrent que le cerveau ne peut gérer qu’une seule tâche à la fois. L’enjeu donc est de bien orienter l’attention. 2. 3.

Bien apprendre : 8 techniques pédagogiques incontournables ! Il n’existe pas qu’une seule technique pédagogique… et heureusement ! C’est ce qui rend le métier de formateur si passionnant : on n’apprend pas à tout le monde de la même façon. Une fois qu’on a dit cela, reste une interrogation : quelle est la technique pédagogique la plus adaptée ? De l’exercice au débat, comment favoriser l’apprentissage ? Au fil des années, la pédagogie a changé. – L’exercice Un classique de chez classique ! – La simulation Pour bien apprendre, le cerveau humain a besoin de se sentir impliqué. – L’expérimentation Le principe de l’expérimentation est vieux comme le monde : il suffit de suivre des consignes et d’analyser les résultats pour en tirer des conclusions. – Le multimédia Sur ordinateur ou sur tablette tactile, l’apprentissage par le multimédia a connu ces dernières années un boum incontestable. – L’exposé – L’étude de cas – Le conseil mutuel Il s’agit là d’une des méthodes faisant le plus appel à l’autonomie des apprenants. – Le débat

Neurosciences : 10 techniques simples pour faciliter l'apprentissage des enfants (et leur bonheur) Comment aider un enfant à apprendre ? Catherine Gueguen a une idée très précise du sujet grâce à ses connaissances dans le domaine des neurosciences affectives. Cette idée pourrait changer la vie de nombreux parents et enseignants. Je vous invite à découvrir 10 techniques simples à mettre en place dès maintenant. Prérequis Les ennemis du cerveau Le stress et la peur Le stress est l’ennemi numéro 1 du cerveau. Les amis du cerveau : Le soutien, les encouragements Soutenir, encourager augmente et développe le volume de l’hippocampe. L’écoute, l’empathie, la bienveillance Quand les enseignants sont empathiques et chaleureux, il y a sécrétion d’ocytocine qui est a l’origine de l’apparition de trois autres molécules : la dopamine, les endorphines et la sérotonine. Le jeu Ce qui donne de la joie à l’enfant est bon pour son développement cérébral : jouer, rire, s’amuser, grimper, courir sont indispensables et font maturer le cerveau. A l’inverse, le stress diminue le BDNF cérébral. La curiosité

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