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Viol masculin vs viol féminin

Viol masculin vs viol féminin
En plus d’être un phénomène de société, dont personne ne parle, le viol revêt plusieurs échelles: un viol perpétré sur une personne est une chose différente que le viol utilisé dans les conflits armés, à grande échelle. Néanmoins, il semble que les ressorts à l’œuvre derrière le viol, féminin comme masculin, soient quasi semblables, à quelques nuances près. Et tiennent de l’ordre du mythe, du symbole, et de l’image qu’on a et qu’on se fait d’un homme dans la société. Dans le détail, le viol est commis à 98% par des hommes en France, l’âge des victimes va de 2 à 85 ans, et les proportions avancées de viol d’hommes sont de l’ordre de 7 à 10% — les chiffres sont semblables dans d’autres pays. Les clichés les plus courants sur le viol sont le consentement plus ou moins tacite de la victime, la typologie de l’agresseur et une attitude sexuellement provocante de la part de la victime. Le viol individuel n’est reconnu comme crime que depuis 1980. Le viol suscite un étonnant silence.

Les aventures de Yaka et Yakapa Ces derniers temps, on a reçu tellement d’excellents conseils sur comment faire pour ne pas être violées, que je me suis dit que ça méritait bien une petite note éducative. Je vous présente donc nos deux protagonistes, Yaka et Yakapa. Nous pouvons d’emblée remarquer quelques différences entre Yaka et Yakapa. Yaka a des grosses lunettes, elle porte un pantalon moche et un chemisier moche agrémenté d’une veste laide. Elle est vilaine avec des boutons. Yakapa, elle, porte une jupe et du maquillage. Mais ce ne sont pas les seules différences entre Yaka et Yakapa ! Voici notre amie Yaka. Voici maintenant Yakapa. Décidément cette Yakapa cherche vraiment les problèmes ! Après il faudra pas s’étonner, il faudra assumer. Ha ben voilà ! Yakapa aurait du imiter sa sage consœur Yaka. Entre nous, est-ce qu’elle ne l’a pas un peu cherché? La prochaine fois dans LES QUESTIONS COMPOSENT, retrouvez nos autres amis ! Ha merde, trop tard. Bref… C’est vraiment trop ballot

Pourquoi 97% des déclarations de viols ne terminent jamais aux assises Procédures longues, policiers sans tact... Souvent, les victimes de viol que Nolwenn Weiler rencontre soupirent : « Si j’avais su, je n’aurais pas porté plainte. » Entretien. Nous l’avons appris en fin de semaine, la justice rennaise a tardé six mois avant de faire un test ADN dans une enquête pour viol. Une analyse qui aurait peut-être pu éviter trois viols supplémentaires, vraisemblablement commis par celui qui est poursuivi pour l’agression. La victime et son avocat dénoncent un dysfonctionnement dû, selon eux, à un manque de budget, tandis que le parquet rétorque que son choix a été guidé par un souci d’efficacité : il aurait pris la décision de ne pas demander l’analyse, puisqu’il estimait que les chances d’obtenir des preuves étaient faibles. Les réactions des médecins, de la police, voire des proches dans les affaires de viols ne sont pas toujours très compréhensives ou appropriées. Seulement 3% des viols sont jugés Les peurs légitimes des victimes Une procédure éprouvante

Je veux comprendre... le slut-shaming — Publié initialement le 16 juillet 2012 Le slut-shaming, que l’on pourrait traduire par « stigmatisation des salopes », consiste à rabaisser ou culpabiliser une femme à cause de son comportement sexuel (pratiques, nombre de partenaires, vêtements « provocants »…). Concrètement, c’est votre camarade de classe qui raconte à tout le monde qu’unetelle est « une vraie salope » parce que c’est elle qui l’a dragué pour qu’il finisse dans son lit. C’est cette nana de Tumblr qui a ressenti le besoin de signaler à toutes les femmes que leurs poitrines doivent rester à l’intérieur de leur haut : Réaction de Laci Green (Laci, on t’aime) : Il y a aussi ces groupes Facebook du type Certaines devraient apprendre à fermer leurs jambes avant d’ouvrir leur bouche, ou ces « blagues » visant à humilier une femme en extrapolant sur sa sexualité – je pense aux photomontages de Marion Maréchal-Le Pen avec un pénis noir dans la bouche. Les méfaits du slut-shaming Cercle vicieux. Combattre le slut-shaming

about sex, gender and sexuality, You want to say Hi to the cute girl on the subway.... HerbsandHags: "You're not like a rape victim" “You’re not like a rape victim” That’s what someone years ago said to me, when I pulled him up on some shit he was talking about rape. I can’t remember the exact stuff he was saying, but it was the usual stuff I expect, about how rape victims ask for it and how rapists can’t help it. And that’s when he said it. So what is a rape victim like? When I first thought about this, I found myself at a bit of a loss. What people came up with, imagine your surprise, is that as with so many other images of women, the Madonna / Whore dichotomy is present for rape victims/ survivors as much as it is for all women So first to the Madonna Rape Victim: She is preferably a virgin or if not, pregnant or married, who has never done anything exciting or interesting or likely to cause any eyebrow-raising. Afterwards, she is required to be broken by the rape; afraid to go out, untrusting of men, timid, scared and has gone off sex forever. So I shut up for twenty-five years. And now I'm no longer silent.

Les cultures enclines au viol et les cultures sans viol. Les études interculturelles Partie 2 : le cas de la culture occidentale Je vais commencer une petite série sur les cultures enclines au viol. Je débuterai par le résumé des études d’anthropologie, notamment celles qu’a menées Peggy Reeves Sanday, et qui l’ont conduit à penser qu’il existait des cultures sans viol et des cultures enclines au viol . Femmes Minangkabau L’anthropologue Peggy Reeves Sanday a étudié plusieurs sociétés préindustrielles afin d’établir leur vision du viol, mais aussi de la sexualité et des rapports entre les hommes et les femmes. En 1982, elle a ainsi publié une première étude interculturelle où elle comparait 156 sociétés du monde entier 1 . Culture sans viol : le viol est rare, voire absent (47% des sociétés étudiées) Culture où le viol est présent, mais où il manque de données sur sa fréquence (35% des sociétés étudiées). Dans une étude de 1993 2 portant sur 35 sociétés préindustrielles, Patricia Rozée a trouvé des chiffres bien différents. Les cultures enclines au viol Femmes Gusii 1. 2. i

"Il leur est conseillé d'éviter de se promener toutes seules" : La culpabilisation ordinaire Blabla avant le sujet : Je sais bien que je suis peu présente en ce moment, mais si vous voulez bien m'envoyer des pensées positives le 15 et 16 mai, cela sera hautement apprécié. Amour par delà les nuages. Sujet du jour "Il leur est conseillé d'éviter de se promener toutes seules" : La culpabilisation ordinaire Merci ladepeche.fr La joie d'internet, c'est qu'il permet de se décentrer deux minutes de son petit nombril. Maintenant, je suis furieuse. La dépêche et sa culpabilisation gerbante Voici un article racoleur où on nous raconte bien en détail le viol d'une jeune femme après le retour d'une soirée. "Régulièrement, à Toulouse, des jeunes filles sont victimes d'agressions sexuelles la nuit. Tu l'entends autant que moi, ami lecteur? Si si, tends bien l'oreille, il me hurle à l'oreille, à moi. Ce cri moralisateur : C'est en partie de ta faute meuf! Tu t'es mise en danger, tu es donc en partie responsable de ce qui t’arrive. On me donne des conseils sur mon comportement en dehors du foyer. Au moins.

Les cultures enclines au viol et les cultures sans viol. Le cas de la culture occidentale Partie 1 : les études interculturelles Partie 3 : Alcool, fêtes & viol – les fraternités étudiantes aux États-Unis J’ai commencé une petite série d’articles sur les cultures enclines au viol. Après vous avoir présenté le concept de cultures enclines au viol (à comparer aux cultures sans viol) , je vais discuter maintenant du cas des cultures occidentales. L’enlèvement des Sabines, par Francisco Pradilla Selon plusieurs autrices1,2, la culture euro-américaine est une culture prônant le viol. Le viol y est fréquentLes croyances qui justifient l’existence du viol, les mythes sur le viol y sont largement répandus. Je vais à présent détailler ces différents points. Fréquence du viol En Occident, le viol est un phénomène à l’ampleur considérable, comme l’indique plusieurs études. En France, il y aurait entre 55 000 et 100 000 femmes victimes d’un viol ou d’une tentative de viol par an. Aux États-Unis, il y aurait environ 200 000 victimes de viol (âgées de plus de 12 ans) par an7. Mythes sur le viol

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