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Vers une une informatique contemplative

Par Rémi Sussan le 15/07/11 | 6 commentaires | 5,465 lectures | Impression Alex Soojung-Kim Pang, du Peace Innovation Lab à Stanford et du Groupe d’étude des systèmes sociaux numériques de Microsoft Labs, a débuté son intervention à la conférence Lift en nous suggérant une petite activité : “consultez vos e-mails” a-t-il demandé, “vous allez le faire de toute façon”. Mais il nous a demandé d’observer notre comportement à ce moment : il semble en effet qu’en majorité, les internautes retiennent leur respiration au moment de cette consultation. Image : Alex Soojung-Kim Pang sur la scène de Lift, photographié par Swannyyy. “On dit souvent que nous sommes dans l’âge de l’information, a-t-il continué, alors qu’on a plutôt l’impression d’être dans l’âge de la distraction”. Avant toute chose il faut redéfinir notre esprit de manière adéquate. Pour répondre à ce défi, Alex Soojung-Kim Pang a développé le projet “d’informatique contemplative“.

Du suicide «orgasmiquement assisté» au cauchemar génétique - A Manille en février 2011. REUTERS/Cheryl Ravelo - Les organes génitaux –chacun l’apprend à des âges variables— sont indispensables à l’obtention de l’orgasme. Questions: l’orgasme aura-t-il, demain, de nouvelles fonctions? publicité L’auteur explique en substance qu’au vu des découvertes faites dans son laboratoire sur certaines bactéries, les hommes de sciences disposent aujourd’hui des moyens techniques de prolonger la vie de leurs contemporains. «Allongement du temps de jeunesse» Miroslav Radman a aujourd’hui 66 ans. «Cet ouvrage s’interroge sur la possibilité de prolonger la vie humaine avec l’allongement de son temps de jeunesse. Allons-y pour le bon verre de vin, la «science-inspiration» et l’antique perspective de l’éternelle jeunesse. Plaisir à la demande Notre «pape de la biologie moléculaire» n’est sans doute pas le premier à bâtir un tel scénario qui émerge ici ou là sous la plume des auteurs de science-fiction. Et la porte serait ainsi –enfin— ouverte à un «orgasme final»:

Le risque de la personnalisation du web Le moteur de recherche de Google n'est plus universel : les résultats sont remontés en fonction de vos précédentes requêtes. La lecture de la semaine, il s’agit d’une petite partie d’un article paru dans la New York Review of Books. Intitulé “Mind Control and the Internet” (Internet et le contrôle de l’esprit), l’article de Sue Halpern consiste, comme c’est le cas la plupart du temps dans la New York Review of books, en le développement d’une thèse qui s’appuie sur la critique de plusieurs livres récemment parus. Je n’ai gardé qu’un passage de ce long article, celui où Sue Halpern recense le livre de Eli Pariser, The Fliter Bubble : What the Internet Is Hiding from You. En d’autres mots, le processus de recherche est devenu personnalisé. Sue Halpern fait une analogie éclairante : c’est comme si en cherchant le même terme dans une encyclopédie, chacun trouvait des entrées différentes – mais personne ne s’en apercevant car chacun étant persuadé d’obtenir une référence standard.

Transhumanistes sans gêne L’homme percera-t-il un jour le secret de son cerveau ? Dans vingt ans, cinquante ans, un siècle ? Les spéculations les plus aléatoires circulent. Cette quête apparaît comme la prochaine frontière de l’homme, celle qui lui permettra de se dépasser, prétend le mouvement transhumaniste. C’est l’incroyable défi du Human Brain Project , initié par le neurobiologiste Henry Markram, associant treize centres de recherche en Europe et réclamant un milliard d’euros sur dix ans. «Matrix» et «Avatar» Une vieille lune qu’on pensait cantonnée à la littérature de science-fiction. Le transhumanisme, frange extrême de la cyberculture californienne, professe que l’humanité se trouverait au seuil de la plus grande transformation de son histoire. Ce courant de pensée radical se développe dans la Silicon Valley, en pleine révolution numérique retrace R émi Sussan dans Les utopies post humaines . Défiance de la chair Devenir un homme d’acier préconisait déjà le futuriste Marinetti dans les années 20.

Open data >> défi accepté Organisé par l'Open Knowledge Fundation, l'Open Data Challenge a fait plancher designers et développeurs européens sur des outils de réutilisation des données publiques. Revue des réalisations. Municipalités d’Helsinky, Paris, Munich, l’agglomération de Manchester et Pays-Basque… Les dix huit derniers mois ont vu l’explosion des politiques d’ouverture des données publiques en Europe. Appuyés par une directive du Parlement Européen et un intérêt citoyen croissant comme l’initiative de l’association Regards Citoyen ou l’annuaire de données Datapublica, gouvernements, villes et collectivités européennes sont nombreux à suivre cette tendance à la mise en ligne de catalogues de données en tout genre produits par leurs services. Libérer (partiellement) les donnés est une chose, mais comment en faire profiter les citoyens ? A ce titre l’Open Data Challenge marque une étape symbolique dans le développement de ce nouveau champ de recherche.

Google, au delà de l’humain Google a pour devise : «Don’t be evil». Encore faut-il savoir ce que l’entreprise entend par là. La Singularity University créée en 2007 permet de s’en faire une idée. On peut voir sur le Net Ray Kurzweil expliquer qu’il espère accéder à l’immortalité ou qu’il pourra bientôt connecter son cerveau à un ordinateur pour sauvegarder son savoir et sa personnalité ou charger directement des données dans son cerveau. Cela revient à nier toute limite éthique ou juridique à la réalisation de ces potentialités techniques - à supposer qu’elles ne relèvent pas du pur délire - ou encore à estimer que les considérations philosophiques ne pourront enrayer ces évolutions vers la post-humanité, étant donné la vitesse de développement de ces technologies et la concurrence sans frein que se livrent entreprises et scientifiques sous l’œil bienveillant des Etats. Et Google ? Cela conduit à suivre avec beaucoup de perplexité les projets de Google. Didier G.

Partage, P2P… bienvenue dans l’économie collaborative! Boostés par les outils web et la crise, la consommation collaborative émerge comme une véritable alternative à une société propriétaire. De la voiture partagée au booksurfing, Antonin Léonard dissèque les nouvelles tendances. Un jour, nous regarderons le XXe siècle et nous nous demanderons pourquoi nous possédions autant de choses affirmait récemment Bryan Walsh dans TIME Magazine qui consacrait la Consommation Collaborative comme l’une des dix idées amenées à changer le monde. L’économie du partage se propage : du transport aux voyages en passant par l’alimentation, le financement de projets et la distribution, tous les secteurs ou presque voient cette nouvelle économie émerger. Alors que plus de 3 millions de personnes dans 235 pays ont déjà « couchsurfé », ce sont plus de 2,2 millions de trajets en vélo libre-service (tels que le Velib’ à Paris) qui sont effectués chaque mois dans le monde. On se rend compte que ce mouvement n’est pas qu’une tendance passagère. Du bien au lien

« Un homme presque parfait », cyborg m’était conté Créer une horde de mutants humanoïdes aux forces décuplées ? Un scénario de science-fiction que la technologie n’est pas loin de permettre aujourd’hui. Avec beaucoup de justesse, Un homme presque parfait , le documentaire de Cécile Denjean nous plonge progressivement dans le trash électronique du futur, ou comment améliorer les performances du corps humain par le biais des machines, sauf que le futur, c’est -- presque -- déjà maintenant. Premier exemple : Aimee Mullins. Le scientifique américain Kevin Warwick en est un des plus fervents représentants, l’image même du physicien fou. Un homme presque parfait explore aussi la procréation assistée jusque dans ses dérives. Et là, on n’est pas dans la science-fiction mais dans la science au service du business. Paru dans Libération du 9 juin 2011 Un homme presque parfait _ documentaire de Cécile Denjean _ France 2, ce soir, 22 h 50. Lire les réactions à cet article. Gwendal Fossois

45 Color Tools And Resources For Choosing The Best Color Palette For Your Designs Don't Forget to participate in a contest where you can win an amazing e-Commerce template from TemplateMonster. Every designer knows how important and crucial color palette is in the success of any design. Knowing how to use color palette effectively is an essential part of a designer’s workflow. Color management and experience of using right color in the right place give a website a unique shape and identity that helps it stand out among the rest. Here, we are sharing some useful tools that help you choosing the most appropriate color palette for your design. Take a look at this collection. ColourMod ColourMod allows the user to input a starting value and get an automatic conversion. Color Wheel The color Wheel is an online application that lets you generate random color schemes. Website Color Match Matching your web site colors isn’t always as easy as it should be. Dasplankton Color conversion This is a tool that will help you convert colors between RGB, CMYK and HSV color spaces. ColoRotate

L'Homme "augmenté" selon Google...vers une transhumanité diminuée ? "Ce que nous essayons de faire c'est de construire une humanité augmentée, nous construisons des machines pour aider les gens à faire mieux les choses qu'ils n'arrivent pas à faire bien"...On ne pourra pas dire que nous n'avons pas été prévenus. Mais, étrangement, cette déclaration programmatique d'Eric Schmidt est pratiquement passée inaperçue en dehors des cercles technophiles concernés. Vous ne pourrez plus vous passer de Google, sauf à être un homme "diminué". C'est en tout cas le projet assumé des dirigeants de "La" Firme. Eric Schmidt a multiplié les déclarations provocatrices en ce sens à l’IFA, la grand messe païenne de l'électronique qui s'est tenue début septembre à Berlin : « Nous pouvons vous suggérer quoi faire après, ce qui vous intéresse. Achtung encore un qui a trop lu Orwell...Souvenez-vous "1984": "Big Brother vous regarde. TF1 peut aller se rhabiller avec son "Temps de cerveau disponible". Celui de Google sans y penser. Jean-Christophe Féraud

L’humain, moins bon en probabilités que les pigeons? Confrontés à des problèmes impliquant des probabilités, pigeons, fourmis ou même amibes se révèlent plus stratèges que les humains. La faute à un biais cognitif typique des bipèdes qu'explore Xochipilli dans son Webinet des curiosités. Vous souvenez-vous du paradoxe de Monty Hall, dont je vous avais parlé dans ce billet ? Il s’agit d’un jeu imaginaire où vous essayez de gagner un cadeau, caché derrière une seule des trois portes fermées se trouvant devant vous. Dès que vous avez choisi une porte, l’animateur du jeu -qui sait où est la bonne porte- vous indique une porte “perdante” parmi celles que vous n’avez pas choisies et, bon prince, il vous laisse la possibilité de modifier votre choix. Le paradoxe de Monty Hall expliqué dans le film “21″ [en] J’ai découvert dans l’excellent blog de Sciences Etonnantes que l’on a fait passer à des pigeons un test similaire avec des boîtes opaques dont l’une seulement contient de la nourriture. Biais cognitifs universels ? Fortiche les fourmis !

Quelle sorte de cyborg voulez-vous être? Qui, de l’homme ou de la machine, est le plus intelligent? Cette question fondamentale mérite d'être reformulée, en prenant en compte le fait que c'est la collaboration entre les deux qui s'avère le plus efficace. Xavier de la Porte, producteur et animateur de l’émission Place de la Toile sur France Culture, effectue chaque semaine une lecture d’article dans le cadre de son émission. Cet article a été publié le 6 avril sur InternetActu. La lecture de la semaine, encore une fois, sera une chronique de Clive Thompson dans le dernier numéro du magazine américain Wired, car, encore une fois, cette chronique est tout à fait passionnante. Clive Thompson commence par poser une question obsédante et désormais classique: Qui, de l’homme ou de la machine, est le plus intelligent? En 1997, rappelle Thompson, Deep Blue, le superordinateur d’IBM, a fait nettement pencher la balance en faveur des robots en battant Garry Kasparov aux échecs. Le grand-maître Ponomariov en 2005 face à la machine par erral

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