L’histoire bling-bling par Nicolas Offenstadt L’histoire, conçue comme l’étude du passé, n’est jamais restée dans les monastères. Les pouvoirs, même les plus républicains, en ont fait un large usage, qu’il s’agisse de tracer un récit qui leur faisait la part belle ou de fortifier le sentiment d’appartenance de leurs sujets ou de leurs citoyens. Les liens étroits entre les historiens républicains et les gouvernements de la IIIe République dépassent les affaires de réseau pour souligner les affinités entre le progrès par la raison démocratique et les croyances dans les vertus de la science positive, dans la méthode historienne pour contribuer à l’amélioration de la conscience publique. Il y a donc toujours eu des usages politiques de l’histoire, des usages publics de l’histoire, dont les commémorations sont l’aspect le plus visible. Dès lors plusieurs choix s’offrent à eux. Cette vigilance critique s’impose particulièrement aujourd’hui où le passé national est sans cesse mis à contribution par le Président de la République.
Lorànt Deutsch, la Révolution Yop, ou comment un royaliste a pris la Bastille par un goliard. Un royaliste prend la Bastille Lorànt Deutsch : un royaliste très collant à la Bastille Le chapitre que consacre Lorànt Deutsch (LD) dans son Métronome vaut son pesant de yaourt liquide. Encore ! Parce qu’un royaliste écrivant l’histoire de la prise de Bastille, c’est aussi flippant que Tino Rossi en train de reprendre du Rammstein. Oui. Prenez un café, ou une bière, parce que cela va être un peu long. Ayé, je suis prêt (slurp). Le chapitre (pages 323 à 337 du Métronome (version non-illustrée, et sans bibliographie, bien sûr) commence par une brève balade autour des vestiges de la Bastille. La Bastille, selon LD, « n’a pas attendu 1789 pour catalyser les haines populaires, les oppositions bourgeoises et les ambitions princières. » (page 324). Les princes ont des ambitions (au détriment des rois, qui, bien sûr n’ambitionnent rien, eux).Les bourgeois s’opposent. Dites, vous n’exagérez pas un peu ? Non, je ne pense pas. C’était vrai cette histoire « d’haranguère » ? Oui et non. Diantre ! Non.
Oups, j'ai marché dans Lorànt Deutsch par un goliard énervé Avec un million cinq cent mille exemplaires vendus, le Métronome de Lorànt Deutsch (LD) est en passe de devenir un des bouquins d’histoire les plus vendus. On dirait que ça vous rend jaloux ? Qu’on me comprenne bien. Je n’ai rien contre le fait qu’une personne n’ayant aucun diplôme d’histoire écrive un livre d’histoire. Mais l’ouvrage de LD pose problème. Passons… non, en fait, arrêtons nous un instant sur le numéro 148 de Détours en France consacré à Paris au Moyen âge. « Notre-Dame, c’est le point d’orgue du gothique, le chef-d’oeuvre de l’art des hommes du Nord. Et quoi, il est sympa ce texte. Regardez de plus près. Mais le plus grave n’est pas là. art gothique – culture méditerranéenne Goths – Grecs/Romains/Byzantins Nord – Sud nous – eux [sous-entendu] Ok, Lorànt Deutsch, ce n’est pas la crème de la crème. Deux secondes, j’y viens. Ce faisant, les promoteurs de ce livre ont reproduit la coupure savant/populaire. Bon, ça va, ne vous énervez pas… Sur Paris, quelques titres. William Blanc
L'innocent mariage entre l'histoire et la fiction autour du couple Marie-Antoinette- Louis XVI ? Un entretien avec Aurore Chery. Depuis aujourd'hui, tous les écrans de cinéma de France donnent "Les adieux à la Reine" de Benoit Jacquot. Cette sortie est accompagnée d'un concert de louanges chez les "professionnels de la profession" depuis sa présentation en ouverture de la Berlinale 2012 (1). Elle nous propose dit-on une nouvelle lecture du personnage de Martie Antoinette, interprété ici par Diane Kruger, et nous fera peut être envisager l'Autrichienne d'une façon bien différente de celle, très rock n' roll, qu'en donnait le duo Sofia Coppola et Kristen Dunst en 2006 (paire de Converses et Macarrons Ladurée inclus, voir la piqûre de rappel ci dessous). Il y a quelques mois, France 2 , toujours soucieuse de l'édification du public aux heures de grande écoute, proposait en première partie de soirée un téléfilm intitulé "Louis XVI, l'homme qui ne voulait pas être roi". Quelles sont les origines et les étapes de cette fascination pour la reine de France ? Oui, incontestablement, c’est possible. Notes :
Métronome : un voyage dans l'histoire de la télévision Dimanche dernier, France 5 diffusait le premier épisode de Métronome, le documentaire inspiré du succès de librairie du même nom signé Lorant Deutsch (et un peu Emmanuel Haymann quand même). Depuis, c'est le buzz : les Goliards et Histoire pour tous font une critique sévère et argumentée du propos historique. Bon, en même temps, que le documentaire ne vale pas mieux que le livre du point de vue historique, ça n'a rien de bien mystérieux, mais on pourrait au moins espérer, d'un programme dont le service public semble si fier, que la qualité de l'image pallie l'absence de fond. En France, le lien à l’histoire de la majorité de la population remonte aux souvenirs scolaires de l’école primaire. Par conséquent, le rapport à l’histoire de la majeure partie de la population n’a rien d’un rapport critique.
Images de la bouche béante dans la caricature française et anglaise pendant la Révolution Par Barbara Stentz La caricature tient une place à part dans les arts visuels. Elle raconte l’histoire à sa manière, sur un mode humoristique et critique. De fait, cette production graphique fournit de précieux renseignements sur les modes de pensée, les mœurs et les représentations collectives d’une époque. Afin de mieux comprendre les effets et les enjeux de ces caricatures exploitant le motif de la bouche béante, il convient tout d’abord de rappeler la valeur attribuée à ce signe expressif dans le contexte artistique de la seconde moitié du 18e siècle. La caricature se définissant comme un dessin polémique partisan, sa finalité vise nécessairement à ridiculiser, choquer, provoquer et stigmatiser une situation ou une personne au moyen d’un langage visuel percutant. Figure 1 : Anonyme, Ils ne m’ont laissé que deux chicots, 1790, eau-forte coloriée, BNF. La verve caricaturale est apparue dans la production graphique patriote à l’automne 1789, avec le dessin anticlérical.
Simon Petlioura Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Homme de lettres, il fut l'une des figures du mouvement socialiste ukrainien au début du XXe siècle. Autonomiste puis indépendantiste, Simon Petlioura participa à la formation d'une armée ukrainienne et lutta contre le bolchevisme et l'Armée blanche durant la révolution russe. Vaincu, il partit à l'étranger et dirigea le gouvernement ukrainien en exil. Les pogroms qui se déroulèrent sur le territoire ukrainien à cette époque et le motif de son assassinat sont à l'origine d'une vive controverse sur sa personne. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse, activité politique et intellectuelle[modifier | modifier le code] À l'âge de 16 ans, en 1895, il étudia au séminaire de la ville, mais en fut exclu en 1901 pour avoir rejoint un mouvement clandestin auquel il adhéra en 1898, nommé hromada[3]. Il se rendit alors à Kiev puis à Lviv dans l'Empire Austro-hongrois, où il vécut sous le nom de Sviatoslav Tagon[7].
Accueil : histoire des systemes d'exploitations sur PC Historique des systèmes d'exploitation, et des réseaux micro-informatique sur PC et compatibles. Histoire d'OS pour ronger son os ;-) Intro et définitions pour débutant Chronologie : Avant 1980 Les années 80 à 94 De 1995 à 2005 Présentation des SE + technologies + éditeurs +comparatifs : Introduction avant de décrire les OS et leurs éditeurs SE et architectures des logiciels SE et architectures des matériels Les OS Microsoft Unix - BSD - Linux Windows ou Linux ? Réseaux Novell Netware Apple OS Les autres OS Et encore : Parts de marchés des OS Sécurité Microprocesseurs Les gens remarquables Liens sur histoire informatique, etc Glossaire et unités de mesures Conclusion (pour les images dans IE6, si vous ne pouvez pas lire à cause de la réduction automatique : faites menu outils, options, ongle avancé, multimédia, décocher le dimensionnement auto ...) Pour imprimer les pages web, avec le navigateur IE6 (Internet Explorer) : faites menu fichier, aperçu avant impression, imprimer ! architecture client serveur
LA CAGOULE : définition de LA CAGOULE et synonymes de LA CAGOULE (français) La Cagoule est le surnom donné par la presse à l'« Organisation secrète d'action révolutionnaire nationale » (OSARN, c'est le nom donné par ses fondateurs, l'adjectif nationale disparaît assez vite pour donner l'OSAR) transformé par erreur, à la suite d'une faute figurant dans un rapport d'informateur en « Comité secret d'action révolutionnaire » (CSAR). C'est un groupe d'extrême droite actif dans les années 1930 en France. Son principal dirigeant fut Eugène Deloncle. Création Si l'Action française sait que l'OSAR existe, c'est qu'une partie non négligeable des dirigeants sont d'anciens camelots ou simplement, d'anciens militants tels que : C'est aussi le cas de Maurice Cochinaire, de Nancy, chef de la Cagoule d'Alsace-Lorraine; il a été trésorier de l'Action française à Nancy en 1924 et responsable des Camelots du Roi pour l'Est jusqu'en 1936[1] . Mais pour les membres de la Cagoule, lassés de l'attentisme de Pujo et de Maurras [réf. souhaitée], l'heure est venue d'agir. Action subversive
sans titre Le complot contre la Troisième République, avec pour apparente tête de l’Etat le tandem Laval-Pétain (formule définitivement fixée en 1934) ‑ tandem derrière lequel une poignée de décideurs économiques exercerait la totalité du pouvoir (exercice entravé, fût-ce légèrement, par les institutions républicaines) ‑ fut concocté par la synarchie depuis les années 1920 (plan de « putsch Lyautey » inclus, 1926-1928), avec une ardeur avivée par la crise et un alignement systématique sur les modèles fasciste et nazi ; ‑ fut mis en œuvre par les ligues puis leur regroupement en Front national (fondé en 1934) puis surtout en Cagoule (fondée en 1935-1936), y compris dans la phase préparatoire de « stratégie de la tension » (1936-1937), avec une division du travail entre Cagoule civile et Cagoule militaire (dont les chefs se confondaient avec l’état-major général, actif ou en retraite – et les deux premières promotions de la francisque).