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Une certaine idée de l’open data

Une certaine idée de l’open data
Le 13 juillet dernier est sorti un rapport produit par 4 élèves de l'école des Ponts ParisTech, intitulé "Pour une politique ambitieuse des données publiques". Il résume parfaitement une certaine idée de l'Open Data. L’open data est à la mode. Le conseil général de Gironde vient de lancer son site DataLocale, la Saône-et-Loire a annoncé l’ouverture d’un portail pour octobre, celui du gouvernement sortira dans quelques mois. Plusieurs villes y réfléchissent : Le Havre, Saint-Maur-des-fosses et Montpellier a sauté le pas. L’ouverture des données publiques est devenue la nouvelle mesure phare des collectivités en matière de transparence et de démocratie. Dans ce contexte est sorti un rapport très complet, intitulé Pour une politique ambitieuse des données publiques produit par quatre élèves de l’école des Ponts ParisTech : Romain Lacombe, François Vauglin, Pierre-Henri Bertin et Alice Vieillefosse. “Identifier des modèles économiques” Comment l’idée de ce rapport est-elle née ? Des ambitions…

http://owni.fr/2011/07/29/une-certaine-idee-de-lopen-data/

L’ouverture est-elle morte « L’ouverture est morte » (Open is dead) estime John Geraci sur GovLoop, la communauté de l’innovation publique américaine, et initiateur du projet Do it yourself City. « Telle est la conclusion à laquelle je suis arrivé lors d’une récente réunion où des gens se sont rassemblés pour discuter de la façon de faire avancer l’ordre du jour de l’Open Data. L’ouverture n’est pas morte comme mouvement, elle est morte comme terme qui peut-être utilisé pour motiver les gens, pour les amener à se rallier à une cause, pour participer à un évènement ou se rallier en ligne pour quelque chose. Le gouvernement ouvert. Les villes ouvertes.

Avis d’expert : OpenData : un enjeu d’intérêt national par Toussaint Roze – Tribune e-Business La réutilisation des données publiques constitue un enjeu de développement économique important pour les PME. De nombreuses entreprises sont prêtes à lancer des projets innovants et économiquement viables de réutilisation de ces données. L'OpenData (réutilisation des données publiques) est un sujet d'actualité forte en ce moment mais il existe peu d'exemples concrets de sa mise en oeuvre. L'OpenData est pourtant comparable, par l'ampleur de sa portée, à la révolution de l'avènement d'Internet. Plus de 5 ans après la transcription en France de la directive européenne sur la réutilisation des données publiques, les politiques s'emparent du sujet. La mission Etalab, menée par le gouvernement, la création d'un groupe de travail au sein du Conseil National du Numérique ou les initiatives portées par des collectivités sont des éléments positifs.

Open data >> défi accepté Organisé par l'Open Knowledge Fundation, l'Open Data Challenge a fait plancher designers et développeurs européens sur des outils de réutilisation des données publiques. Revue des réalisations. Municipalités d’Helsinky, Paris, Munich, l’agglomération de Manchester et Pays-Basque… Les dix huit derniers mois ont vu l’explosion des politiques d’ouverture des données publiques en Europe. Appuyés par une directive du Parlement Européen et un intérêt citoyen croissant comme l’initiative de l’association Regards Citoyen ou l’annuaire de données Datapublica, gouvernements, villes et collectivités européennes sont nombreux à suivre cette tendance à la mise en ligne de catalogues de données en tout genre produits par leurs services. Libérer (partiellement) les donnés est une chose, mais comment en faire profiter les citoyens ? Si du coté administratif le mouvement est enclenché, il reste encore à sensibiliser un public plus large sur l’importance de l’open data.

Les États s’ouvrent "Open government". Comment et quels États ouvrent d'eux-mêmes leurs données publiques ? Ceux qui combattent la corruption, qui ont une expérience récente de la dictature et ceux qui le font par conviction ou tradition. Le mouvement d’ouverture des données est lancé. Open Data Open data : qu’est-ce qu’une donnée ouverte ? Une donnée est un fait brut, qui n’as pas encore été interprété. Par exemple, si en consultant un thermomètre je lis "18°C" il s’agit bien d’une donnée. Si je dis qu’il fait "plutôt doux pour la saison", on a affaire à une information.

CheckMyMetro ouvre le débat sur les données publiques Depuis quelques semaines, l'application CheckMyMetro était dans le collimateur de la RATP. Non pas parce qu'elle permettait de signaler la présence de contrôleurs, de musiciens ou encore d'événements particuliers dans les couloirs du métro et les rames, mais parce qu'elle utilisait les données protégées par le droit d'auteur, notamment les cartes du métro ainsi que les horaires. Ces données sont fournies gratuitement au public par la RATP, mais ne peuvent pas être exploitées de manière commerciale sans l'accord de la Régie Autonome des Transports Parisien. La RATP avait donc demandé le retrait pur et simple de l'application pour la violation des droits d'auteur. Finalement, le développeur de l'application, Benjamin Suchar, et la Régie parisienne ont réussi à trouver un terrain d'entente.

L'"open data", un outil pour la transparence des administrations Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Alexandre Léchenet "Bien informés, les hommes sont des citoyens ; mal informés ils deviennent des sujets" La phrase d'Alfred Sauvy, démographe français du XXe siècle, résume dans l'esprit le sujet de l'accès aux données. En donnant la capacité aux citoyens d'être informés sur la vie de la cité, notamment par la lecture et la manipulation des données publiques, leur compréhension est améliorée. L'"open data", une mise à disposition des données publiques.

Open data : toujours pas de licence commune en France? L'empilement des textes tels que la loi Cada de 1978, ODbL ou la licence-type de l'APIE, freine le développement de la libération des données publiques dans notre pays. État des lieux de licences utilisées. Le choix d’une licence de réutilisation à apposer aux données ouvertes est l’un des premiers choix politiques d’un programme d’ouverture de données publiques. Open Data, le partage de données reste toujours associé à un risque Crédit D.R. Une étude menée par la société de conseil Bluenove fait le point sur l'ouverture des données tant du côté public que privé, offreurs que consommateurs de données. Le principe des données ouvertes est surtout connu pour son utilisation dans le secteur public pour offrir de l'information gratuitement (journal officiel, données géographiques, etc.) qui pourra le cas échéant servir à des entreprises pour créer des services. Or le secteur privé peut aussi être offreur de données ouvertes.

CheckMyMetro : la RATP retire ses menaces mais conserve son plan de métro Fin du conflit entre la RATP et l'application CheckMyMetro. La régie autonome des transports parisiens indique ne plus s'opposer au maintien de l'application depuis que le plan de métro n'y figure plus. De son côté, l'éditeur propose de créer une carte du métro de Paris libre de droit. Contacté par la rédaction, la direction de la RATP nous confirme que le conflit semble être clos : « Nous ne nous opposons plus à cette application. Par contre, il faut bien comprendre que l'éditeur de CheckMyMetro s'est contenté d'encapsuler notre site. Les données publiques, vrai ou faux eldorado ?, Technologies Cinq conseils pour réussir son lobbying Avant une loi, l'attribution d'un marché ou l'annonce d'une fermeture, les entreprises font appel aux lobbyistes. Le métier ne fait plus peur, désignant l'expression légitime des intérêts particuliers. Société Générale tourne une page La direction générale sera resserrée à partir du mois de septembre. Bernardo Sanchez Incera reprendra la banque de détail en France.

L’ouverture des données publiques, et après Tous ceux qui, comme nous dans le cadre du programme Réutilisation des données publiques de la Fondation internet nouvelle génération, s’engagent en faveur de l’ouverture et de la réutilisation des données publiques, en espèrent des résultats féconds en termes de qualité de vie, de cohésion sociale, d’innovation et de croissance. Mais les choses pourraient se passer tout autrement. Nous devons commencer à penser aux conséquences de l’ouverture des données, pour nous assurer qu’elles soient majoritairement positives. Ceux qui militent en faveur de l’ouverture des données publiques (ou non, d’ailleurs) et de leur réutilisation par les citoyens, les chercheurs et les entrepreneurs, espèrent qu’il en sortira quelque chose de bon. Ils ont sans doute une idée différence de ce qu’est ce « quelque chose », et de ce que « bon » veut dire : je peux considérer qu’il est bon de créer de la valeur marchande à partir de données publiques gratuites, alors que d’autres ne le penseront pas.

Ce qu’implique de vivre dans un monde de flux A la Web 2.0 Expo qui se tenait mi-novembre à New York, la sociologue danah boyd a, comme à son habitude, fait une brillante présentation sur les conséquences qu’il y a à vivre dans un monde de flux, notamment en commençant à en dresser la liste des limites. Explorons dans ses pas – partiellement, mais fidèlement -, son « Streams of Content, Limited Attention : The Flow of Information through Social Media » (Flux de contenus, attention limitée : le flot d’information dans les médias sociaux). Image : danah boyd sur scène à la Web 2.0 Expo à New York en novembre 2009, photographiée par James Duncan Davidson. Vivre dans des flux Nous vivons dans des flux, comme l’expliquait Nova Spivack, c’est-à-dire dans un monde où l’information est partout. « Cette métaphore est puissante », rappelle danah boyd. « L’idée suggère que vous viviez dans le courant : y ajoutant des choses, les consommant, les réorientant. » 4 fausses idées sur la révolution numérique

REGARDS SUR LE NUMERIQUE: Blog - Bernard Stiegler : l'open data est « un événement d’une ampleur comparable à l’apparition de l’alphabet » RSLNmag est édité par Microsoft et se consacre à l’analyse et au décryptage du monde numérique.. RSLN : Que représente le développement de l’open data dans la grande aventure du numérique ? Bernard Stiegler : C’est l’aboutissement d’une rupture majeure déjà largement entamée, et qui n’a rien à voir avec les précédentes. Toutes les technologies monopolisées par l’industrie de la culture, au sens large du terme, pendant un siècle, sont en train de passer entre les mains des citoyens.

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