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La mort d'internet se confirme un peu plus à Bruxelles

La mort d'internet se confirme un peu plus à Bruxelles

Une réunion de grands patrons pour l'avenir des télécoms à Bruxelles Steve Jobs (Apple), Xavier Niel (Free), Stéphane Richard (Orange), Jean-Phillipe Courtois (Microsoft International), Jean-Bernard Lévy (Vivendi), Stephen Elop (Nokia),... Jeudi, près d'une quarantaine de personnalités composant le gratin mondial des nouvelles technologies de l'information étaient réunies à Bruxelles autour de la commissaire européen Neelie Kroes, pour discuter du financement des réseaux très haut débit. Une réunion au sommet organisée discrètement, à la fois physiquement et par visioconférence (pour Steve Jobs), dans laquelle se noue probablement l'avenir de la neutralité des réseaux en Europe. L'objectif de la réunion était de savoir "comment assurer au mieux les investissements de très haut niveau du secteur privé nécessaires pour le déploiement des réseaux haut-débit de prochaine génération pour maintenir la croissance d'internet". On ne sait ce qu'il s'est dit dans cette réunion au sommet, qui sera renouvelée le 13 juillet prochain.

Bruxelles annonce la mort d'un Internet identique pour tous Profitant du débat qui a fait rage en France avec le blocage par défaut des publicités par Free, la Commission Européenne a précisé son point de vue sur la question de la neutralité du net. Dans une tribune publiée dans Libération, la vice-présidente Neelie Kroes a confirmé ce que nous avions analysé en 2011, sur le souhait de Bruxelles de mettre à mort la neutralité du net en autorisant les offres différenciées chez les FAI. "Les consommateurs devraient être libres de faire de vrais choix quant à leur abonnement à l’internet", écrit Neelie Kroes. En charge de l'agenda numérique, Neelie Kroes donne donc son feu vert aux fournisseurs d'accès à internet pour proposer un abonnement de base à un Internet limité aux e-mails et à une partie du web, mais avec un surplus à payer pour accéder sans bridage à YouTube, Dailymotion, Facebook ou Skype.

Le Pentagone considérera les cyber-attaques comme des actes de guerre De notre correspondant à Los Angeles Tu me voles des secrets militaires, je bombarde ton pays. Telle pourrait être la prochaine doctrine US, selon un mémo du Pentagone qui envisagerait de classer les cyber-attaques comme des actes de guerre, révélait mardi le Wall Street Journal. Le mémo spécifiant la politique de la défense américaine en matière de cyber-sécurité devrait être rendu public dans les prochaines semaines. Cyber-guerre La nouvelle tombe après les attaques dont a notamment été victime Lockheed Martin, le principal fournisseur du Pentagone. Malgré tout, comme le relève le New York Times, l'origine de telles attaques est souvent difficile à déterminer avec certitude. De son côté, Foreign Diplomacy ironise et demande: «Que se passera-t-il si nos ennemis adoptent la même doctrine?» Philippe Berry

Trois opérateurs veulent en finir avec la neutralité du Net Partager sur Viadeo Droit / Finance, Impertinences, Internet, Réseaux Par : Pascal Bories - Vendredi 15 juillet 2011 à 13:16 Alcatel-Lucent, Deutsche Telekom et Vivendi poussent l’Europe à oublier ses grands principes pour les aider à déployer le très haut débit. Trois des plus grands opérateurs télécom européens ont présenté à la Vice Présidente de la Commission européenne chargée de la stratégie numérique, Neelie Kroes, onze propositions pour financer le très haut débit en Europe. Opérateurs vs neutralité du Net Alcatel-Lucent, Deutsche Telekom et Vivendi souhaitent notamment que les investissements dans le déploiement de la fibre soit cofinancé par les éditeurs. Par ailleurs, ils demandent à l’Union Européenne une plus grande « souplesse » dans l’application des réglementations antitrust, qui les empêcheraient de fusionner certaines de leurs activités pour limiter le coût de ces investissements.

Malek Boutih demande à "reprendre le contrôle sur Internet" Ce mercredi matin avait lieu l'audition de Pierre Lescure par la commission des affaires culturelles de l'Assemblée Nationale, qui a permis de confirmer une fronde parlementaire contre l'idée d'amendes du CSA pour remplacer l'Hadopi. De façon remarquable et remarquée, aucun des députés membres de la commission, laquelle aura le dernier mot sur le texte présenté en séance plénière, n'a soutenu l'idée qui devrait être réformée par le Gouvernement. Mais une voix s'est faite remarquer plus que les autres par sa dissonance, et elle n'est pas venue des bancs de l'opposition, mais bien du Parti Socialiste. Le député Malek Boutih, qui a entamé son premier mandat il y a tout juste un an, s'est en effet présenté comme un défenseur virulent de l'idée d'une stricte régulation d'Internet par l'Etat. Selon Malek Boutih, il faut reprendre le contrôle d'Internet en France parce que "contrôler les tuyaux c'est contrôler les contenus".

International : Londres prend conscience des risques de cyberattaques Les services secrets britanniques envisagent de se doter d'une «capacité de dissuasion» sur Internet. Iain Lobban est à la tête d'un des trois grands services de renseignements britanniques, le GCHQ (Government Communications Headquarters). Moins connu que le MI5 ou le MI6, le GCHQ est en charge des écoutes électroniques au Royaume-Uni et surveille autant les appels téléphoniques que les e-mails ou l'ensemble des communications par satellite dans le monde. Les grandes antennes de son centre de Cornouailles sont associées au réseau américain d'écoutes électroniques Echelon, dirigé par la NSA (National Security Agency). Mercredi, pour la première fois, Iain Lobban s'est exprimé en public sur son domaine d'activité devant des spécialistes de la sécurité à Londres. Une intervention en forme de mise en garde. «Être plus rapide» dans la riposte La prise de conscience au plus haut niveau des risques informatiques liés à la sécurité et la défense est relativement récente en Grande-Bretagne.

Culture Web – « La Neutralité du net » | Grokuik Culture Web – « La Neutralité du net » Une fois n’est pas coutume, je ne vais pas me lancer dans un référencement de tous les sites qui parlent de la « Net Neutralité », mais je m’en vais plutôt vous donner mon (petit) point de vue de simple internaute-blogueur et tenter de vous expliquer les enjeux cachés derrière ce concept ! Comme je me plais à le dire : « C’est qu’il s’en passe des choses sur la toile ! » et si la populasse s’intéresse plus ces derniers temps aux derniers épisodes de notre non-présidentiable #DSK (c’est vrai qu’en moins d’un mois on en est déjà à la saison 4), on me demande souvent ce qui peut m’occuper aussi longtemps sur le Net. Il doit bien y avoir une multitude de réponses possibles, mais celle qui me vient toujours en premier c’est la « liberté ». Alors je profite de mes derniers instants de ‘liberté‘ [1] qui me sont offerts sur la toile pour vous en dire plus là dessus ! <[Source] Préambule… Alors comment est-ce que notre élus ont défini ces concepts ! [Source]

Net Neutrality a "Dead Man Walking" Net neutrality is a dead man walking. The execution date isn’t set, but it could be days, or months (at best). And since net neutrality is the principle forbidding huge telecommunications companies from treating users, websites, or apps differently — say, by letting some work better than others over their pipes — the dead man walking isn’t some abstract or far-removed principle just for wonks: It affects the internet as we all know it.Once upon a time, companies like AT&T, Comcast, Verizon, and others declared a war on the internet’s foundational principle: that its networks should be “neutral” and users don’t need anyone’s permission to invent, create, communicate, broadcast, or share online.

"Si on laisse Internet dériver, il ne sera bientôt plus libre" Atlantico : Google qui affiche des bénéfices records. Facebook dont l'entrée en bourse est particulièrement attendue : Internet est-il désormais entre les mains des grandes sociétés ? Benjamin Bayart : Actuellement, je trouve qu’Internet est en train de passer aux mains de gens qui ne sont pas du tout des "pures players" et qui n’ont pas du tout ce mode de pensée là, c’est-à-dire, la liberté de leur contenu. Quand Internet a été créé, sa devise était de pouvoir tout y faire, autrement dit Internet permet tous les usages, ce qui est la source de toutes les innovations sur le réseau. Mais nous sommes en train de tuer petit à petit la possibilité de pouvoir tout faire sur Internet. Internet est donc moins libre qu'avant ? Si on le laisse dériver comme nous le faisons actuellement, Internet ne sera plus libre. Que serait un Internet totalement libre ? Il ne manque pas beaucoup de choses sur l’Internet actuel pour qu’il soit totalement libre. Les gens doivent faire attention.

Microsoft admits Patriot Act can access EU-based cloud data Editor's note: This article was first published in June 2011. This ultimately sparked a transatlantic dispute over the sovereignity of data, and ignited a change in European data protection and privacy law. In June 2013, the NSA's domestic and international surveillance program was uncovered. The article you are now reading showed back in 2011 that the Patriot Act's reach is not limited to the U.S., and can affect EU citizens and those around the world. LONDON, U.K. — At the Office 365 launch, Microsoft U.K.' After a year of researching the Patriot Act's breadth and ability to access data held within protected EU boundaries, Microsoft was the first cloud provider to openly admit it. The question put forward: Can Microsoft guarantee that EU-stored data, held in EU based datacenters, will not leave the European Economic Area under any circumstances — even under a request by the Patriot Act? Frazer explained that, as Microsoft is a U.S. He said: "Microsoft cannot provide those guarantees.

Netherlands first European nation to adopt net neutrality The Dutch Parliament yesterday agreed to make the Netherlands the first nation in Europe to officially put net neutrality principles into law. The law will force ISPs and telecom operators to ensure access to all types of content, services or applications available on the network. The new telecom law has won a near unanimous vote, despite fierce opposition from telecom operators, who had been planning to charge for over-the-top services, such as Skype or WhatsApp Messenger, which bypass traditional cellular communications. Vodafone Netherlands is currently still blocking the use of Skype on its 3G mobile network. Facing sharp criticism, the largest Dutch political party – the liberal VVD – withdrew an amendment which would still allow carriers and ISPs to charge extra for services. KPN recently reported that its youth-oriented brand, Hi, saw an 8 per cent decline in text messages per customer in the first three months of this year.

The internet needs tougher policing, says Vodafone CEO Vodafone's CEO, Vittorio Colao, has spoken out on the about web freedoms, saying that the internet should be subject to regulatory laws. Colao sides with French president, Nicolas Sarkozy, who recently called for greater state control of online content and services. It all comes down to trust, says Colao, and self-regulation is not providing that given the regular security breaches, prevalence of piracy and 'infringements of individual rights'. "Mr Sarkozy is really right to argue that realising the full potential of the internet will also require an effective legal framework and that self-regulation will not be enough," he wrote in an open letter to the Financial Times. Restrictions incoming? His comments fly in the face of the attitude taken by web services like Facebook and Google, which have both recently talked about the importance of freedom on the web in the light of the major role the internet played in the Arab Spring. From The FT

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