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La conception du bonheur dans les cultures d'ailleurs

La conception du bonheur dans les cultures d'ailleurs
Le bonheur, dans la pensée occidentale, est l’aboutissement d’une démarche et d’une construction aboutissant à un état durable de plénitude et de satisfaction ou encore, une jouissance d’une situation. Il est à la confluence de plusieurs registres, le sensible, le social, les affects. Pour l’Occident, les représentations socialement et historiquement construites du bonheur s’articulent à l’individualisme : il est un état émotionnel momentané ou durable de l’individu et moins du collectif ; c’est une notion subjective et en même temps normative. Qu’il se situe dans une aspiration individuelle ou collective, qu’il soit au bout d’une quête pour un avenir matériellement meilleur – une promesse pour demain – ou dans le mythe d’un âge d’or appartenant à un passé lointain – un temps révolu et perdu à jamais –, le bonheur est à la fois nostalgie et promesse. Le bonheur est-il un concept universel, partagé entre les humains ?

La culture, une part de bonheur: c'est la statistique qui le dit - Le Temps Les comptes nationaux, qui suffisent tout au plus à mesurer les performances économiques d’un pays, ignorent tout de la qualité de vie de ses habitants. Cette grave lacune, Joseph Stiglitz et Amartya Sen la dénoncent depuis le siècle dernier. En 2009, ils ont pu faire ensemble, avec Jean-Pierre Fitoussi, des propositions utiles pour la combler, dans le rapport final d’une commission mandatée par le président français Nicolas Sarkozy. Pour refléter les réalités vécues et apprécier les avances désirables, la mesure d’un produit intérieur brut (PIB), axé sur la production de biens matériels, devrait être complétée notamment par la prise en compte du patrimoine en plus des revenus et de la consommation et, surtout, assortie d’une batterie d’indicateurs établis dans la perspective des ménages. Une «soutenabilité» économique et environnementale S’inspirant de ces propositions, l’OCDE lançait dès 2011, pour ses 36 pays membres, son indice du Bonheur intérieur brut (BIB). Le bonheur suisse

Le bonheur, un idéal qui rend malheureux? FIGAROVOX/ENTRETIEN - Le philosophe allemand Wilhelm Schmid vient de publier un essai intitulé Le Bonheur. Alors que le sujet de philosophie proposé aux élèves de terminale S est «Vivons-nous pour être heureux ?», FigaroVox lui a demandé sa définition du bonheur. Wilhelm Schmid vit à Berlin et enseigne la philosophie à l'université d'Erfurt. Le Bonheur (Éditions Autrement), court opus devenu un succès international, est son premier livre traduit en français. FigaroVox. - Votre livre s'intitule Le Bonheur. Wilhelm Schmid. - Il existe trois types de bonheur. Un deuxième type de bonheur a toutefois une signification encore supérieure pour l'homme moderne: le bonheur du bien-être. Mais seul l'art de vivre philosophique est capable d'éviter à un homme de résumer toute sa vie à un unique bonheur de bien-être. Un indice du bonheur national brut a été créé par l'ONU. Dès le Ier siècle après J. Les gens ont toujours cherché le bonheur, mais pas toujours avec la même intensité.

Le bonheur au travail est-il possible ? – les experts RH by GERESO Bonjour Jean-François, l’idée d’être heureux motive sans doute chacun de nous. Comment en êtes-vous arrivé à la placer au cœur de votre métier ? Bonjour, l’histoire a commencé dès mon enfance. Je suis né dans une famille très joyeuse avec le sentiment d’être le vilain petit canard car tout me semblait plus compliqué pour moi que pour mes frères et sœurs ou mes parents. J’ai commencé des études de psycho qui m’ont en réalité profondément ennuyé ! J’ai cherché un métier plus concret, je suis alors devenu infirmier… et j’ai réalisé que l’on était en train de me former pour soigner la maladie des gens mais pas pour prendre soin de leur santé. Cette prise de conscience a-t-elle été déterminante ? Oui, car j’ai réalisé que je me battais contre quelque chose sur lequel je n’avais pas vraiment de prise. J’ai donc quitté le métier d’infirmier pour devenir consultant. N’est-ce pas perçu par certains comme une façon d’éluder les problèmes ? Si, bien sûr. Le bonheur nécessite donc un effort ?

Le bonheur, une idée pas si neuve Auparavant, on ne se disait pas que le but de la vie était le bonheur, on évoquait plutôt le devoir, la grandeur, la religion, la vérité ou la justice…Aujourd'hui, et alors que nous avons célébré le 20 mars la journée internationale du bonheur lancée par l'ONU, le bonheur est devenu à la fois une norme, une morale et même un devoir. Plus que jamais nous nous devons d'être heureux. "Registre intimiste" Si les propos sur le bonheur ne datent pas d'hier, et remontent même jusqu'à plus de 2000 ans, il n'a jamais autant été médiatisé et autant influent. L'historien et sociologue qui publie "Histoire du bonheur en France depuis 1945" aux Editions Robert Laffont a étudié cette conversion au cours d'un travail minutieux à travers les publications, le cinéma, les journaux intimes, les sondages. Ce "sacre du bonheur" comme le nomme Rémy Pawin, suscite une floraison d'images, d'arguments et de luttes entre les tenants des différentes voies, selon les groupes sociaux, ou les philosophies.

Le bonheur au travail du 02 septembre 2015 - France Inter La conjoncture difficile, la précarité et la concurrence rendent aujourd’hui l’univers professionnel plus ambigu voire menaçant. Dans ce contexte parler de bonheur au travail peut presque sembler provocant. Pourtant de nombreuses études montrent l’impact du bien-être au travail non seulement sur la motivation et la créativité des salariés mais aussi sur les performances économiques de l’entreprise. C’est pourquoi plus qu’un simple concept, le sujet intéresse aujourd’hui des chercheurs en psychologie cognitive que des spécialistes en ressources humaines et management …. Site de l’Université du Bonheur au Travail qui se tiendra les 29, 30 et 31 octobre à Paris dans les locaux de l'INSEEC: En partenariat avec Cerveau et Psycho A la UNE de la science Une étude qui bouscule le monde de la recherche en psychologie.

La notion de bonheur selon les cultures | Dossier Si la majorité des études scientifiques envisagent le bonheur sous l'angle du bien-être subjectif et donc des émotions, encore faut-il s'accorder sur les émotions positives qui rendent heureux. Ici, il semble que la culture joue un rôle prépondérant. Les Américains, par exemple, associent bonheur avec gaieté, énergie et dynamisme ; ils valorisent les émotions fortes et grisantes. Les Indiens ou les Chinois, en revanche, voient le bonheur comme un état de paix et d'harmonie intérieure ; ils privilégient des émotions moins intenses et plus sereines. Comparaison du bonheur entre cultures différentes Le professeur Jeanne Tsai et ses collègues de l'université de Stanford ont comparé la littérature pour enfants aux États-Unis et à Taïwan afin de voir s'il existait des différences dans la manière dont le bonheur y était représenté. Trois critères ont retenu l'attention des chercheurs : Mais encore ? La notion de bonheur est une question d'éducation Chers parents, à bon entendeur : salut !

PHILOSOPHIE: Le bonheur Dans nos chères librairies mauriciennes, on trouve, parmi les nombreux rayons, les catégories de « développement personnel », de « religion et/ou spiritualité », de « psychologie », mais aucun rayon qui n’ait pour nom ce qui existe partout ailleurs : « philosophie ». C’est dans les deux ou trois premières catégories citées que l’on peut trouver des livres qui promettent le bonheur, et on y trouve de tout : des ouvrages proposant le bonheur en quelques leçons jusqu’à des livres qui s’interrogent plus longuement sur la possibilité (ou non) d’être heureux. Quel sens peut-on donner à cette chose tant chérie qu’est le bonheur ? « The Pursuit of Happyness » The Pursuit of Happyness (A la recherche du bonheur) est un film de Gabriele Muccino qui raconte l’histoire d’un représentant de commerce qui a du mal à gagner sa vie. Eudémonisme : c’est le terme technique qui qualifie toute pensée qui a pour but principal la recherche du bonheur, qu’il soit individuel ou collectif.

Le mondial du bonheur : et à la fin, c’est toujours le Danemark qui gagne ! La tradition philosophique qui fait du bonheur un sujet majeur de réflexions sur la condition humaine est fort respectable. Mais la façon dont le bonheur est en passe de devenir une nouvelle pensée unique globalisée, réduite à des statistiques commentées (souvent par des économistes, ce qui n’arrange rien), sur la base d’un quasi-monopole de l’Institut Gallup dans la production des données mondiales, m’énerve de plus en plus. Cette mode planétaire ne date que de quelques années. La « commission Stiglitz » (2008-2009) m’a fourni un lieu d’observation en direct du lobbying ultra minoritaire mais très efficace de ceux de ses membres qui étaient les « spécialistes incontestés » du bonheur statistique. Ils n’étaient que deux sur les 25 membres (34 avec les rapporteurs) : Daniel Kahnemann (prix « Nobel » 2002) et Alan Krueger, son jeune et dynamique disciple à Princeton. C’est en 2012 que paraît le premier « world happiness report », suivi d’une seconde mouture en 2013 (voir ce lien).

Travail : du bonheur à l'enfer (dossier) Aimer son travail est considéré aujourd’hui comme un facteur majeur de la réalisation de soi ; plus personne ne veut perdre sa vie à la gagner. L’engagement est d’ailleurs facteur d’efficacité : comment être efficace si l’on n’est pas engagé, passionné, motivé pour ce que l’on fait ? Mais quelles sont les composantes de cet engagement ou désengagement face au travail ?

J'ai choisi cet article car l'auteur est fiable ainsi que le site. Les informations sont donc certaines, et nous permettent d'apporter un nouveau regard sur les cultures et sur le bonheur. by momocam Mar 7

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