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Le Moyen-Orient: histoire sémantique des vocables, proche-orient, moyen-orient, extrême orient

Le Moyen-Orient: histoire sémantique des vocables, proche-orient, moyen-orient, extrême orient
Rédacteur : Vincent Capdepuy Pour chaque nouvelle question au concours d’enseignement d’histoire et de géographie, le jury rédige une lettre de cadrage dans le but d’expliciter les attentes et d’éviter ainsi que les étudiants ne divaguent trop. En l’occurrence, la question d’histoire contemporaine, intitulée « Le Moyen-Orient de 1876 à 1980 », nécessitait une mise au point sur la délimitation spatiale de ce qu’on doit entendre par Moyen-Orient. La notion est à géométrie variable et le jury a voulu clarifier les choses : « Le Moyen-Orient est une expression forgée en 1902 et renvoyant aux intérêts britanniques sur la route des Indes. Il y aurait peu à redire à cela, si ce n’est deux choses. La division de l’Orient en trois grandes régions date de la fin du XIXe siècle et peut être considérée comme le résultat de la mainmise de l’Europe sur l’ensemble de l’Asie, dans un processus de redécoupage du monde en « grands-espaces » (Grossraum) pour reprendre la terminologie de Carl Schmitt. Related:  Histoire - Le Proche et le Moyen - Orient de 1839 à 1991

Revue Vingtième Siècle. Revue d'histoire 2009/3 Attention : Cette offre est exclusivement réservée aux particuliers. Si vous souhaitez abonner votre institution, veuillez vous adresser à votre libraire ou à votre fournisseur habituel. Les prix ici indiqués sont les prix TTC. Pour plus d'informations, veuillez consulter les conditions générales de vente. L'histoire du Proche-Orient contemporain, généralement abordée dans une perspective géopolitique, se trouve souvente réduite à la chronique compartimentée des guerres et des batailles. Articles Page 3 à 11 Pour une histoire collective et décloisonnée du Proche-Orient contemporain Articles - Foyers Page 12 à 25 Arabisme, nationalisme arabe et identifications transnationales arabes au 20e siècle Page 27 à 46 Les sionismes au 20e siècle, entre contextes et contingences Page 47 à 61 Le siècle de la Turquie Une histoire contemporaine ? Articles - Frontières Page 62 à 76 Construction nationale et discrimination au Proche-Orient De la fin de l'Empire ottoman à nos jours Page 77 à 90 Page 91 à 104 Page 105 à 119

La Fin des Ottomans (1/2). Les ... - La Cliothèque La puissance de ’Empire Ottoman a perduré trois siècles. Mais un seul a suffi pour reléguer au rang de puissance régionale, ce qui n’est plus est au lendemain de la première guerre mondiale que la Turquie. C’est ce processus que le documentaire de Mathilde Damoisel et Sylvie Jézequel « la fin des Ottomans, part I » tente d’éclaircir. La première partie se focalise sur le retrait progressif de l’Empire de ses possessions européennes, les Balkans et la Grèce entre 1821 et 1913. Le récit s’appuie sur l’intervention d’une multitude d’historiens : Mark Mazower, historien à l’Université de Colombia, Christina Koulouri, historienne de l’université Panteion, Hamit Bozarslan, enseignant à EHESS Paris, Francois Georgeon, historien à EHESS Paris, Edhem Eldem, historien à l’Université du Bosphore, Jurgen Angelow, historien de l’Université de Potsdam et Eugen L. Qu’est-ce que l’Empire Ottoman ? Quatre siècles durant, le système perdure tant bien que mal. L’émergence des nationalismes

Révolte arabe de 1936-1938 Alors que l’organisation sioniste se renforce et que l’immigration juive s’accélère en Palestine mandataire, les tensions entre les communautés juives et arabes se font de plus en plus ressentir tout au long de l’entre-deux-guerres. La Révolte arabe de 1936-1938, destinée à former un Etat arabe indépendant, marque la radicalisation de la lutte arabe palestinienne. La montée des tensions entre Sionistes, Arabes et Britanniques La Palestine est depuis 1922 sous mandat britannique. L’arrivée d’Hitler au pouvoir en Allemagne en 1933 entraine une nette accélération de l’immigration juive vers la Palestine. L’éclatement de la révolte Le 15 avril 1936, dans ce contexte troublé, deux Juifs sont tués dans la région de Naplouse par des extrémistes arabes. D’origine urbaine, la révolte s’étend aux milieux ruraux à partir du mois de mai. L’échec du plan Peel et la reprise de la contestation

Le Moyen-Orient, 1876-1980 - La Cliothèque Organisé selon le plan traditionnel de la collection « Clefs concours », l’ouvrage commence par une introduction et surtout par l’historiographie du sujet, une partie courte mais indispensable. Puis vient la partie « Repères », c’est-à-dire un volumineux parcours chronologique, de 1876 à 1980 (les bornes de la question), sur près de …200 pages. Quatre moments clés sont identifiés : l’offensive des nationalismes et le crépuscule des Empires (1876-1914), la construction des Etats modernes (1914-1948), Israël, le rêve arabe et le jeu des puissances (1948-1967) et le temps des désillusions (1967-1980). Contrairement à ce que certains pouvaient peut-être anticiper, la période postérieure à la Seconde Guerre mondiale ne court que sur une soixantaine de pages. La seconde partie, les « thèmes », permettent un élargissement vers des questions institutionnelles, religieuses, sociales et économiques. Ce manuel, comme tous ceux de la collection, se suffit à lui-même.

Premier conflit israélo-arabe de 1948 Le 29 novembre 1947, l’ONU adopte un plan de partage de la Palestine, qui est combattu par les Arabes et par les Juifs. Avant même le départ des Britanniques et la fin du mandat, des combats sont engagés entre les deux parties : les Palestiniens veulent empêcher le partage de la Palestine et la mise en place du plan de l’ONU et les Juifs veulent sécuriser la zone qui leur est attribuée par le plan de partage, ce qui passe par l’expulsion des populations arabes. Les Palestiniens sont encadrés par des partisans du grand mufti de Jérusalem, Hajj Amine al-Husseini et sont aidés par l’Armée de libération arabe, composée de combattants arabes. Quant aux Juifs, mieux préparés sur le plan de l’organisation militaire par leur participation à la Seconde Guerre mondiale au côté des armées britanniques, ils agissent au sein du Stern, de l’Irgoun et de la Haganah. A la suite des combats, des négociations sont menées à Rhodes. Bibliographie

Une introduction à l’histoire du Moyen-Orient de 1876 à 1980 – Historiens contemporanéistes Une introduction à l’histoire du Moyen-Orient de 1876 à 1980 : sources, historiographie, enjeux fondamentauxJournée d’étude de l’AHCESR en lien avec les programmes de CAPES et d’agrégation Samedi 15 octobre 2016, 9h00-17h30 Université Paris-Sorbonne – Amphi Descartes, 17 rue de la Sorbonne – 75005 Paris – métro Cluny-La Sorbonne 9h00 Présentation/accueil par Jean-Claude Caron (Président de l’AHCESR – Université de Clermont-Ferrand). 9h15 Leyla Dakhli (IREMAM – CNRS). « L’histoire du Moyen-Orient, 1876-1948 : une histoire comme les autres. Cette intervention sera centrée sur les approches en histoire sociale de la fin de l’Empire ottoman et de la période coloniale. 10h15 Nathalie Clayer (CETOBaC – CNRS-EHESS). « L’étude du pluralisme religieux au Proche-Orient à l’épreuve du local » La gestion de la pluralité religieuse au Proche-Orient telle qu’elle s’est transformée à partir de la seconde moitié du XIXe siècle a longtemps été abordée « par le haut ». Pause Après-midi

Les Rendez-Vous de l'Histoire du monde arabe 2017 | Institut du monde arabe Le plus sou­vent, les fron­tières émergent du silence des armes mais la force seule ne suf­fit pas car leur légi­ti­mité doit être consa­crée par le droit et donc par l’ac­cord entre les par­ties. Jean-Paul Chagnollaud « La question de la frontière est partout au cœur des débats contemporains. Certains veulent les supprimer, d’autres au contraire font tout pour les renforcer au point d’ériger des murs de fer et de béton. Leurs fonctions sont contradictoires. Leur histoire n’est jamais simple. Cette foisonnante question des frontières ne se réduit pas au territoire, loin s’en faut. C’est donc ce thème riche et complexe qui sera l’objet des prochains Rendez-Vous de l'Histoire du Monde Arabe. Jean-Paul Chagnollaud, professeur des universités et directeur de l’Institut de Recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO) et membre du Conseil scientifique des Rendez-Vous de l'Histoire du Monde Arabe

Jérusalem depuis 1947 : un statut ambigu Les tentatives onusiennes d’internationalisation de Jérusalem Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la montée des revendications juives et arabes sur la Palestine pousse l’ONU à proposer un plan de partage qui coupe le territoire en trois zones : un Etat juif, un Etat arabe, et une zone internationale qui couvre la ville de Jérusalem. La ville sainte comporte des monuments religieux de premier ordre, qui doivent être protégés des revendications nationales. En effet, parmi les plus importants de ces monuments, nous trouvons le Saint-Sépulcre, lieux le plus saint pour les chrétiens, il constituerait le tombeau du Christ ; le mur des lamentations, premier lieu saint dans le judaïsme, il serait le dernier vestige du second temple de Jérusalem détruit en 70 après Jésus-Christ ; l’Esplanade des mosquées, troisième lieu saint en islam sunnite, il comporte la mosquée Al-Aqsa, d’où le prophète Mohammed se serait élevé au ciel, mais aussi le dôme du rocher et la Mosquée du Bouraq.

« Moyen-Orient » : une géographie qui a une histoire Pour chaque nouvelle question au concours d’enseignement d’histoire et de géographie, le jury rédige une lettre de cadrage dans le but d’expliciter les attentes et d’éviter ainsi que les étudiants ne divaguent trop. En l’occurrence, la question d’histoire contemporaine, intitulée « Le Moyen-Orient de 1876 à 1980 », nécessitait une mise au point sur la délimitation spatiale de ce qu’on doit entendre par « Moyen-Orient ». La notion est à géométrie variable et le jury a voulu clarifier les choses : Le Moyen-Orient est une expression forgée en 1902 et renvoyant aux intérêts britanniques sur la route des Indes. En dépit d’une définition géopolitique fluctuante, le jury considère que cet espace correspond aux États actuels suivants : Arabie saoudite, Bahreïn, Égypte, Émirats arabes unis, Irak, Iran, Israël, Jordanie, Koweït, Liban, Palestine, Qatar, Syrie, Sultanat d’Oman, Turquie et Yémen. Il y aurait peu à redire à cela, si ce n’est deux choses. L’Orient « extrême », « proche » ou « moyen »

Après la défaite, la gauche arabe à l'offensive 1967 est « une étrange défaite »1. D’un côté, une faillite des États arabes face à Israël qui réveille les spectres de la Nakba (« Catastrophe ») de 1948 : des Palestiniens prennent le chemin de l’exil. De l’autre, une radicalisation à gauche tous azimuts. Un nouveau cycle de contestation s’ouvre dans un monde arabe qui n’est pas insensible au mouvement de libération nationale vietnamien. Aden peut être un nouveau Cuba2. La Chine apparaît moins sclérosée que l’URSS : la révolution culturelle de 1966 est celle des jeunes Gardes rouges. Centralité de la question palestinienne Cette radicalisation à gauche était en germe depuis le milieu des années 19603. Au Liban, une « nouvelle gauche » éclot dès 1965. Avec la défaite de 1967, la dynamique de radicalisation à gauche s’emballe dans l’ensemble du monde arabe. Mais la défaite arabe de juin 1967 amène les membres du MNA à une profonde révision stratégique. De Tunis à Aden Les nouvelles gauches, enfin, essaiment au Maghreb.

La Turquie fille de la guerre Recensé : Odile Moreau, La Turquie dans la Grande Guerre, de l’Empire ottoman à la République de Turquie, Paris, SOTECA, 2016, 284 p., 25 €. En ces temps de commémoration du centenaire du premier conflit mondial, l’ouvrage de l’historienne Odile Moreau sur la Turquie pendant la Grande Guerre intéressera tous ceux qui regrettent que le front d’Orient ait été trop souvent considéré comme un théâtre secondaire d’opérations périphériques, alors même que s’y nouait une série d‘enjeux stratégiques dont l’importance a été brutalement redécouverte, ces dernières années. Mais cette contribution ne laissera pas insensibles non plus les observateurs assidus de la Turquie contemporaine, souvent secouée, dans la période récente, par des débats et des polémiques historiques concernant la Première Guerre mondiale et ses conséquences. L’entrée en guerre de l’Empire ottoman revisitée De la guerre d’influence à la guerre totale De l’Empire ottoman à la République de Turquie

96 | 2014 Le monde romain de 70 av. J.-C à 73 apr. J.-C Sous la direction de Sylvie Crogier-Pétrequin La domination étatique en Turquie et dans l’Empire ottoman | Politika Feroz Ahmad, The Making of Modern Turkey, Londres, Routledge, 1993. Antonis Anastasopoulos (dir.), Political Initiatives « from the bottom up » in the Ottoman Empire [Actes des Halcyon Days in Crete VII, 9-11 janvier 2009], Réthymnon, Crete University Press, 2012. Yiğit Akın, « Reconsidering state, party and society in early republican Turkey : politics of petitioning », International Journal of Middle East Studies, vol. 39, n° 3, 2007, p. 435-457. Catherine Alexander, Personal States. Marc Aymes, « Provincialiser l'empire », Annales. Jean-François Bayart, L’État en Afrique. Niyazi Berkes, The Development of Secularism in Turkey, Montreal, McGill University Press, 1964. Olivier Bouquet, « Faut-il encore parler de modernisation ottomane ? Hamit Bozarslan, « Le phénomène milicien : une composante de la violence politique en Turquie des années 70 », Turcica, n° 31, 1999, p. 185-244. Nathalie Clayer, « Un laiklik imposé ou négocié ? Benoît Fliche, « Éléments pour une trichologie turque », in M.

Chronologie de la Rome Antique NAISSANCE DE ROME (vers -900 à -753) -900 Installation des Étrusques en Italie. Naissance de Romulus et Remus, abandonnés sur le Tibre, recueilli et élevés par une louve. -814 Création de Carthage par les Phéniciens. FONDATION LÉGENDAIRE DE ROME (-753 à -616) ROMULUS (-753 à -717) -753 Fondation légendaire de Rome et assassinat de Remus par Romulus. -750 Présence d’habitations sur le site de Rome. -740 Fondation d’une colonie grecque à Cumes (Italie). -733 Fondation d’une colonie grecque à Syracuse (Sicile). Numa POMPILIUS (-715 à -673) Fondation du temple de Janus. Tullus HOSTILIUS (-673 à -641) Guerre contre les Sabins. Ancus MARTIUS (-641 à -616) DOMINATION ÉTRUSQUE (-616 à -509) TARQUIN l’Ancien (-616 à -579) -616 Lucius Tarquinus est élu roi. -600 Naissance (historique) de la ville de Rome. -598 Fondation Marseille par les Grecs (Phocéens). -579 Assassinat de Tarquin par des descendants d’Ancus Martius. Servius TULLIUS (-578 à -534) -540 Les Étrusques s’allient aux Carthaginois contre les Phocéens.

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