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6 règles d'or pour que votre cerveau continue de fabriquer de nouveaux neurones

La production de nouveaux neurones ne s'arrête jamais. Des chercheurs ont observé que dans une région du cerveau impliquée dans la formation des souvenirs et la gestion des émotions - l'hippocampe -, les anciens neurones étaient remplacés par d'autres, fraîchement produits à partir de cellules souches. Et chacun de nous aurait ce potentiel, quel que soit notre âge. Rassurant. Sauf que, d'après le Pr Pierre-Marie Lledo, qui s'est exprimé lors de la deuxième édition du colloque S3 Odéon, les expériences chez les souris ont montré que cette capacité pouvait diminuer, voire même disparaître (en cas de stress) selon l'environnement. Au contraire, dans un environnement adapté, la neurogenèse chez les rongeurs a été multipliée par trois en quelques semaines. 1. Le cerveau se nourrit du changement. 2.Lutter contre l'infobésité Le cerveau est malléable et l'information invite directement les circuits à se régénérer. 3. 4. 5. 6.

Le mythe des 10% : une idée qui a la vie dure MYTHE. Tout l’argument du dernier film de Luc Besson, Lucy, repose sur une vieille théorie scientifique selon laquelle l’humain n’utiliserait en moyenne que 10 % de son cerveau. Un mythe... démystifié par Sciences et Avenir au moment de la sortie du film. Mais devant l'incroyable persistance de cette fausse croyance, nous avons cherché à comprendre d'où celle-ci venait et pourquoi, malgré les multiples rappels à la réalité, elle continue de peupler l'imaginaire collectif. Nous avons posé ces questions à Jean-Claude Dupont, professeur à l'université de Picardie Jules-Verne et au Centre d'histoires des sciences, des sociétés et des conflits. D’où vient ce mythe des "10%" ? Son origine reste très mystérieuse. Pourquoi ce mythe qui ne repose sur rien de sérieux est-il aussi coriace? Principalement parce que c’est un mythe positif. Qui a propagé ce mythe? Tous ceux que le mythe arrangeait... Faire ainsi mentir la science pour servir la fiction lui est-il préjudiciable?

Institut de Coaching International – Formation au Wellness Coaching – La nouvelle formation à distance! Pourquoi nous ne sommes pas "cerveau gauche" ou "cerveau droit" | Caroline Carlicchi Les magazines, livres de développement personnel ou tests en ligne nous encouragent à penser que nous sommes plutôt "cerveau droit" ou plutôt "cerveau gauche". Or une étude récente a levé le voile sur le sujet et démontre que cette structure de notre cerveau ne correspond à aucune vérité scientifique. Aucun neuroscientifique n'a mis en évidence ce fonctionnement. Au contraire, le cerveau est bien plus complexe et nos modes de fonctionnement sont, heureusement, moins prédéterminés. Depuis plus de 50 ans, l'idée que les personnes plutôt analytiques et méthodiques sont "cerveau gauche" alors que celles plus créatives et artistiques sont "cerveau droit" se répand largement dans le monde de la psychologie, du développement personnel et de l'entreprise. Or, cette idée n'a jamais été validée ni acceptée par la communauté neuroscientifique dont les études passées démontrent, au contraire, qu'il serait totalement inefficace qu'un hémisphère du cerveau soit plus actif qu'un autre.

"Il est impossible de deviner si un cerveau appartient à un homme ou une femme" "Il est impossible de deviner, en regardant un cerveau adulte, s'il appartient à un homme ou une femme", explique la neurobiologiste Catherine Vidal. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Lucie Soullier En distinguant l'identité sexuelle du sexe biologique, les études de genre affirment que la nature ne suffit pas à faire des hommes et des femmes. Catherine Vidal, neurobiologiste et directrice de recherche à l'Institut Pasteur a travaillé sur la plasticité du cerveau. Le cerveau du fœtus se forme-t-il différemment, au cours de la grossesse, selon que l'enfant à naître est une fille ou un garçon ? Catherine Vidal : Non, il n'y a pas de différence anatomique entre les cerveaux des fœtus filles et garçons. La seule différence que l'on peut relever concerne le contrôle des fonctions physiologiques de la reproduction. Le cerveau continue donc de se former après la naissance de l'enfant ? En grande partie, oui. C'est donc la socialisation qui forge nos cerveaux ? Absolument pas.

Quand les neurosciences plaident en faveur de l’égalité femmes-hommes Catherine Vidal, neurobiologiste, directrice de recherche à l'Institut Pasteur | Publié le "Les capacités de plasticité du cerveau apportent un éclairage nouveau sur les processus qui contribuent à forger nos identités sexuées. A la naissance, le petit humain n’a pas conscience de son sexe. Il va l’apprendre progressivement à mesure que ses capacités cognitives se développent. Ce n'est qu'à partir de l'âge de deux ans et demi que l'enfant devient capable de s'identifier à l’un des deux sexes. Or depuis la naissance, il évolue dans un environnement sexué : la chambre, les jouets, les vêtements diffèrent selon le sexe de l'enfant. Or malgré toutes ces évidences, les thèses d'un déterminisme biologique des différences entre les sexes sont toujours bien vivaces. Si l’on donne une explication "naturelle" aux différences sociales et professionnelles entre les hommes et les femmes, tout programme social pour l’égalité des chances devient inutile Développement du cerveau et plasticité cérébrale

Homme / Femme : comprendre et dépasser les clichés Premier constat : une majorité de femmes s’est déplacée ! Sur la trentaine de participants, plutôt jeunes – entre 20 et 35 ans – on ne compte que cinq hommes. D’emblée, Christine Détrez précise qu’il ne faut pas se leurrer : acquis du féminisme ou pas, les stéréotypes ont la vie dure ! Selon la sociologue, pour comprendre leur persistance, il faut commencer par revenir sur une notion méconnue et souvent mal interprétée : le genre. Sexe biologique, sexe social Apparues dans les années 1970 aux États-Unis et portées par le courant féministe, les gender studies – ou « études de genre » – ont avancé l’idée de la construction sociale de la différence des sexes. Afin de situer le débat dans l’actualité française, Christine Détrez évoque le scandale déclenché dans certains milieux par la tentative d’introduction du genre dans les manuels scolaires de SVT, en 2011. Explications scientifiques versus sexisme Christine Détrez analyse alors un best-seller traitant de la « chimie de l’amour ».

Le cerveau a-t-il un sexe ? Je vous propose cette vidéo limpide et étayée scientifiquement qui reprend et infirme plusieurs idées reçues au sujet des différences de performances entre hommes et femmes. Catherine Vidal est neurobiologiste et directrice de recherche à l’institut Pasteur. Elle a été promue chevalière de la Légion d’honneur en 2009. Son intérêt porte sur les rapports entre science et société, en particulier les préjugés idéologiques sur le cerveau, le sexe et le déterminisme en biologie. L’éducation et la culture jouent un rôle important sur l’estime de soi et les connexions neuronales car le cerveau a la capacité de se façonner en fonction de l’expérience et de l’apprentissage. En raison de la plasticité cérébrale, nous avons tous des cerveaux différents indépendamment de notre sexe. Catherine Vidal a écrit plusieurs livres, dont Cerveau, Sexe et Pouvoir (éditions Atlas). Cerveau, Sexe et Pouvoir est disponible en médiathèque, en librairie ou sur internet. Commander Cerveau, Sexe et Pouvoir sur Amazon.

Les neuromythes Mémoire malléable ou apprendre en dormant ? « Comment améliorer votre mémoire ? » : cette formule publicitaire fleurit en général à l’approche des examens scolaires ou pour accompagner la vente de produits de parapharmacie censés nous aider à développer nos capacités de mémoire et, par analogie, nos capacités intellectuelles. L’étude des processus mémoriels a montré que la mémoire est composée de plusieurs systèmes et qu’elle n’est pas située à un point unique du cerveau. On sait également qu’elle n’est pas infinie et que la capacité d’oubli est indispensable à une bonne mémorisation. l’exercice physique (Hillman et al., 2008 ; Winter et al., 2007 ; CERI, 2007) ;le sommeil (Rasch et al., 2006 ; Howard-Jones, 2010a), qui joue un rôle dans le processus d’encodage et de consolidation des informations, mais aucune théorie scientifique ne montre qu’on peut apprendre quoi que ce soit en dormant. Le mythe des 10 % d’utilisation du cerveau Les origines de ce mythe restent floues.

À bas ces neuromythes qui nous empêchent d’apprendre ! (2 vote(s), note: 5,00 / 5) Loading... Sir Charles Bell, L’Anatomie du Cerveau Pouvez-vous nous proposer une définition de ce que l’on appelle les neuromythes ? Avez-vous des exemples ? Pourquoi aborder ces neuromythes ? Existe-t-il des neuromythes en science dure ? Aurélie Vand Dijk, chef de projet pédagogique – CSP L’article Pour en finir avec le « Je n’ai rien retenu de ma formation » paru dans Décideurs de février 2017 en PDF. Aurélie Van DijkAprès une formation en neurosciences et en psychologie cognitive et une expérience de 7 ans au sein d’un laboratoire de recherche en psychologie, Aurélie est aujourd’hui chef de projet pédagogique chez CSP. Ces mythes sur le cerveau qui perturbent le fonctionnement de l'école et des entreprises Atlantico : Qu'appelle-t-on un neuromythe ? Pascale Toscani : Un neuromythe est une fausse croyance sur le fonctionnement du cerveau. Cette fausse croyance a néanmoins été échafaudée sur une théorie, une hypothèse, qui a été validée par une communauté scientifique, à un moment donné de l’histoire scientifique. Un neuromythe exemplaire : "Tout se joue avant 6 ans", théorie développée à l’époque de la craniométrie –hypothèse erronée qui consistait à croire qu’il y avait un lien entre la taille du crâne et les capacités mentales d’une personne - ; et en effet, la taille du crâne d’un enfant de 6 ans a presque la taille du crâne adulte, ce qui laissait croire qu’après 6 ans, plus rien ne pouvait vraiment évoluer… Il est important de comprendre donc que les neuroscientifiques n’échappent pas non plus à cette influence subjective. La science évolue très rapidement. Jérémie Blanchette Sarrasin : Les neuromythes sont des croyances erronées concernant le fonctionnement du cerveau.

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