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L'impunité des hommes célèbres.

L'impunité des hommes célèbres.
ATTENTION : TW violences conjugales et viol. Un nouvel article sur un sujet qui me tenait particulièrement à coeur (si vous me suivez sur Twitter vous m'avez probablement vu pété les plombs quelques fois sur ça), j'ai vraiment pris le temps parce que je voulais faire quelque chose de bien mais aussi parce que c'était pas facile de se farcir tous ces articles plus affreux les uns que les autres par ce qu'ils relataient ou les propos des journalistes qui sont plus prompts que l'éclair à défendre ou diminuer les crimes de ces chers messieurs. URG. J'espère que c'était ok à lire, désolée il y a beaucoup de textes mais c'est dur de mettre ce sujet là en image, parfois. Tout un tas de liens sur le sujet :- La vidéo de Laci Green sur les "fausses" accusations de viol - Un très bon article de Brain Magazine sur le sujet et un article de Diglee en réaction. - Un autre article sur le même sujet, qui aborde aussi l'affaire Baupin, sur le HuffPost. - Une liste de mecs célèbres abuseurs (en anglais)

C'est violent d'être ramené à une paire de seins, surtout quand on a 15 ou 16 ans Je suis en désaccord profond C'est un message qui passe facilement ; c'est vrai, de quoi se plaint cette Jennifer ? Elle devrait savoir à quoi elle s'expose, non ? Elle devrait "assumer" les commentaires sur son physique, non ? Ce n'est pas bien grave en plus. Et quoi, même si elle était nue, on ne pourrait rien dire ? Le message qu'on envoie à des jeunes filles, de 15-16 ans environ via ce poster, c'est que c'est leur faute si on les traite mal. C'est l'agresseur qui est coupable, pas la victime. Salope ou coincée Cependant, quand bien même elle aurait vu sa photo et se serait dit : "Waow je suis sexy là-dessus", elle en a le droit. Comment s'y retrouver entre les figures méprisées de la coincée et la salope ? Une mentalité nauséabonde Le message qu'on envoie à des jeunes garçons de 15-16 ans est donc le suivant : ils ont le droit, et même le droit justifié, presque bienfaiteur, de dire leur opinion dans les termes qu'ils souhaitent, sur le comportement des femmes. Yannicke de Stexhe

Les combattantes : sortir des violences faites aux femmes (2/4) : Après le silence Recourir au langage pour renoncer à la violence. Le langage est bien plus qu’une question de langue. Il est l’outil indispensable et nécessaire. Une série documentaire de Johanna Bedeau, réalisée par Marie-Laure Ciboulet La violence provoque chez les femmes et les enfants qui en sont les témoins, des traumatismes profonds. Un service d’urgence médico-judicaire de Marne-la-Vallée encadré par le Dr Marc où l’on recueille les premières preuves attendues par la police, une équipe qui informe et rassure en parallèle les victimes et une psychiatre fondatrice de l'association Mémoire traumatique et victimologie qui redonne goût à la vie dans son cabinet de la région parisienne. A chaque étape, ces praticiens luttent contre les violences faites aux femmes par la force des mots. Avec : "L’écoute de la parole de la victime, c’est le premier moment de reconnaissance."" Pour aller plus loin :

Violences : pour un Européen sur quatre, le viol est parfois "justifié" par Ambre Deharo Les chiffres sont terrifiants. Selon les résultats d'une étude commandée par la Commission européenne sur les violences liées au genre et publiée le 30 novembre, 27 % des Européens estiment qu'un viol peut se justifier dans certaines circonstances. Soit plus d'un Européen sur quatre. Qui plus, selon cette même étude, menée auprès de 27.000 citoyens européens, près d'une personne sur cinq (17 %) pense également que les violences envers les femmes sont souvent provoquées... par les victimes. En effet, selon les conclusions du rapport, près de 22 % des personnes interrogées au sein de l'Union européenne pense que les femmes inventent, voire exagèrent lorsqu'elles relatent les accusations de mauvais traitement ou de viol qu'elles ont subi. Un viol justifié ? Quelles situations pourraient donc bien "justifier" le viol d'une femme ? La position de la France Concernant la patrie de Marianne, ces résultats ne sont pas les premiers de la sorte à ressortir.

Est-ce qu’on a raison de parler de « culture » du viol au Québec? – CmscMonde depuis 2015 (Source de l’image: capture d’écran de LaPresse.ca) Les élèves du groupe 52 ont choisi de se questionner sur le nom donné à ces mouvements contre les agressions sexuelles. Pourquoi le mot Culture? Qu’est-ce que ça implique? Est-ce vraiment nécessaire d’utiliser ce terme? Pour mieux se questionner, commenter, débattre ou s’informer, voici quelques références préalables: Suivez la participation des élèves du cours Monde contemporain dans la section des commentaires! J'aime : J'aime chargement…

Impardonnable : un court-métrage glaçant sur les violences conjugales Lorsqu'on pense aux violences conjugales, on a tendance à avoir un sacré paquet de clichés dans la tête : ça n'arrive qu'aux autres, aux personnes "à problèmes", dans les milieux défavorisés, en présence d'alcool ou de substances illicites... Bref, ça semble assez lointain. Mais la réalité, c'est que ça peut tomber sur n'importe qui, à n'importe quel moment. Nous sommes toutes susceptibles d'y être confrontées un jour - et nombreuses sont celles qui ont la capacité d'infliger de tels traitements à leurs proches aussi, quoiqu'ils en disent aujourd'hui. Ce court-métrage, intitulé "Impardonnable" et réalisé par Nicolas Doretti, nous rappelle cette terrifiante réalité. Dans ce film, on découvre une histoire d'amour narrée par un homme, à travers ses yeux. Mais la vérité est toute autre, et la découverte fait mal.

Harcèlement sexuel : non, nous ne « passerons pas à autre chose » A ceux que le mouvement #metoo ennuie, la chroniqueuse de « La Matinale du Monde » Maïa Mazaurette répond : nous ne nous arrêterons pas. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Maïa Mazaurette Voici vingt-trois jours que vous entendez parler de #metoo, #moiaussi et #balancetonporc. Les révélations continuent, pas pour le plaisir, encore moins par goût pour le bavardage. Le mouvement s’étend parce que les femmes n’ont pas fini de parler, parce qu’il faut parfois du temps pour se décider, parce que nous nous étions habituées au confort du silence. Nous n’avons pas fini le grand déballage et, pourtant, voici vingt-deux jours que certains demandent qu’on « passe à autre chose » – un exemple stupéfiant de « manterrupting », ce néologisme décrivant la manie qu’ont les hommes de constamment couper la parole aux femmes. Lire aussi : #moiaussi, #balancetonporc : et après la catharsis en ligne, la mobilisation ? Lire aussi : #metoo ou #balancetonporc, le flot ne s’arrêtera pas Aveuglements sélectifs

Violences sexistes et sexuelles : le projet de loi craint, et voilà pourquoi Le 17 octobre 2017, suite à la montée en puissance du mouvement #metoo, le gouvernement a publié un communiqué dans lequel il affirme s’atteler à la question des violences sexistes et sexuelles. Voici les trois axes principaux sur lesquels il propose d’agir : l’instauration d’un âge minimum en-dessous duquel un enfant ou un adolescent serait présumé non-consentant en matière de relation sexuellela sanction des actes de harcèlement de ruel’allongement des délais de prescription pour les crimes sexuels sur mineurs, à 30 ans au lieu de 20 actuellement, à compter de la majorité de la victime 1. L’instauration d’un âge minimum Sur ce point, je vais me contenter de copier-coller la réflexion tenue sur le sujet par l’AFVT (Association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail), puisque je ne pourrais pas faire mieux que de citer des femmes ayant 30 ans d’expérience sur le sujet : 2. Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles cette proposition est une fausse bonne idée. 3.

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