15 trucs pour la communication de crise sur Internet Je sais, les listes en 10 ou 15 points c’est putassier, mais sur Internet et Opinion(s), on en fait. Bon, il se trouve qu’un sujet professionnel m’amène à poser quelques idées sur la gestion de crise sur le web. J’en profite donc pour dresser quelques grands constats et principes qui me semblent pouvoir s’appliquer à la gestion de crise en ligne. 1. Le web ne change rien aux principes universels de la gestion de crise : réactivité, humilité, circonscription, etc. Mais si la crise porte une dimension web spécifique, la cellule de crise doit accueillir un spécialiste du web. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. Quelques lectures pour approfondir ? Vos réactions, compléments, indignations, etc. naturellement bienvenus ;-) Like this: J'aime chargement…
Rédiger un bon communiqué de presse Le communiqué de presse est l'outil le plus utilisé pour informer les rédactions. Il s'agit d'un document de 2 ou 3 pages maximum, envoyé désormais principalement par mail (je vous déconseille d’ailleurs le courrier et encore plus le fax), annonçant un fait novateur : création de société, nomination de dirigeants, mise sur le marché d'un nouveau produit, annonce de résultats financiers, signature d'un important contrat, etc. Il est plus ou moins construit sur le même format (même s'il n'y a pas de règles strictes) et je vous conseille de le suivre assez fidèlement car avec l’habitude, nous développons des réflexes quasi conditionnés pour repérer en un clin d’œil la bonne info de « l’ivraie »… Gardez à l'esprit que, chaque jour, il arrive des centaines de communiqués sur le bureau des journalistes et qu’ils ont bien peu de temps à leur accorder. La forme : N’envoyez jamais vos communiqués par mail en pièce jointe. Le fond Pour terminer, voici un exemple avec quelques commentaires.
Thebault Marc | Pensées, humeurs et techniques de com publique, entre autres … Les tribunaux sous pression du religieux Article paru le 06/06/2008 Faut-il voir le jugement du tribunal de grande instance de Lille comme une concession au « différentialisme » culturel ? Selon l’article 180 du code civil, un mariage peut être annulé si l’un des conjoints estime avoir été induit en erreur sur une « qualité essentielle ». Il ne s’agit pas à proprement parler d’un « accommodement raisonnable » tel qu’on l’entend au Québec ni même d’une concession claire au relativisme culturel comme on peut le redouter en Grande-Bretagne ou en Allemagne. La France est-elle à l’abri de tels dérapages ? La tentation de céder au relativisme culturel est d’autant plus inquiétante que les instances communautaires religieuses de France sont plus que jamais aux mains des religieux réactionnaires. Le Consistoire, créé par Napoléon, ne représente guère plus que les orthodoxes. Quant au Conseil français du culte musulman, le bilan n’est guère plus glorieux. Caroline Fourest Like this: J'aime chargement…
Laïcité : La clarification est un combat Il est toujours plus difficile de dire à ses amis qu’ils se trompent qu’à ses ennemis. J’en ai fait expérience en dénonçant dans un livre la « Tentation obscurantiste » d’une certaine gauche. Depuis 2001, une certaine gauche tiers-mondiste confond volontiers la libre critique de la religion musulmane (ses excès intégristes, sexistes ou homophobes) avec du racisme sous prétexte d’ « islamophobie » ambiante. Cette dérive est à l’œuvre dans des organisations comme la LDH et le MRAP. Aujourd’hui toutefois, il me semble qu’une autre dérive réponde à cette dérive-là. De quoi s’agit-il ? Connaissant le travail de sape qu’ils ont mené pour empoisonner ce débat, je n’aurais pas aimé devoir figurer sur les bancs de ce procès aux côtés du MRAP et de la LDH. Nos amis de Riposte laïque ont choisi de soutenir « sans aucunes réserves » l’attitude de Fanny face au MRAP et à la LDH. L’école publique est un lieu de formation des consciences et d’éducation à la citoyenneté. Caroline Fourest Like this:
Loi Carle : les factures commencent à tomber Adoptée par le Parlement le 28 septembre 2009, la loi Carle impose les communes une dépense nouvelle : le versement d’une somme forfaitaire pour chaque enfant inscrit dans une école élémentaire privée en dehors du territoire de la commune. L’organisation de « l'enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l'Etat ». Ce principe est inscrit dans le préambule de la Constitution. Pour ce qui est des écoles publiques, ce sont les communes qui assurent leur financement, depuis la loi Guizot de 1833 puis les lois Ferry-Goblet de 1882-1886. Les établissements d’enseignement privés fonctionnent sur la base d’initiatives privées et relèvent de la liberté d’enseignement. La loi Carle, modifiant l’article L. 442-5-1 du Code de l’Education, crée une nouvelle obligation de financement. De plus, quand il s’agit de privé, le maire n’est donc pas autorisé à donner (ou à refuser) son accord !
Loi Carle : 500 millions d'euros des maires à l'école privée | R Les députés ont d’entériné le 28 septembre un texte modifiant le financement des écoles privées. Dans un sens plus que contestable : les municipalités seront désormais tenues de financer des écoles privées d’autres communes, si leurs résidents ont choisi d’y scolariser leurs enfants. Dans quatre cas bien spécifiés : lorsque les parents peuvent prouver que la capacité d’accueil de la commune de résidence est insuffisante, pour des raisons médicales, en cas d’« obligations professionnelles » des parents, ou encore lorsqu’un frère ou une soeur de l’enfant est déjà scolarisé hors de la commune. 5400 écoles sont concernées. Ce nouveau texte entend préciser un article de la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales. « A enseignement privé, fonds privés » Les groupes socialiste, radical et citoyen (SRC) et de la gauche démocrate et républicaine (GDR, PC et Verts) se mobilisent contre. De l’esprit du service public à la logique de concurrence En partenariat avec :
La proposition de loi Carle, adoptée le 10 décembre 2008 par le Une vive inquiétude est en train de naître dans le milieu éducatif. Initialement prévue le 15 puis le 18 juin, la proposition de loi Carle, déjà adoptée par le Sénat le 10 décembre 2008, passera à l’Assemblée à la fin du mois. Le texte, qui vise à clarifier les responsabilités des communes concernant le financement des écoles élémentaires privées, prévoit « la parité de financement entre les écoles élémentaires publiques et privées sous contrat lorsqu’elles accueillent des élèves scolarisés hors de leur commune de résidence ». Tout est parti de l’ « article 89 » de la loi du 13 août 2004, goutte d’eau qui, voici cinq ans, fit déborder le vase des rancœurs toujours vivaces, d’une guerre scolaire public-privé jamais enterrée. En réalité, derrière l’article 89 se cachait, ni plus ni moins, la tentative discrète d’instaurer en France, le « chèque éducation », cher aux ultra-libéraux anglo-saxons. Vive l’esprit d’entreprise ! © Nardo « Eviter une logique de ghettoïsation »
Le projet de loi Carle sur le financement des écoles privées rep Après 9 mois de gestation dans les tuyaux de l’appareil législatif, le projet de loi Carle, qui avait été voté au Sénat le 10 décembre 2008, passera ce lundi 28 septembre 2009, devant l’Assemblée Nationale, après moult reports fleurant bon l’esquive sournoise du débat public. Avec ce projet de loi, une nouvelle étape, cruciale, va peut-être être franchie, dans le détournement des principes qui fondent le service public laïque de l’enseignement, mené par le gouvernement. Derrière la loi Carle en effet, se cache l’introduction subreptice et inédite en France, d’un chèque éducation pour les écoles privées, sur un air néo-libéral impatient de faire rimer éducation et consommation. Une entorse dangereuse aux principes républicains, qui depuis Jules Ferry, ont consacré le lien consubstantiel entre la Commune et son Ecole publique. Un pactole de 400 millions d’euros Une loi que la Pologne l’Italie ou le Portugal pourraient nous envier Public et privé sur un pied d’égalité