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Nourrir l’humanité sans détruire de nouvelles forêts

Nourrir l’humanité sans détruire de nouvelles forêts
Selon la FAO, il est possible de produire davantage de denrées sans conquérir de nouvelles terres. L’organisation préconise plutôt d’améliorer les rendements avec des pratiques respectueuses des écosystèmes. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Laetitia Van Eeckhout L’agriculture est la principale cause de déforestation dans le monde ; pourtant il est possible de nourrir l’humanité sans détruire de nouvelles forêts, démontre l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), dans un rapport sur la situation des forêts du monde publié lundi 18 juillet. Entre 1990 et 2015, la superficie forestière mondiale a diminué de 129 millions d’hectares (3,1 %) et compte aujourd’hui un peu moins de 4 milliards d’hectares. Lire aussi : Déforestation : 18 millions d’hectares de forêts perdus en 2014 Maintenir un couvert forestier Lire aussi : Nourrir la planète, le défi de l’Exposition universelle Gestion participative

Loi sur la biodiversité : la France bannit les pesticides tueurs d’abeilles Le Parlement a définitivement adopté, mercredi, un texte en demi-teinte, soumis aux lobbys des chasseurs et des agriculteurs. Entre état d’urgence et loi travail, la biodiversité a finalement réussi à se frayer un chemin au Parlement. Quarante ans après la loi de 1976 sur la protection de la nature, l’Assemblée nationale a définitivement adopté, mercredi 20 juillet dans la soirée, le projet de loi « pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages ». Avec un signal fort : l’interdiction des insecticides « tueurs d’abeilles ». La gestation de la loi aura été laborieuse : le texte, annoncé par le président François Hollande voilà presque quatre ans, a connu pas moins de quatre lectures et de multiples tribulations au cours des deux années de navette entre députés et sénateurs, sur le mode trois pas en avant, deux pas en arrière, un pas de côté. Le résultat est pourtant en demi-teinte. Lire aussi : Barbara Pompili : « Sur la biodiversité, les lobbys sont très présents »

Le village éthiopien qui ne craint plus ni la sécheresse ni l’exode Ce matin, Gidey Kahsay n’a pas grand-chose à faire. Il a passé les derniers jours à ensemencer son champ de blé, et attend désormais que la pluie tombe. Mais si elle n’est pas battante, ou si elle tarde à arroser son terrain, ce ne sera pas grave. Son champ de maïs, à quelques pas, est luxuriant. « Ici, nous n’avons plus besoin d’attendre que l’eau tombe du ciel. Nous faisons nos récoltes trois fois par an… », explique le quinquagénaire. A Abreha We Atsbeha, un village perché à 2 000 mètres d’altitude dans le nord de l’Ethiopie, connu pour abriter l’une des plus anciennes églises rupestres du pays, les 5 000 habitants, tous des fermiers, ne souffrent pas de la sécheresse qui frappe durement le pays depuis plus d’un an, et qui a plongé plus de 10 millions de personnes dans une situation d’insécurité alimentaire. « Nous aussi, nous avons connu la faim, raconte Gidey Kahsay en observant son fils griller des épis de maïs sur du charbon de bois. Métamorphose Comme...

La loi biodiversité définitivement adoptée, les néonicotinoïdes finalement interdits "Malgré les pressions, malgré les tentatives de raboter le texte, les objectifs ont été maintenus", s'est félicitée la secrétaire d'État à la Biodiversité Barbara Pompili, qui a pris le dossier en main lors de son entrée au gouvernement en février. "Sur de très nombreux points, ce texte est un texte de rassemblement. Soyons fiers, fiers des dispositions de ce texte et de notre démocratie qui sait trouver en elle-même les ressorts pour préparer l’avenir." Annoncé par François Hollande en 2012, ce projet de loi, très attendu par les écologistes et les associations de protection de la nature, n'a été présenté qu'au printemps 2014 et n'est arrivé qu'un an plus tard dans l'hémicycle. Quarante ans après la loi de 1976 sur la protection de la nature, l’Assemblée nationale a définitivement adopté, mercredi 20 juillet dans la soirée, le projet de loi "pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages". Les néonicotinoïdes interdits à partir de 2018 Quelques reculs

Une montée en puissance de la RSE au sein des stratégies d’entreprise Publié le vendredi 29 juillet 2016 à 11h19 Le 10ème baromètre annuel de l’opinion des directeurs du développement durable, réalisé par le C3D, montre que la fonction se pérennise dans l’entreprise et irrigue la stratégie. "Le métier de directeur DD a évolué au fil de l’intégration du développement durable dans la stratégie de l’organisation. Il gagne en professionnalisation, en compétences et en visibilité au sein des organisations", notent les auteurs de l’étude. 41 % des directeurs du développement durable sondés sont ainsi rattachés à la présidence, vice-présidence ou à la direction générale et 7 % à la direction de la stratégie. "Le débat sur la RSE s’est déplacé du ‘pourquoi’ au ‘comment’ et les entreprises sont passées de l’obligation de rendre compte à l’accompagnement de la transition dans le but de devenir des organisations plus contributives", a souligné Fabrice Bonnifet, président du C3D et directeur développement durable du groupe Bouygues. Concepcion Alvarez

L’avion solaire Solar Impulse 2 boucle le premier tour du monde aérien sans carburant Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour le | Par Fabien Goubet (Le Temps) Ce n’était ni l’étape la plus longue, ni la plus difficile, encore moins la plus spectaculaire. Pourtant, c’est bien ce dix-septième et dernier vol qui restera dans l’histoire, celui dont le monde se souviendra. Mardi 26 juillet, l’avion solaire Solar Impulse 2 a bouclé le premier tour du monde aérien – près de 40 000 kilomètres – sans la moindre goutte de carburant. Parti du Caire en Egypte samedi, le pilote Bertrand Piccard est arrivé à l’aéroport Al-Bateen d’Abou Dhabi, aux Emirats Arabes Unis, vers 4 heures mardi, après quarante-huit heures de vol. Alors que les organisateurs peinaient à contenir la horde de journalistes et de caméramen qui se rapprochaient dangereusement de la piste, Solar Impulse 2 a entamé son approche finale pour se poser avec la légèreté d’une plume, dans un silence à peine rompu, quelques secondes avant que ses roues touchent le sol, par les couinements de ses hélices. Et maintenant ?

Les énergies vertes feraient gagner plus de 3 points de PIB à la France LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pierre Le Hir Un déploiement massif des énergies vertes en France aurait un impact positif sur la croissance, l’emploi et le pouvoir d’achat des ménages. C’est la conclusion d’une étude prospective de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), rendue publique jeudi 30 juin. Voilà un an, l’établissement public avait fait sensation, avec un rapport qui montrait qu’un mix électrique « 100 % renouvelable » en 2050 était possible dans l’Hexagone, pour un coût comparable à celui d’un bouquet conservant 50 % de nucléaire. Lire aussi : 100 % d’électricité verte en France : pas plus cher que le nucléaire Cette fois, l’Ademe s’est livrée à une évaluation socio-économique d’un tel scénario. Gains de point de PIB Les résultats sont spectaculaires. L’emploi est lui aussi tiré vers le haut, avec « 830 000 à 900 000 emplois supplémentaires » selon les variantes. Autre indicateur au vert : le revenu disponible des ménages.

Accueil des réfugiés : le Canada est débordé (mais pas comme on l’imagine) LE MONDE | • Mis à jour le | Par Le Monde.fr « Face à la crise des réfugiés, une bonne partie du monde réagit avec hésitation ou hostilité », écrit le New York Times, rappelant la situation politique et sociale au Moyen-Orient, en Europe et aux Etats-Unis, et le cimetière qu’est devenue la mer Méditerranée. « Mais de l’autre côté de la frontière [américaine], le gouvernement canadien peine à gérer les demandes de citoyens qui veulent les accueillir. » Une longue enquête se penche sur ce « modèle canadien » qui détonne par son ouverture et son approche. C’est dû en partie au système canadien qui, en plus des programmes publics d’accueil, se repose sur des parrainages privés mettant en relation des familles canadiennes et des familles réfugiées. Lire : Réfugiés : l’exception canadienne « Les groupes deviennent des concierges et une famille de substitution qui aide à l’intégration des étrangers en les appelant “les Nouveaux Canadiens”. […] Ils les adoptent, essentiellement. »

Grâce à nos efforts, le trou dans la couche d’ozone diminue En matière d’environnement, les bonnes nouvelles sont rares. Selon une étude parue jeudi 30 juin dans la revue Science, le trou dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique continue à se résorber, grâce à des mesures arrêtées par le protocole international de Montréal en 1987. Retour en cinq questions sur cette bonne nouvelle. 1. L’ozone est un gaz (O3, formé de trois atomes d’oxygène). Le trou dans la couche d’ozone est présent : principalement au-dessus de l’Antarctique pendant le printemps austral (de septembre à décembre) ;dans une moindre mesure, au-dessus du pôle Nord, de mars à juin. Le phénomène est accentué au printemps, quand la stratosphère se réchauffe après l’hiver. 2. De multiples substances libérées dans l’atmosphère favorisent la dissociation de l’ozone (O3) en dioxygène (02). 3. Selon les modèles, une « guérison complète » de la couche d’ozone est prévue avant 2050. 4. 5.

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