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Musée de l'Ermitage

Musée de l'Ermitage
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le musée de l’Ermitage (en russe : Государственный Эрмитаж, Gossoudarstvenny Ermitaj, L'Ermitage d'État), situé au cœur de Saint-Pétersbourg, au bord de la Neva, est le plus grand musée du monde en termes d'objets exposés (plus de 60 000 pièces y sont exposées dans près de 1 000 salles tandis que près de 3 millions d’objets sont conservés dans les réserves). Le musée présente, à côté de nombreuses pièces de l’Antiquité, une collection d’œuvres d’art européen de la période classique qui compte parmi les plus belles au monde. Parmi les œuvres exposées, figurent des peintures de maîtres hollandais et français comme Rembrandt, Rubens, Henri Matisse et Paul Gauguin. On y trouve également deux peintures à l'huile de Léonard de Vinci ainsi que trente et une peintures de Pablo Picasso. Le musée emploie 2 500 personnes et utilise l'aide de nombreux stagiaires gérés par le Service des volontaires du musée de l'Ermitage. Le complexe de l’Ermitage.

Fauvisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Publié dans L'Illustration, 4 novembre 1905, Les Fauves : Exposition au Salon d'automne. Le fauvisme est un courant de peinture du début du XXe siècle. Dans un article Le Salon d'automne publié dans le Gil Blas le 17 octobre 1905, Louis Vauxcelles décrit le salon salle par salle. Le fauvisme est caractérisé par l'audace et la nouveauté de ses recherches chromatiques. Les sources et objectifs du fauvisme[modifier | modifier le code] Plusieurs influences communes peuvent être reconnues dans les œuvres de ses artistes. Les impressionnistes constituent la première source. Les couleurs cristallines impressionnistes sont également reprises, notamment par Manguin, dont la palette est dominée par des tons jaunes et orangés lumineux. C'est, de ce fait, une revanche forte des couleurs, des lumières et du plein air qui va éclater et qui va entrainer dans la peinture des bouleversements dont il est alors difficile de prévoir les conséquences. Die Brücke

Art moderne Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'appellation d'art moderne désigne une période de l'histoire de l'art qui est initiée par Édouard Manet et les peintres impressionnistes dans les années 1870 et s'achève au milieu des années 1950, notamment avec la naissance du pop art[1]. L'art moderne se caractérise par une rupture avec les canons de la figuration de l'art classique[2]. La notion d'« art moderne »[modifier | modifier le code] Dans Le Peintre de la vie moderne, Baudelaire trouve la beauté dans la rue et il la voit changeante, mobile ; chez l'artiste moderne, il salue l'aptitude à dégager du transitoire du quotidien l'éternel de la beauté. D'un point de vue institutionnel, l'émergence de la modernité ébranle l'Académie dans son pouvoir d'autoriser ou non l'entrée d'une œuvre au Salon. Les peintres « hors-académie » refuseront finalement d'être exposés à côté des peintres académiques. Naissance de l'« art moderne »[modifier | modifier le code]

La Desserte rouge Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Desserte rouge de Henri Matisse est un tableau peint en 1908. Il s'agit d'une huile sur toile de 180 cm sur 220 cm. Elle est conservée au Musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg. Ce tableau est représentatif du fauvisme dont Matisse est le chef de file. Description[modifier | modifier le code] On peut voir une salle à manger dont le même motif est utilisé sur la table et sur les murs (bleu, violet), donnant une impression de continuité. La fenêtre est traitée comme un tableau et le personnage sur la droite semble réduit à un élément de décor. Le dialogue visuel se passe entre l'espace littéral et l'espace suggéré. Le personnage à droite paraît malheureux. Liens externes[modifier | modifier le code]

Les mouvements dans la peinture - Le suprématisme Le suprématisme, fondé par Kazimir Malevitch, est un courant qui participe au mouvement plus large de l'Avant-garde russe en nous plongeant dans une abstraction absolue. C’est une peinture libérée de toute représentation. Dans une recherche de sensibilité picturale pure, la couleur n’est travaillée que pour elle-même. L’emblème le plus représentatif de ce mouvement est sans doute le fameux carré blanc sur fond blanc de Malevitch. Il tente de donner à la peinture une autonomie, tant spirituelle que sensible, par rapport au monde et à la réalité extérieure. Ainsi ses œuvres présentent une forme d’abstraction totale, qui va encore beaucoup plus loin que l’art abstrait des débuts dans lequel on pouvait encore y lire une certaine référence à la réalité. Malevitch travaille la couleur pour elle-même, si bien qu’elle prend presque pour lui une allure d’icône.

Les mouvements dans la peinture - La peinture métaphysique La peinture métaphysique marque un retour à une peinture figurative qui évoque la tradition de la renaissance italienne. La conception du temps et de l’espace y appartient plus à l’imaginaire qu’au réel. Cette peinture propose des sujets situés en dehors de notre contemporanéité pour nous poser des questionnements métaphysiques à travers des images énigmatiques. Le courant est centré autour de son fondateur Giorgio De Chirico qui ne fera pas école ou presque mais qui laissera ouvert une voie qui sera reprise ensuite par les surréalistes. Dans ses œuvres, De Chirico propose des énigmes, des images pleines de mystères et d’interrogations, sans pour autant y répondre. Dans ses images, le temps semble comme arrêté. La peinture métaphysique annonce les prémices du surréalisme.

Les mouvements dans la peinture - L'expressionnisme L’expressionnisme ne cherche pas à montrer le monde tel qu’il est, mais à l’exprimer. Il s’inscrit dans les pas de Van Gogh qui avait déjà ouvert en son temps les portes d’une forme de peinture marquée par l'expression. Cet aspect est principalement exploité à travers le thème du corps ou du portrait, dans lesquels les artistes n’hésitent pas à aller jusqu’à la distorsion des traits. L'EXPRESSIONNISME ALLEMAND ET DIE BRÜCKE Au début du siècle, l’Allemagne traverse une période de crise profonde dans un climat social tendu avec l'approche de la Première Guerre mondiale, même si le peuple s'affiche dans une insousciance factice. Dans ce monde hostile, présageant moult inquiétudes, les expressionnistes allemands cherchent une peinture capable d’exprimer les problèmes humains. Dans son tableau Deux femmes, il peint deux corps enlacés dans une posture complexe où les corps se mélangent tant qu’ils semblent disloqués. C’est le cas du Portrait de la journaliste Sylvia Von Harden d’Otto Dix.

Les mouvements dans la peinture - L'Ecole de Barbizon Comme pour les artistes réalistes, la volonté de représenter ce que l’on voit en débarrassant l’œuvre de toute référence liée à l’imaginaire romantique se fait sentir chez un groupe de peintres spécialisé dans la peinture de paysage. Théodore Rousseau s’installe dans les années 1830 à Barbizon avec l’objectif de peindre la nature directement sur le vif, telle qu’elle est, dont l’ambiance est donnée par la lumière et le climat et non plus par l’atmosphère intérieure et fantastique que les peintres romantiques mettaient en scène dans leurs tableaux. Ce rapprochement à la nature est une réaction du peintre face au développement de l’industrialisation de son époque. Il est rejoint à Barbizon par des peintres comme Charles-François d’Aubigny, Constant Troyon, Narcisse Diaz de la Pena, Jules Dupré, Jean-François Millet… Camille Corot peut également être considéré comme étant proche de l’Ecole de Barbizon même s’il n’a pas réellement fait partie du groupe.

Les mouvements dans la peinture - Les préraphaélites Le XIXe siècle anglais est dominé dans la peinture, par l’Académie Royale qui définit ce que doit être l’art et à quoi il doit ressembler. En 1848 un groupe de jeunes peintres remettent en question les principes enseignés et forment la Confrérie préraphaélite avec l’intention de revenir à une peinture plus proche de la nature, non formatée et en quête de perfection tant au niveau de la forme que de l’expression. La peinture est enseignée sur le modèle classique italien dans lequel le peintre Raphaël fait figure de référence. Lorsque trois peintres décident de former un groupe portant le nom de préraphaélite, ils affirment leur volonté de revenir aux styles antérieurs à la renaissance classique : le gothique, pour sa pureté spirituelle qu’ils considèrent comme perdu à leur époque, et les styles primitifs flamand et italien de la première renaissance pour leur représentation réaliste de la nature. Le groupe se dissout dès 1852 mais se reforme presque aussitôt.

Les mouvements dans la peinture - Le néoclassicisme Image d’un nouveau pouvoir, le néoclassicisme réagit aux extravagances du rococo par un retour au modèle antique et au beau idéal. Fantaisies et imagination sont abolies au profit de la sévérité, de la vertu et du patriotisme. Dès la moitié du XVIIIe siècle, la tendance au retour au style vrai se fait sentir. Les premiers critiques d’art s’élèvent face au rococo qui n’hésite pas à mélanger les canons classiques afin de représenter ce que les philosophes considèrent comme « perversions du coeur et de l’esprit ». Partout en Europe l’ascension sociale de la bourgeoisie et du pouvoir économique qu’elle met en place favorise le goût pour un style dans lequel la rêverie et les sentiments poétiques n’ont plus leur place. L’art antique est réinterprété avec les yeux des lumières : la recherche de l’esprit de liberté et d’un modèle du vrai. Jacques-Louis David est le plus représentatif du néoclassicisme de la fin du XVIIIe siècle.

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