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DGLFLF - La Langue des signes française

DGLFLF - La Langue des signes française
Les langues des signes Les langues des signes (LS), langues gestuelles utilisées par les sourds, assurent toutes les fonctions remplies par les autres langues naturelles (dites « langues orales », LO, ou « vocales »). Visuo-gestuelles, elles sont, pour les sourds, le seul mode linguistique véritablement approprié, le seul qui leur permette un développement cognitif et psychologique d’une manière équivalente à ce qu’il en est d’une langue orale pour un entendant. Les langues des signes sont, comme toute langue, des systèmes nécessitant chacun un apprentissage, preuve s’il en était besoin qu’il s’agit bien là de “langues naturelles” et non d’un moyen universel et primitif de communication. Ce qui est vrai, cependant, c’est que deux sourds maîtrisant chacun une langue des signes différente parviennent à se comprendre et à communiquer dans un délai très bref, sans commune mesure avec ce qu’il en est pour deux locuteurs de langues orales (LO) différentes. La Langue des Signes Française (LSF)

Le choix du bilinguisme dans l’enseignement auprès d'enfants sourds Le choix du bilinguisme dans l’enseignement auprès des jeunes sourds «Si nous n’avions point de voix, ni de langue et que nous voulussions nous montrer les choses les uns aux autres, n’essayerions-nous pas, comme le font en effet les muets, de les indiquer avec les mains, la tête et le reste du corps ? 1 - Introduction 2 - Les textes officiels 3 - Le rapport Gillot 4 - Lettre de M. 5 - Le bilinguisme 6 - La réalité du terrain 7 - La langue des signes a - essai de définition b - LSF, une langue maternelle ? c - avantages et inconvénients d - Culture sourde et LSF e - Les professionnels sourds f - Ailleurs : en Suède g - Une proposition de loi 8 - Le français signé a - définition b - Avantages et inconvénients 9 - Le langage parlé complété a - Définition 10 - Les dangers d’une multi-communication 11 - Le projet d’établissement et le projet individuel d’intégration 12 - La formation du personnel 13 - Des solutions ? 14 - Conclusion 15 - Bibliographie 16 - Annexes 1 - Introduction 2 - Les textes officiels

Neuroscience in education By Sergio Della Sala & Mike Anderson This has resulted in the development of a number of new practices in education: some good, some bad, and some just crazy. Too often, people with the clout to make decisions about which practice is potentially profitable in the classroom setting, ignore evidence in favour of gut feelings, the authority of ‘gurus’, or unwarranted convictions. In short, opinions rather than data too often inform implementations in schools. Hence we have had theories suggesting that listening to Mozart can boost intelligence, foot massages can help unruly pupils, fish oil can boost brain power, and even the idea that breathing through your left nostril can enhance creativity! Sadly, it is often scientists themselves who promulgate unsubstantiated procedures. We shouldn’t ignore the good practices and innovations in education thanks to the developing neuro revolution. The neuro- prefix is very fashionable nowadays, and neuroeducation is just one of the myriad offsprings.

Le bilinguisme, un stimulant pour le cerveau des enfants Le bilinguisme n'est pas un handicap, mais au contraire un atout pour le cerveau. Exemple, Laura parle avec la même aisance l'italien de sa maman et le français de son papa. À 11 ans, elle est parfaitement bilingue. Il faut dire que ses parents l'ont immergée dans leurs langues maternelles respectives dès sa naissance. Jusqu'à l'âge de 2 ans, il lui arrivait encore de mélanger l'italien et le français dans une même phrase, mais elle a rapidement appris à passer d'une langue à l'autre. Le fruit d'une longue exposition aux deux langages? Peu importe la deuxième langue, d'ailleurs. Flexibilité mentale Et l'accent? Le cerveau des bilingues ne fonctionne pas de la même manière que les autres. En France, une personne sur quatre a reçu au moins une autre langue dans son jeune âge au foyer parental et, dans le monde, le plurilinguisme est majoritaire. Centre d'attention «Les bilingues ne sont pas comme les monolingues. Le mythe de la confusion des langues

Samuel Beckett, vers une poétique du bilinguisme La parole est irréversible, telle est sa fatalité. Ce qui a été dit ne peut se reprendre, sauf à s’augmenter : corriger, c’est, ici, bizarrement, ajouter. En parlant, je ne puis jamais gommer, effacer, annuler ; tout ce que je puis faire, c’est de dire « j’annule, j’efface, je rectifie », bref de parler encore [1]. Un des traits les plus remarquables de la personnalité littéraire de Samuel Beckett concerne son choix, après la guerre, de poursuivre sa carrière littéraire en français. Le projet énoncé en 1932 dans son premier roman, Dream of Fair to Middling Women, prend forme en 1946 lorsque l’auteur irlandais écrit un roman et deux nouvelles directement en français, Le voyage de Mercier et Camier autour du pot dans les bosquets de Bondy, Le Calmant et La Fin. Dès 1937, lorsqu’il s’installe à Paris, Beckett commence à écrire des poèmes en français. Notre lecture de l’œuvre beckettienne s’attache à reconnaître une poétique du bilinguisme. Vers une poétique du bilinguisme beckettien

Numéro 1/2006 - Le Plurilinguisme Ci-dessous ne se trouvent que les résumés des articles. Tous les articles de ce numéro, qu’ils aient été publiés à l’origine dans la revue papier ou sur le site, sont publiés dans l’espace abonnés du site et donc accessibles à tous ceux ayant un abonnement en cours aux Langues Modernes. Coordonné par Astrid GUILLAUME Éditorial par Astrid GUILLAUME Clin d’oeil, par Benoît CLIQUET : Le Plurilinguisme Introduction par Xavier NORTH Il n’y a pas de choix binaire, par Philippe RAPATEL, Université Blaise Pascal MCF, Clermont II L.R.L. Résumé :Contre vents et marées, le pluralisme linguistique est bien vivant et vivace. Quelles finalités pour l’enseignement des langues vivantes ? par Annie SEMAL-LEBLEU), Directrice Adjointe de l’IUFM Nord Pas-de-Calais. RésuméQuelles sont les finalités essentielles de l’enseignement des langues vivantes dans l’Europe d’aujourd’hui où se multiplient les situations plurilingues ? « Grandes » et « petites » langues à l’INALCO. Bilinguisme entre texte et terrain.

The Benefits of Failing at French I USED to joke that I spoke French like a 3-year-old. Until I met a French 3-year-old and couldn’t hold up my end of the conversation. This was after a year of intense study, including at least two hours a day with Rosetta Stone, Fluenz and other self-instruction software, Meetup groups, an intensive weekend class and a steady diet of French movies, television and radio, followed by what I’d hoped would be the coup de grâce: two weeks of immersion at one of the top language schools in France. “French resistance” took on an entirely new meaning as my brain repelled every strategy I employed.

« Un ouvrage controversé » Soulignons d’entrée l’intérêt exceptionnel de l’ouvrage de Bruno Maurer (Université Paul Valéry, Montpellier III). Publié fin 2011, il a sans délai fait l’objet de deux comptes rendus (Frath, 2012 ; Puren, 2012) qui chacun souligne son importance à la fois comme source d’information sur les positions prises par la Division des Politiques Linguistiques du Conseil de l’Europe concernant les finalités de la didactique des langues et comme source d’une analyse critique sévère concernant ces positions. Car cet ouvrage fait débat : Gilles Forlot (Université de Picardie Jules Verne/ IUFM) réfute vivement l’argumentation critique de Maurer dans un article publié par Langage et société en juin 2012 « Critique de l’éducation plurilingue et interculturelle, ou comment ne pas se tromper de cible » (2012) auquel Maurer répond tout aussi vivement dans la même revue dès décembre 2012 « Comment la critique d’un essai manque-t-elle sa cible ? De quoi est-il question et de quoi s’agit-il ? 1. 2. 3.

Plurilinguisme : du handicap à la supériorité? | De langues et d'autre Les prises de position par rapport au plurilinguisme (incluant le bilinguisme) se font souvent – et façon tout aussi véhémente – soit (minoritairement) dans le sens de l’opposition soit (majoritairement) dans celui de la valorisation. Comme si monolinguisme et plurilinguisme étaient porteurs de valeurs fondamentalement opposées. Ainsi voit-on fleurir les écrits et les discours qui vantent les avantages multiples du plurilinguisme et laissent dans l’ombre de l’implicite le handicap que constituerait le monolinguisme. Ce qui a pour effet de susciter l’irritation de ceux qui, locuteurs ou chercheurs – soient se percevant plutôt comme monolingues (mais pas, pour autant, handicapés), soient ne partageant pas certains enthousiasmes en faveur du plurilinguisme – prennent décidément position contre ces discours apologétiques. Il importe de sortir de cette dichotomie et d’envisager la question différemment, de façon beaucoup plus nuancée. Commençons par relativiser les deux notions. TABOURET, A.

Le “scandale” du bilinguisme Nous présenterons ici de façon entrecroisée un récapitulatif du thème du bilinguisme, les difficultés qu’il y a à stabiliser la terminologie, quelques points qui nous semblent constituer des lieux de débats, en même temps que les articles de ce numéro, dont nous considérons qu’ils s’inscrivent parfaitement dans les questionnements de fond que nous allons maintenant exposer. Les études sur le plurilinguisme ont connu une certaine envolée depuis une quarantaine d’années, et c’est en cette période qu’ont été engendrées des séries de définitions. Elles prennent souvent la forme d’oppositions, qui ont l’inconvénient d’inciter à penser de façon binaire, alors que les situations de bilinguisme sont d’une extrême diversité, et se présentent plutôt en continuum. Les flottements et imprécisions terminologiques de ce champ encore en émergence ne sont d’ailleurs pas étrangers aux difficultés conceptuelles qu’on y rencontre.

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