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École de Francfort

École de Francfort
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Parmi ses premiers membres, on compte Max Horkheimer (1895-1973), qui fut le directeur de l'Institut à partir de 1930, son collègue Theodor W. Adorno (1903-1969) avec qui il écrira après-guerre La Dialectique de la raison, sorte de critique de la société de consommation, Erich Fromm (1900-1980), considéré comme l'un des fondateurs du freudo-marxisme et qui mêla psychanalyse et sociologie quantitative, Walter Benjamin (1892-1940), écartelé entre ses influences messianiques hébraïques et un marxisme inspiré de Lukács (1895-1971), ou encore le juriste, davantage social-démocrate, Franz Neumann (1900-1954). L'arrivée d'Hitler au pouvoir contraint l'Institut à fermer ses portes et ses membres, dispersés, à l'exil. Une partie d'entre eux, notamment Horkheimer, Adorno et Marcuse (1898-1979) iront aux États-Unis, où ils rouvriront l'Institut à New York. Définition[modifier | modifier le code] Émergence (1923-1933)[modifier | modifier le code] Related:  Philosophes - psychanalystes (H)Philo

Max Horkheimer Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Max Horkheimer (né le 14 février 1895 et mort le 7 juillet 1973) est un philosophe et un sociologue allemand, connu pour être le directeur de l'Institut de recherche sociale (Institut für Sozialforschung) origine de la célèbre École de Francfort de 1930 à 1969, et un des fondateurs de la théorie critique (Kritische Theorie). Biographie[modifier | modifier le code] Horkheimer, qui était issu d'une riche famille industrielle juive, a obtenu l'équivalent du baccalauréat à Munich en 1919. De 1919 à 1922, il étudie à Munich, Francfort et Freiburg. En 1922, il passe un doctorat à Francfort et devient pour trois ans l'assistant de Hans Cornelius. En 1930, il devient le professeur titulaire pour la philosophie sociale à l'Université de Francfort. Extrait d'une lettre de Walter Benjamin a Max Horkheimer lors de son internement au camps de Vernuche, 30 november 1939 Avec les philosophes Theodor W. (Zs. mit Theodor W. Sur les autres projets Wikimedia :

When Michel Foucault Tripped on Acid in Death Valley and Called It "The Greatest Experience of My Life" (1975) Image by Nemomain, via Wikimedia Commons French theorist Michel Foucault rose to international prominence with his critical histories—or “archaeologies”—of scientific knowledge and technocratic power. His first book, Madness and Civilization, described the Enlightenment-era creation of insanity as a category set apart from reason, which enabled those labeled mad to be subjected to painful, invasive treatments and lose their freedom and agency during a period he called “the Great Confinement.” A follow-up, The Birth of the Clinic, appeared in 1963, introducing the notion of the “medical gaze,” a cold, probing ideological instrument that dehumanizes patients and allows people to be made into objects of experimentation. But Foucault also insisted that in all relations of power, “there is necessarily the possibility of resistance.” We went to Zabriskie Point to see Venus appear. The desert acid trip, Wade says, changed Foucault permanently, for the better. Related Content:

Max Weber Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Weber. Max Weber Max Weber en 1894 Max Weber, né le et mort le , est un économiste et sociologue allemand[1], Il est l'un des fondateurs de la sociologie moderne et l'un des premiers à avoir pensé la modernité d'un point de vue critique. On lui doit une analyse de la bureaucratie, forme d'organisation sociale. Outre son travail de recherche, Weber s'est engagé dans l'action politique. Introduction[modifier | modifier le code] Max Weber est considéré comme le fondateur de la sociologie compréhensive. L'œuvre de Weber est dominée par une recherche sur la rationalité et, plus spécifiquement, sur le processus de rationalisation de l'action pratique comme caractéristique propre de la modernité en Occident. « Ce qui importe donc, en premier lieu, c'est de reconnaître et d'expliquer dans sa genèse la particularité du rationalisme occidental […]. Réception de son œuvre[modifier | modifier le code]

Theodor W. Adorno Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Adorno. Theodor W. Adorno Theodor W. En tant que philosophe, il est avec Herbert Marcuse et Max Horkheimer l'un des principaux représentants de l'École de Francfort, au sein de laquelle a été élaborée la Théorie critique. En tant que musicien et musicologue, il est représentant de la seconde école de Vienne et théoricien de la Nouvelle Musique. Et c'est en tant que philosophe (esthétique), sociologue, musicologue et musicien qu'il introduit avec Max Horkheimer la notion interdisciplinaire d'industrie culturelle, première traduction en français du titre de l'essai fondateur Kulturindustrie dans La Dialectique de la raison. Nom et origine[modifier | modifier le code] Timbre pour le 100e anniversaire de la naissance de Theodor W. L'enfant est baptisé suivant le rite catholique et sa mère joint au patronyme Wiesengrund son propre nom Adorno. Un autre pseudonyme dans le cercle familial est Archibald Bauchschleifer.

Herbert Marcuse Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Herbert Marcuse, en 1955. Herbert Marcuse, né le à Berlin et mort le à Starnberg (Bavière), est un philosophe, sociologue marxiste, américain d'origine allemande, membre de l'École de Francfort avec Theodor Adorno et Max Horkheimer. Carrière[modifier | modifier le code] Fils aîné d'une famille juive aisée, assimilée et installée à Berlin, il est appelé sous les drapeaux dans la Reichswehr après son Abitur (équivalent du baccalauréat français). C'est en 1932 que Marcuse entre pour la première fois en contact avec l'Institut de Recherche sociale de Francfort. Dès 1951, il enseigne dans diverses universités américaines. Sa pensée est fortement inspirée de la lecture de Marx et de Freud : elle est, par bien des aspects, beaucoup plus profonde et plus radicale que celle d'Erich Fromm, dont elle relève certaines insuffisances. En 2003, les cendres de Marcuse sont apportées à Berlin pour être enterrées près de la tombe de Hegel.

Holisme Holisme (du grec ancien ὅλος / hólos signifiant « entier ») est un néologisme forgé en 1926 par l'homme d'État sud-africain Jan Christiaan Smuts pour son ouvrage Holism and Evolution[1]. Selon son auteur, le holisme est « la tendance dans la nature à constituer des ensembles qui sont supérieurs à la somme de leurs parties, au travers de l'évolution créatrice[1] ». Le holisme se définit donc globalement par la pensée qui tend à expliquer un phénomène comme étant un ensemble indivisible, la simple somme de ses parties ne suffisant pas à le définir. Différentes acceptions[modifier | modifier le code] Histoire[modifier | modifier le code] Antiquité[modifier | modifier le code] XXe siècle[modifier | modifier le code] Holisme est un terme nouveau introduit dans les années 1920. Jan Christiaan Smuts[modifier | modifier le code] Le holisme de J. « Smuts a espéré que le holisme pourrait reconstituer l'unité entre Weltanschauung[6] et science[7]. » Domaines d'application[modifier | modifier le code]

Erich Fromm Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Erich Fromm Erich Fromm, né à Francfort le 23 mars 1900 et mort à Locarno le 18 mars 1980, est un psychanalyste humaniste américain d'origine juive allemande. Il est avec Adorno, Herbert Marcuse et d'autres, un des premiers représentants de l'École de Francfort. Il a greffé, d'une façon critique et originale qui lui est propre, la thèse freudienne sur la réalité sociale qui s'est fait jour dans l'après-guerre. Par ailleurs, Erich Fromm fut l'un des premiers penseurs du XXe siècle à parler de l'idée d'un revenu de base inconditionnel[1]. L'homme et son œuvre[modifier | modifier le code] Erich Fromm est né à Francfort le 23 mars 1900. Erich Fromm est un psychanalyste analysé par Frieda Fromm-Reichmann (qui allait devenir sa femme) puis Hanns Sachs. Devenu psychanalyste américain installé en 1934, ses textes persillés de nombreuses références bibliques et ses citations tirées des romantiques allemands témoignent de ses origines juives allemandes.

Théorème d'impossibilité d'Arrow Le théorème d'impossibilité d'Arrow, également appelé « paradoxe d'Arrow » (du nom de l'économiste américain Kenneth Arrow), est une confirmation mathématique, dans certaines conditions précises, du paradoxe soulevé et décrit dès 1785 par Nicolas de Condorcet. Supposons que chaque électeur ne puisse exprimer son opinion que de manière qualitative, en indiquant comment il classe les unes par rapport aux autres les options envisagées. Entre deux options, l'électeur indique celle qu'il préfère ou s'il est indifférent entre les deux, par contre il ne peut pas exprimer l'intensité de sa préférence. Dans ce cadre, il n'existe pas de processus de choix social indiscutable, qui permette d'exprimer une hiérarchie des préférences cohérente[1] pour une collectivité à partir de l'agrégation des préférences individuelles exprimées par chacun des membres de cette même collectivité. Origine[modifier | modifier le code] Le précurseur : Nicolas de Condorcet[modifier | modifier le code] 1er 10 2e 9 3e 6 4e 5

Individualisme méthodologique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'individualisme méthodologique est un paradigme de sciences sociales, selon lequel les phénomènes collectifs peuvent (et doivent) être décrits et expliqués à partir des propriétés et des actions des individus et de leurs interactions mutuelles (approche ascendante). Cette approche s'oppose au holisme, selon lequel les propriétés des individus ne se comprennent pas sans faire appel aux propriétés de l'ensemble auquel ils appartiennent (approche descendante). L'individualisme méthodologique ne doit pas être confondu avec l'individualisme en tant que conception morale et politique : il ne comporte aucune hypothèse ou prescription concernant les motivations ou les actions des individus. Il se contente d'affirmer que les individus sont les seuls organes moteurs des entités collectives, et qu'on peut toujours reconstruire une propriété collective à partir de propriétés individuelles. Définition[modifier | modifier le code] Portail de la sociologie

Jürgen Habermas Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Jürgen Habermas Philosophe et sociologue XXe siècle Jürgen Habermas (, Düsseldorf) est un théoricien allemand en philosophie et en sciences sociales. Habermas considère « la réconciliation de la modernité qui se divise d’elle-même[1] » comme le motif de son œuvre monumentale. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse et études[modifier | modifier le code] Habermas voit le jour à Düsseldorf, mais grandit à Gummersbach, une petite ville située tout près, où son père, Ernst Habermas, était secrétaire général du bureau urbain de la chambre de commerce et d’industrie de Cologne. Entre 1949 et 1954, Habermas fait des études aux universités de Göttingen (1949-50), de Zürich (1950-51) et de Bonn (1951-54). En 1953, Habermas accomplit son premier coup d’éclat en rédigeant, dans le Journal universel de Francfort, une critique de l’Introduction à la métaphysique de Heidegger, parue la même année. Théorie[modifier | modifier le code]

Adam Ferguson Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Ferguson. Adam Ferguson Il est surtout connu pour son ouvrage publié en 1767 Essai sur l'Histoire de la Société civile. Biographie[modifier | modifier le code] Adam Ferguson est né en 1723 au pied des Highlands, dans une partie pauvre et traditionnelle de l’Écosse[1]. Il quitte ses fonctions en 1754 et revient à Édimbourg[1]. Grâce à ses amis John Homme et David Hume, il est nommé à la chaire de philosophie naturelle de l'université d’Édimbourg en juillet 1759. Essai sur l'histoire de la société civile[modifier | modifier le code] Dans ce livre, il développe une théorie de la sociabilité qui s'oppose à celles développées par les philosophes Thomas Hobbes et Jean-Jacques Rousseau, tout en étant critique de celles développées par David Hume et Adam Smith. Œuvre[modifier | modifier le code] En anglais[modifier | modifier le code] Traductions[modifier | modifier le code] Essai sur l'histoire de la société civile, 1767.

Computationnalisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le computationnalisme est une théorie fonctionnaliste en philosophie de l'esprit qui, pour des raisons méthodologiques, conçoit l'esprit comme un système de traitement de l'information et compare la pensée à un calcul (en anglais, computation[1]) et, plus précisément, à l'application d'un système de règles. Par computationnalisme, on entend la théorie développée en particulier par Hilary Putnam et Jerry Fodor[2], et non le cognitivisme en général. Le terme a été proposé par Hilary Putnam en 1961, et développé par Jerry Fodor dans les années 1960 et 1970[2]. Cette approche a été popularisée dans les années 1980, en partie parce qu'elle répondait à la conception chomskyenne du langage comme application de règles, et aussi parce que ce modèle computationnaliste était présupposé, selon Fodor, par les sciences cognitives et les recherches sur l'intelligence artificielle. La théorie fonctionnaliste comporte ainsi trois types de spécifications :

Serge Tisseron

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