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L'apprentissage profond : une révolution en intelligence artificielle - Informatique et sciences numériques (2015-2016) - Yann LeCun - Collège de France - 04 février 2016 18:00

https://www.college-de-france.fr/site/yann-lecun/inaugural-lecture-2016-02-04-18h00.htm

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Jusqu’où les machines peuvent-elles apprendre ? Qu’un ordinateur identifie des photos. On y est. Qu’il reconnaisse tout seul des objets, sans aucun apprentissage humain, on y est aussi. Que votre assistant personnel, sur votre téléphone, vous parle comme une vraie personne, et connaisse vos préférences pour vous guider, ça arrive. Tout ça grâce au deep learning, ou apprentissage profond. Quant aux étapes d’après, ce sera le diagnostic médical, la traduction automatique de n’importe quel langage, et peut-être développer des valeurs morales ou une personnalité ?

Le mythe de l’IA surhumaine On ne présente plus Kevin Kelly (@kevin2kelly), qui fut le premier rédacteur en chef de Wired et auteur de nombreux ouvrages sur la technologie. Son dernier livre, The Inevitable: Understanding the 12 Technological Forces That Will Shape Our Future cherche à déterminer les technologies qui nous influenceront le plus au cours des 30 prochaines années. Kelly ne pouvait manquer d’intervenir dans le débat actuel sur l’avenir de l’IA et sur les inquiétudes que cette dernière suscite actuellement, notamment autour du thème de la « superintelligence » et la possibilité que nos créations technologiques dépassent leurs parents humains et précipitent dans le meilleur des cas, une Singularité nous entraînant vers un paradis technologique, ou, dans le pire, notre extinction. Ce que prouve son long texte dans Backchannel, c’est qu’on peut être enthousiaste de la technologie sans pour autant souscrire aux mythes les plus influents dans les milieux du numérique.

Lecture critique de « À quoi rêvent les algorithmes » À quoi rêvent les algorithmes, Nos vies à l’heure des big data, Dominique Cardon, La république des idées - Seuil, Octobre 2015. Le travail de Dominique Cardon apparaît à la fois d’une grande nécessité, et souffrant de plusieurs défauts. L’auteur focalise son discours et notre attention sur les algorithmes sans chercher à donner de définition de ce qu’il considère comme tel. Cette imprécision dans les concepts le conduit à faire des raccourcis qui fragilisent son argumentation. Ce livre ne parle pas des algorithmes mais d’outils informatiques. Il est vrai que les outils informatiques sont constitués de programmes, qui implémentent des algorithmes.

L'Unicef teste le conseil médical par intelligence artificielle - Sciences Pour mieux lutter contre le VIH, l'Unicef utilise l'intelligence artificielle pour trier des SMS de questions médicales envoyées en Zambie. L'organisation de l'ONU espère à terme pouvoir répondre automatiquement. Dans des pays qui manquent de docteurs, l’intelligence artificielle peut-elle être un recours ? Le New Scientist rapporte qu’en Zambie, l’Unicef teste un service qui permet aux Zambiens de poser leurs questions médicales par SMS, et d’obtenir une réponse envoyée automatiquement par ordinateur.

[Enquête] L’avenir de l’assistant virtuel : vers une intelligence artificielle omnisciente ? Les récents progrès en matière d’intelligence artificielle permettent la mise au point de robots capables d’assister les humains dans de nombreux domaines. Et laissent présager l’émergence d’une méta-intelligence capable d’interconnecter les objets. Dans le chef d’oeuvre de Stanley Kubrick, 2001, L’odyssée de l’espace, les astronautes en mission pour Jupiter sont assistés dans leur voyage par HAL 9000, un robot doté d’une intelligence artificielle très développée. Ce dernier peut converser avec l’équipage comme un être humain, et leur sert d’intermédiaire pour contrôler les différentes fonctionnalités du vaisseau spatial. Le développement de l’assistant virtuel rend chaque jour cette fiction un peu plus proche de la réalité.

Quand l'intelligence artificielle apprend l'intelligence émotionnelle artificielle L’intelligence émotionnelle est la pierre angulaire des interactions humaines. Pour certains elle constitue même une part essentielle de ce qui nous rend humains. Des intelligences artificielles sont maintenant développées pour mieux identifier et traiter les émotions humaines, ce qui modifie déjà la façon dont nous interagissons avec les robots. Des développeurs de l’University of Southern California Institute for Creative Technologies (ICT) travaillent pour que l’intelligence artificielle qui anime leurs agents conversationnels virtuels dispose de davantage d’intelligence émotionnelle. Ces agents virtuels savent maintenant détecter, comprendre mais aussi adapter leur réponse. Autrement dit ils sont artificiellement empathiques.

JEU DE GO : J-7 AVANT ALPHAGO VS LEE SEDOL L'exploit d'AlphaGo ne doit pas être minimisé pour autant : sans que personne ne l'ait vu venir, le logiciel a balayé d'un revers de la main des décennies d'obstacles sur lesquels les spécialistes de l'intelligence artificielle se cassaient les claviers. Ses ancêtres, HandTalk ou Many Faces of Go, peinaient il y a vingt ans à rivaliser avec les champions malgré des handicaps de 25 à 29 pierres. Une infériorité gommée au fil du temps grâce à l'utilisation d'algorithmes de Monte Carlo, les ordinateurs parvenant alors progressivement à donner le change sur des gobans (le nom du plateau quadrillé) de plus en plus grands.

Intelligence artificielle : comment elle pourrait changer nos vies d'ici 2030 d'après des scientifiques En 2030, l’intelligence artificielle (IA) aura changé la façon dont nous nous déplaçons, la façon dont nous prenons soin de notre santé et l’éducation de nos enfants. C’est le consensus auquel est arrivé un groupe d’experts en technologie et d’universitaires prenant part à l’étude sur 100 ans de la Stanford University sur l’intelligence artificielle. Ce panel a émis des prévisions sur les progrès à venir, les défis éthiques qu’ils vont engendrer et publié leur première étude.

Intelligence artificielle : PlaNet de Google peut géolocaliser les photos Google exploite fréquemment l’apprentissage automatique (machine learning) pour alimenter des systèmes basés sur des réseaux de neurones. C’est dans le domaine de la reconnaissance d’images que la firme de Mountain View s’est illustrée avec un réseau de neurones convolutionnel (type de réseau fréquemment utilisé pour la reconnaissance d’images). PlaNet – c’est le nom de la machine basée sur un tel réseau – est capable de trouver l’endroit où une photo a été prise simplement sur la base du cliché lui-même et donc sans aucune metadata de type données de géolocalisation. Il est évidemment aisé d’y parvenir dans certains cas où par exemple un monument célèbre est présent sur le cliché. Mais, les choses se corsent rapidement « lorsque l’image manque d’indices spécifiques pour la localisation ou est prise à l’intérieur ou encore montre un animal de compagnie ou de la nourriture ou un autre détail », peut-on lire sur la revue scientifique du MIT.

[Intelligence artificielle] "La non-véracité des données est un risque mortel ! " pour Nozha Boujemaa, directrice de recherche à l’Inria - Technos et Innovations L'Usine Nouvelle - En quoi les progrès de l’intelligence artificielle permettent-ils de nouvelles applications ? Nozha Boujemaa - L’intelligence artificielle (IA) a fait un bond extraordinaire, ces dernières années, avec le deep learning. Cette technologie, qui repose sur l’apprentissage par des réseaux de neurones complexes, est très efficace pour la vision et le traitement du langage, et pour toutes les applications qui en découlent. Mais il n’y aurait pas eu cette rupture sans l’explosion des données, dont le deep learning est très gourmand, et des capacités de calcul, qui permettent un large déploiement et le passage au temps réel.

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