background preloader

La culture sur butte

La culture sur butte
Vous en avez marre de votre jardin, plat, alligné à la militaire, slon le cas, il peut être avantageux de butter... Introduction - Concept & principes Deux grands courants pratiquent la culture sur buttes : le premier d’inspiration biointensive, le second d’inspiration permaculturale. La biointensive cherche en gros à maximiser le rendement aussi vite que possible en utilisant tous les moyens biologiques à disposition du jardinier. La permaculture recherche plutôt à imiter la nature, et à éviter les pratiques trop coûteuses en travail, quitte à obtenir un rendement plus faible ou à prendre plus de temps pour obtenir un résultat. Mais les deux ont des points communs, notamment l’utilisation des buttes, la création d’un écosystème complet, l’amélioration du sol. Il est important de travailler les associations de culture. L'observation La biointensive préconise plutôt des buttes orientées nord-sud. La conception & le design Eviter autant que possible de laisser la terre à nu. La mise en place

Droit aux buttes Jardins en buttes à l'écocentre du périgord On les voit fleurir un peu partout, elles représentent une vraie révolution dans notre relation au sol et notre façon de cultiver. Symboles par excellence de l’agroécologie mais surtout de la permaculture (avec la poule), elles n’en sont pourtant qu’un élément parmi d’autres. C’est Emilia Hazelipp qui semble avoir importé la culture sur butte en France. Mais quels sont les avantages de cette culture étrange qui demande pourtant un gros travail de mise en place? tout d’abord, elle évite de se baisser. - limiter l’enherbement, - limiter l’évaporation de l’eau et donc de presque supprimer l’arrosage (hors plantation bien sûr), - fournir régulièrement tout au long de l’année la fertilité à la butte par humification (décomposition par la faune du sol) de la couche de mulch, - protéger cette fameuse microfaune et son cortège de bactéries, champignons et autres arthropodes du gel, du soleil, du dessèchement et de l’érosion. Le non travail du sol.

La butte « Sepp Holzer », « Hugelkultur »! La butte »Sepp Holzer » est une très ancienne technique utilisée depuis des siècles en Europe de l’Est, appelée aussi là-bas « Hugelkultur« …et elle apporte de nombreux avantages…dans tous types de terrains… As-tu vu les vidéos de Sepp Holzer, le paysage de son exploitation?…c’est rempli de buttes, ce qui ajoute d’ailleurs un magnifique relief à son terrain…mais pas que ça… Il explique très bien tout cela dans son livre « La permaculture de Sepp Holzer« , mais je vais te dévoiler ici en quelques mots sa méthode…que tout le monde peut reproduire chez soi… As-tu déjà observé comment se portait la végétation sur des anciens tas de branches et de troncs décomposés, ou sur de vieux talus? Sepp utilise ce qu’il a sur place comme matériaux. En re-créant le cycle naturel de la forêt, où les végétaux (arbres, branches, feuilles,…) tombent sur le sol, se décomposent…et nourrissent leurs successeurs, grâce à la vie du sol. Quels sont les avantages à construire une ou des buttes « Hugelkultur« ?

La culture sur buttes (fiche technique) Pour les bonnes raisons de pratiquer la culture sur buttes, voir ici. Deux grands courants pratiquent la culture sur buttes : le premier d’inspiration biointensive, le second d’inspiration permaculturale. La biointensive cherche en gros à maximiser le rendement aussi vite que possible en utilisant tous les moyens biologiques à disposition du jardinier. 1. Dans tous les cas, la création des buttes est le moment le plus important de la mise en place du jardin. Les buttes sont espacées par des allées de 30 à 50cm de large. 30cm représentent la longueur d’un pied moyen, 50cm permettent par exemple de travailler à genoux. En récupérant la terre de surface des allées, on accroît la profondeur de terre arable. On peut se contenter d’un bêchage simple, ou travailler avec un motoculteur, ce qui facilite grandement la tâche sur un grand jardin. 2. La biointensive préconise plutôt des buttes orientées nord-sud. 3. Les bords de la butte doivent être soignés. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11.

Les fermes Miracle, un étonnant et merveilleux verger commercial en permaculture dans le sud du Québec En français on ne dit pas "organique", c’est de la mauvaise traduction de l’anglais. Un exemple à suivre, oui et non. Le principe, commun en permaculture, de superposer les étages végétatifs est respecté, la présence de légumineuses ( ici arbustives ) également, etc... Mais ce modèle de verger n’est absolument pas calibré pour l’autonomie alimentaire. Qu’on se comprenne bien, je ne dénigre pas cette exploitation agricole, je précise que c’en est une ! C’est quoi, la biointensive ? Il y a plus d’un siècle, des maraîchers pratiquaient autour de Paris une méthode de culture intensive qui leur permettait, dans une région où la place était déjà comptée, de produire, de manière totalement biologique (les engrais chimiques et les pesticides n’étaient pas encore inventés), des grandes quantités de légumes d’excellente qualité, à partir de surfaces très réduites. L’apparition de la mécanisation, les progrès des moyens de transport et les engrais ont relégué cette méthode à de rares jardins d’amateurs éclairés : il était possible de produire plus loin de Paris, en quantité suffisante. Pourtant, de nombreux jardiniers auraient tout intérêt à en connaître les grands principes. D’autant plus que cette ancestrale méthode a depuis été améliorée, pour donner naissance à la méthode française intensive biodynamique, ou biointensive. Les premières bases de la biointensive ont été jetées par un Anglais, Alan Chadwick après la seconde guerre mondiale, en Afrique du Sud. 1. 2. 3. 4.

La permaculture grand format La permaculture est une approche globale que l’on peut mettre en pratique à l’échelle d’un jardin, d’une maison, d’un hameau, mais qu’en est-il à une échelle beaucoup plus grande ? Nous avions déjà évoqué dans le premier dossier de Kaizen consacré aux villes comestibles la ferme urbaine de l’éco-quartier de Lanxmeer à Culemborg, petite ville de 27 000 âmes au sud d’Utrecht aux Pays-Bas. Ce quartier unique à plus d’un titre est justement le fruit d’une réflexion globale qui prend racine dans la permaculture. Retour à Culemborg Le projet a démarré en 1993, impulsé par la dynamique Marleen Kaptein. Du lien avec l’humain et la nature Les réflexions sur le quartier ont duré six ans durant lesquels les futurs habitants se sont impliqués via des ateliers coordonnés par Marleen. Lanxmeer est ainsi composé de plusieurs îlots comme des petites oasis qui ont chacun leur identité propre. Bicyclettes et paniers bios Autour de ces îlots se trouvent des espaces publics eux aussi investis par la nature.

Semer des engrais verts Les engrais verts sont des plantes cultivées, destinées à être coupées et incorporées à la terre avant ou après une culture de légumes ou de fleurs annuelles. Pendant leur croissance, ces plantes couvrent la terre vacante, évitant ainsi l'apparition de plantes indésirables et la protègent des pluies battantes. Leur décomposition stimule la vie biologique du sol et libère une grande quantité d'humus jeune.Résultat : une terre plus souple, retenant mieux l'eau en été, plus fertile et plus accueillante. Des engrais verts au printemps Ils sont parfaits avant une culture tardive comme le poireau, chou, potiron, courgette, tomate. Leur maîtrise réclame un peu d’anticipation et donc d’organisation. En été Le semis a lieu de juillet à début septembre, juste après la récolte des légumes estivaux ; pomme de terre, pois tardifs, oignon... En automne Entre début septembre et début octobre, il est encore possible de semer dans les régions peu gélives. Comment couper l’engrais vert ?

Engrais vert Un article de Ékopédia, l'encyclopédie pratique. Un engrais vert est une technique où l'on utilise des plantes à croissance rapide, qui se développent même en fin de saison en couvrant le sol de façon importante. Sur une courte période, elles constituent une forte quantité de matière organique récupérable pour enrichir naturellement la terre. En général, cet engrais vert sera détruit avant récolte : soit broyé et enterré sur place; soit broyé pour réaliser des purins et autres produits phytosanitaires BIO pour protéger des maladies et ravageurs, les futures cultures; soit coupé et séché pour réaliser de futur paillage du potager; soit coupé et mis en tas de compost ou placé en composteur afin de réaliser un riche terreau qui servira pour enrichir le sol de futures plantations. Qu'est-ce qu'un engrais vert Cette technique culturale consiste à cultiver des plantes sur un sol puis de les détruire et les enfouir sur place. Plantes fourragères légumineuses : Rôles d'un engrais vert Voir aussi

Related: