Les 5 sens Le toucher Partout sur notre peau, se trouvent des récepteurs tactiles appelés mécanorécepteurs. Sensibles à la force, à l'intensité, à la chaleur, ils sont très inégalement répartis. Au bout de nos doigts ou sur les lèvres, la densité des mécanorécepteurs est très forte, dans le dos, elle est très faible. La douleur est véhiculée par des fibres différentes, plus fines et plus faciles à neutraliser par un anesthésique local. Alors que toutes les sensations aboutissent dans le cortex, ce dernier est insensible à la douleur. Le centre de la douleur se trouve en effet dans le thalamus (au milieu du cerveau). La vision Les informations visuelles arrivent à la rétine sous forme de lumière. L'une d'elle est par exemple spécialisée dans la perception du mouvement. Il existe deux voies principales de traitement de l'information visuelle : la voie ventrale, celle de l'identification de l'objet ("qu'est-ce que c'est"), et la voie dorsale, celle de la position de l'objet ("où est-ce").
II- Le cerveau influence notre idée du goût du bonbon - TPE Goûts Couleur A - Le cerveau, un organe complexe. Le cerveau de forme ovoïde est le premier organe du corps humain pesant environ 1,300 kilogramme ce qui correspond à 2 à 3% du poids du corps. Il contient 74% d'eau et est composé de deux hémisphères principaux séparés par un profond sillon médian chacun étant spécialisé dans une série de tâches particulières:- l'hémisphère gauche gère le verbe, l'abstrait, le temporel, le rationnel, l'analyse, la symbolique, le numérique, la logique et le linéaire.- l'hémisphère droit quant à lui maitrise la conscience des choses, la synthèse, le concret, l'analogie, l'irrationnel, le spatial, l'intuitif, le global et l'atemporel.L'hémisphère droit s'oppose à celui de gauche, la preuve : Le cerveau est le quartier général du système nerveux central, contrôlant nos idées et nos pensées. Le passage de la mémoire à court terme à celle à long terme passe par l'hippocampe situé dans le lobe temporal. B - Fonctionnement du cerveau sur l'influence de la vue sur le goût
Le corps et les mouvements Le cortex moteur Si les mouvements réflexes sont régis par la moelle épinière (la jambe se tend automatiquement lorsque le médecin frappe sous le genou), les mouvements volontaires en revanche trouvent leur source dans le cerveau. Le contrôle des mouvements volontaires des différentes parties de notre corps y revient au « cortex moteur », situé dans le lobe frontal. À chaque muscle sa zone du cerveau Les travaux du neurochirurgien canadien Wilder Penfield (1891-1976) ont permis de dresser une cartographie précise des régions du cortex moteur rapportées aux différents organes du corps. Étonnamment, la taille des différentes zones du cortex moteur n’est pas proportionnelle à celle des organes correspondants. Si la superficie du cortex allouée à chaque organe ne respecte pas les proportions du corps humain, c’est en fait qu’elle correspond au degré de complexité des mouvements que chacun de ces membres peut effectuer. Le rôle des ganglions de la base et cervelet Un mouvement en trois temps
Le langage Les deux aires principales du langage ont été parmi les premières à être identifiées. C'est Broca et Wernicke, qui en examinant des cerveaux d'aphasiques, remarquèrent que ces derniers présentaient des lésions cérébrales identiques. Chez 95% des gens, ces deux zones se situent dans l'hémisphère gauche. La compréhension Le processus permettant de donner un sens à des paroles est très complexe. Des neurologues ont ainsi identifié une petite zone proche de l'aire de Wernicke chargée exclusivement de la reconnaissance des consonnes ! Le "parler"La "production" de langage est elle située à un atout autre niveau, celui de la zone de Broca. La lecture et l'écriture, contrairement à la parole, ne font pas intervenir les zones du langage.
II- L'influence de la vue sur le goût - moihahaha La vue est le sens permettant de percevoir des éléments matériel, des couleurs et des formes à l’aide des yeux. Mais comment la vue influe-t-elle sur les choix gustatifs?  1)Expérience sur l’influence de la vue sur le goût. Dans cette partie nous allons voir quelle influence a la vue sur le goût du moins s’il y en a. Pour cela nous allons faire une expérience afin de voir si la couleur d’un aliment, ce qui fait appel à la vue, peut changer notre perception du goût, de l’aliment. Matériel:- 3 bouteilles d’eau d’un litre. - des colorants alimentaire vert et jaune. -du sirop à la fraise. - une cuillère à soupe. Protocole: - introduire 8 cuillères à soupe de sirop à la fraise dans chaque bouteille - introduire du colorant alimentaire jaune dans une bouteille. - introduire du colorant alimentaire vert dans une autre bouteille. - laisser la dernière bouteille intacte. - faire goûter les 3 boissons à des personnes. - leur demander de nous dire ce qu’elles ont bu et noter les résultats dans un tableau.
Le temps des neurones - Science en cours Docteur en Histoire et Philosophie des sciences, Réalisateur de films<br>Enseignant – Chercheur. 71ème section (Sciences de l’information et de la communication).Enseignement :Master Journalisme ScientifiqueUniversité P7 Denis DiderotU.F.R. Lettres, Arts et Cinéma (LAC) Recherche :Laboratoire CERILAC. Université P7 Denis Diderot 1996-2013 : : L’INFORMATION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE.Employeurs : CNRS, Centre Alexandre Koyre, Généthon, MNHN du Havre.Réalisateur audiovisuel et multimédia. 1994-1996 : LE JOUNALISME SCIENTIFIQUE et la MEDIATION DES SCIENCES.Employeur : Cité des Sciences et de l'Industrie. 1982-2008 : L’ENTREPRISE et Les INSTITUTIONSEmployeurs : sociétés spécialisées dans la communication et institutions scientifiques(Thomson, EDF, Saint Gobain, Aérospatiale, CNRS, Radio France International…)Réalisation de programmes de communication : conventions, lancements de produits, films institutionnels, notamment dans le domaine de la Recherche/ Développement. Université d’Orsay.
La mémoire Le cerveau humain peut enregistrer environ un million de milliards de bits, soit infiniment plus que n'importe quel ordinateur. Mais à la différence de ce dernier, la mémoire humaine est sélective : elle ne garde que les informations potentiellement utiles. Mémoire à court et à long terme Deux types de mémoires coexistent selon la durée pendant laquelle le cerveau doit garder les informations. L'hippocampe, clé de la mémoire Cet organe joue un peu le rôle d'une "imprimante", en faisant passer les données de la mémoire à court terme vers la mémoire à long terme. La mémoire associative L'hippocampe intervient à nouveau lorsqu'il s'agit de rassembler différents éléments ; c'est la mémoire "associative". C'est le cas pour la parole, par exemple, ou pour la mémoire procédurale (marcher, faire du vélo ), localisée dans le cervelet et le cortex moteur (normal : au plus près des zones d'action concernées). La mémoire spatiale demeure elle confinée dans l'hippocampe.
Mémoriser grâce à nos sens 1Dans ce qui compose notre intelligence, il n’y a rien qui ne soit d’abord passé par nos sens. 2Friands des informations que nous captons constamment, notre cerveau engrange, filtre, sélectionne, classe, trie, répartit, ordonne les milliers de stimuli qui nous parviennent sans cesse afin de les rendre hautement signifiants et cohérents avec notre représentation idiosyncrasique du monde. Nos sens sont les véritables portes d’entrée de l’information indispensable à notre activité mentale. Ils sont les supports de la vie. Tout ce que nous savons de notre milieu, tous nos apprentissages sont liés à cette activité sensorielle majeure, essentielle à la gestion cognitive. Nous apprenons grâce à eux. 3C’est parce que nous voyons, entendons, sentons, goûtons et touchons que nous pouvons nous adapter en permanence et, plus les sens se développent, plus le cerveau se perfectionne. 4En général, on parle de cinq sens : la vue, l’ouïe, l’odorat le goût et le toucher.
Comprendre le cerveau C'est au cours du développement embryonnaire que se construit le cerveau : 250 000 neurones se créent chaque seconde chez le fœtus ! Mais dès 25 ans, le nombre de neurones baisse inexorablement à raison de 100 000 en moins par jour. Car contrairement aux autres cellules, les neurones ne se renouvellent pas. Mais pas de panique ; nous ne devenons pas pour autant plus bêtes, car le cerveau développe des circuits alternatifs pour compenser ces pertes. Un réseau complexe Le cerveau ressemble à un immense réseau de fils électriques. Tous ces fils sont en fait les "queues" des neurones, l'élément de base du cerveau. Les neurones sont des cellules comme les autres, mais ont une forme assez originale : à partir d'un corps central (10 à 50 millièmes de millimètres) partent des "bras", les dendrites, et une "queue", l'axone.
Deux hémisphères Les hémisphères cérébraux sont eux-mêmes subdivisés en cinq lobes cérébraux : le lobe frontal, le lobe pariétal, le lobe temporal, le lobe occipital, et le cervelet (voir aussi la cartographie des 5 sens). Un ou deux cerveaux ? Presque la totalité des fonctions mentales sont latéralisées, c'est-à-dire qu'elles sont traitées dans un seul hémisphère du cerveau. On ne sait pas encore précisément pourquoi, mais il semble que l'information essaye de passer par de multiples chemins différents et qu'un seul aboutit au bon résultat. Chaque hémisphère traite donc l'information selon sa spécialité, puis transmet sa décision à l'autre moitié du cerveau. Mais si il manque quelques millièmes de seconde, un hémisphère peut prendre la décision unilatéralement : cela peut être à l'origine de trous de mémoires, de confusion entre deux objets, ou d'un trouble émotionnel. Autre bizarrerie : la plupart des informations sensorielles sont traitées par l'hémisphère opposé à celui qui les a reçues.
Les organes spécialisés du cerveau Le cortex constitue la majeure partie de la surface extérieure du cerveau. Sa surface est d'environ 1500 à 2000 cm², soit l'équivalent d'un à deux pages de journal. Au centre du cerveau se situe une boucle de matière blanche appelée "corps calleux". Constitué de plus de 200 millions de fibres, c'est un pont entre les deux hémisphères. Au centre du cerveau, on trouve des "noyaux" de matière grise : le thalamus, relais des grandes voies sensorielles de nos cinq sens, et l'hypothalamus, centre de nos principales pulsions (comme la faim, la soif ).