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240. Alibert: "Nénufar" (1931)

240. Alibert: "Nénufar" (1931)
Inauguration de l'exposition coloniale devant le musée permanent des Colonies. Le bas-relief extérieur du bâtiment propose sur 1130 mètres carrés, une mise en image de l'apport économique des colonies à la mère patrie. Un édifice à lire comme "une page du grand livre des colonies." Le 6 mai 1931, le président de la République Gaston Doumergue, accompagné du maréchal Lyautey et de Paul Reynaud, ministre des colonies, inaugure l'exposition coloniale de Paris, installée au bois de Vincennes. L'empire colonial français sur une peinture de propagande coloniale de Milleret (1931). A l'origine, c'est au sein des expositions universelles que sont présentés des pavillons consacrés aux colonies. * Un gigantesque luna-park. Vue aérienne de l'exposition coloniale organisée à Vincennes en 1931. L'exposition s'étend sur 110 ha autour du lac Daumesnil. Caricature évoquant le “fardeau de l'homme blanc”.Parmi les raisons principales invoquées pour justifier la colonisation se trouve le “devoir moral”.

L'Exposition coloniale de 1931 à Vincennes - Jalons pour l'histoire du temps présent A partir de la fin du XIXe siècle, la IIIe République ne cesse de multiplier les initiatives pour convaincre les Français de l'intérêt politique, économique et social de l'empire colonial. Lors de l'Exposition universelle de 1889, une cité exotique est par exemple édifiée sur le Champ-de-Mars, avec un pavillon célébrant les colonies et protectorats français. Progressivement, des manifestations spécifiques, ayant pour unique objet l'Empire colonial, sont organisées, comme par exemple à Marseille en 1906. Un "Comité national des expositions coloniales en France, aux colonies et à l'étranger" prévoit d'organiser régulièrement ce genre d'expositions. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, Paris revendique le soin de préparer une exposition à dimension internationale. L'Exposition est un véritable succès : plus de 8 millions de visiteurs se pressent dans les allées du bois de Vincennes, certains revenants plusieurs fois (30 millions de billets vendus).

François Bouée, L'Inde britannique ou « le joyau de la Couronne » C'est au début du XVIIe siècle sous les auspices de l'East India Company que débute l'histoire de l'Inde britannique qui se terminera en 1947 avec l'indépendance de l'Inde. Claude Markovits, chercheur au centre d'étude de l'Inde et de l'Asie du Sud du CNRS, nous introduit dans cet épisode de l'histoire indienne qui est encore aujourd'hui un objet de controverses et de débats. Si sur le plan culturel, linguistique et intellectuel le rapprochement des deux pays eut des effets positifs, il n'en fut pas de même pour les décisions économiques et politiques prises par les Britanniques. Naissance de l'Inde britannique (1600-1858) Les origines de l'Inde britannique remontent à 1600, à la fondation à Londres d'une compagnie de commerce dotée d'une charte royale, connue sous le nom de l'« East India Company », ayant le monopole du commerce entre l'Angleterre et l'Asie. Apogée et déclin de l'Inde britannique (1858-1947) L'héritage de l'Inde britannique

Ressources pédagogiques: Musée de la Civilisation Pour vous accompagner dans votre enseignement et dans la création de situations d’apprentissage et de projets éducatifs culturels et scientifiques, le Musée de la civilisation vous offre un ensemble d’outils. Jeux éducatifs et expositions virtuelles Pour revivre une visite appréciée, pour préparer un dossier de recherche, pour amorcer la réflexion sur un sujet, plusieurs expositions et jeux éducatifs virtuels vous sont proposés. Consultez les jeux et les expositions virtuelles développées par le Musée de la civilisation. Par exemple, pour aborder de façon ludique une foule de sujets liés au patrimoine et à l’histoire du Québec : Le jeu du mandarin Le jeu du mandarin vise à faire saisir les aspects particuliers de l’écriture idéographique et idéo-phonographique par l’intermédiaire de l’écriture chinoise. Le jeu du commerce triangulaire Ce jeu permet aux élèves de se familiariser avec le commerce triangulaire mis sur pied par Jean Talon, sous le Régime français. Michel Tremblay m'inspire Élèves

La propagande coloniale dans les années 1930 Contexte historique 1931, l’aboutissement d’un projet grandiose La tradition des expositions coloniales s’enracine dans la première moitié du XIXe siècle. Analyse des images La Plus grande France « Le but essentiel de l’Exposition est de donner aux Français conscience de leur Empire ». Interprétation La portée du message colonial Ouvrage grandiose de la propagande coloniale dans la métropole, l’Exposition de 1931 peut être considérée comme l’un des évènements majeurs de l’entre-deux-guerres qui égala, par son prestige, l’Exposition Universelle de 1900.

L'Afrique a une histoire - Catherine Coquery-Vidrovitch, article Histoire L’Afrique, continent d’origine de l’espèce humaine, a toujours été connectée au reste du globe. Elle lui a fourni l’or, la main-d’œuvre et les matières premières nécessaires aux mondialisations successives. Prenant le contre-pied de stéréotypes que l’on peut encore entendre ou lire, il faut rappeler que parmi celle de tous les continents, l’histoire de l’Afrique, « berceau de l’humanité », est de loin la plus ancienne. Et que les Africains peuvent se revendiquer, autant que les Européens, de l’héritage de l’Égypte pharaonique, apparue vers 4000 avant notre ère. Ajoutons que l’Afrique subsaharienne a eu des contacts avec le reste du monde dès cette époque, sauf avec… les Européens. Ceux-ci ne l’ont « découverte » qu’au XVe siècle ! L’or africain nourrissait le commerce mondial Déjà avant l’islam, les Arabes parcourent les côtes longeant l’océan Indien, où la culture et la langue swahilies (de la famille linguistique bantoue, métissée de persan puis d’arabe) sont enracinées au XIIe siècle.

Mémoire et histoire - Ressources pour l'enseignement de l'histoire des esclavages et de leurs abolitions L'École a un rôle essentiel à jouer dans l'enseignement de l'histoire et la transmission de la mémoire auprès des enfants et des jeunes. La traite et l'esclavage sont reconnus comme crimes contre l'humanité par la loi du 21 mai 2001. Dans le cadre défini par le socle commun de connaissances et de compétences, le thème des esclavages et de leurs abolitions est inscrit aux deux niveaux de la scolarité obligatoire, primaire et collège. Remarques Plusieurs aspects de la thématique n'ont pas encore suffisamment suscité la production de ressources pédagogiques utilisables par les enseignants. de l'esclavage antique, médiéval et « contemporain » ;des dimensions africaines de l'esclavage en Afrique noire précoloniale. En outre, certains types d'ouvrages traitant de cette thématique sont encore trop peu nombreux. des œuvres philosophiques et littéraires (hormis des ouvrages, romancés ou en partie fictionnels destinés aux enfants) ;des ouvrages pédagogiques destinés à l'enseignement primaire.

122. "La Tonkinoise" (1906) Depuis "La casquette du père Bugeaud", la chanson coloniale a fait son entrée dans la culture populaire, grâce à l'école en particulier. Mais au début du XXème siècle, la chanson coloniale ne célèbre plus la conquête, elle véhicule l'exotisme, l'érotisme, souvent sur un mode comique qui n'hésite pas à verser dans le racisme. "hésitant entre aventure, érotisme et racisme, coups de clairon et nostalgie, à l'heure, à l'heure exacte où la chanson, ce vieux fleuron des cultures populaires gauloises, se faisait industrie, spectacle, rêve et distraction à vocation européenne et mondiale" (J. Pour replacer cette chanson dans le contexte de l'époque, voyez cet entretien que nous avait accordé l'historien Pascal Blanchard sur la culture coloniale dans la France républicaine : La culture coloniale dans la France républlicaineenvoyé par augris On retrouve cette idée dans "La Tonkinoise" même si la relation évoquée ne semble pas devoir durer. Pour qu'j'finisse mon serviceAu Tonkin je suis partiAh !

La thèse du « génocide indien » : guerre de position entre science et mémoire 1Depuis les années 1960, et plus encore depuis les commémorations du 5e centenaire de la découverte de l’Amérique, les médias se font régulièrement l’écho de la disparition tragique des peuples amérindiens. Les témoignages et les revendications évoquent les guerres, les violations et les pillages, les déplacements de populations, leur paupérisation, leur réduction en esclavage et leur embrigadement culturel. L’ensemble des exactions est occasionnellement résumé par l’expression, devenue courante avec la Shoah puis plus récemment avec la guerre en ex–Yougoslavie et la tragédie du Rwanda, de génocide – en l’occurrence génocide indien. L’expression peut présenter, entre autres avantages apparents, celui d’être à la fois grave et précisément connotée, et d’apporter, de la part de l’utilisateur, la garantie d’une connaissance scientifique fondée et définitive du sujet. 2Mais peut-on en être totalement assuré ? 1 (...) 2 Des auteurs également.

Les pavillons éphémères de l'Exposition coloniale Contexte historique Une visite à l’Exposition coloniale de 1931 Les divers documents réunis permettent de découvrir trois pavillons d’aspect monumental élevés à l’occasion de l’Exposition Coloniale de 1931. On a aujourd’hui peine à croire que ces architectures prenaient place dans l’est parisien, tout au long d’un parcours développé autour du Lac Daumesnil, à l’orée du Bois de Vincennes. Le tracé de l’exposition comportait plusieurs grandes avenues où étaient réunis, côte à côte, ces grands pavillons de nature variée. Analyse des images Un gigantisme digne des Expositions Universelles La grandiloquence des reconstitutions s’inscrit dans la lignée des mises en scène proposées dans les expositions universelles et internationales organisées à Paris depuis le XIXe siècle. Interprétation La mise en scène coloniale : une idéologie L’exaltation du monde colonial avait toujours eu une large place dans les Expositions Universelles parisiennes, notamment en 1867 puis en 1900.

L'Exposition coloniale de 1931 : mythe républicain ou mythe impérial (Charles-Robert Ageron) L'Exposition coloniale de 1931 Mythe républicain ou mythe impérial ? Charles-Robert AGERON Voici plus de vingt ans que l'Homme blanc a déposé partout dans le monde le «fardeau colonial» dont parlait Kipling ; partout il reste pourtant fustigé, parfois condamné pour crime contre l'humanité. Et pourtant quel écolier de jadis ne se souvient d'avoir appris dans les manuels de l'école laïque que «l'honneur de la IIIe République est d'avoir constitué à la France un empire qui fait d'elle la seconde puissance coloniale du monde». De quand date cette unanimité troublante ? l'apothéose de l'Empire colonial et l'apogée de l'idée coloniale en France se situeraient, tous deux, dans les années 1930 et 1931. La tradition de L'Exposition coloniale C'est donc rétrospectivement qu'elle a pris valeur de premier monument «colonial» laissé à Paris par une exposition. Amsterdam, 1883 Dès lors la tradition s'imposa dans toutes les expositions de réserver une place aux colonies françaises. de 1913 à 1927 W.B.

Une page remarquable du non moins remarquable blog histgéobox qui se propose de parcours nos programmes en chanson... by abbecordillere Jul 20

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