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Collusion, pour visualiser comment nous sommes tracés en ligne

Collusion, pour visualiser comment nous sommes tracés en ligne
Atul Varma est décidément quelqu'un que j'apprécie. Déjà à l'initiative de Hackasaurus, il vient de lancer un nouveau projet pour aider les internautes à mieux comprendre le Web: Collusion est une extension pour Firefox[1] pour permettre de mieux comprendre comme les régies publicitaires en ligne nous suivent à la trace. L'extension collecte les cookies déposés par chaque page que nous visitons, détermine grâce au site PrivacyChoice s'ils émanent de sociétés qui font du traçage, et affiche une synthèse des traces que nous laissons. Pour mieux comprendre, visitez la démonstration qu'Atul a mise en ligne. Elle simule une visite sur quelques sites. Vous êtes le produit Comme le rappelle la citation d'Andrew Lewis en exergue, si vous ne payez pas un service, c'est que vous n'êtes pas le consommateur, vous êtes le produit vendu. Souriez vous êtes profilés Personnalisé ou déconnecté de la réalité Ce traçage présente par ailleurs un autre risque, plus insidieux. Se protéger Voici ce que j'utilise:

Surfer sur internet, ça laisse des traces ! Test de la CNIL La CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) vient de mettre en ligne une nouvelle version de son module de test : vos traces sur Internet, ça n’est pas virtuel! « Sur internet comme ailleurs, vos activités et vos déplacements laissent des traces. L’impression de facilité qui domine l’univers du web masque la réalité d’une surveillance discrète et active. » Ce test en ligne permet de prendre conscience des traces sur Internet : « Découvrez comment vous êtes pisté sur internet et partez à la conquête de vos libertés numériques ! Le test vos traces sur Internet, ça n’est pas virtuel explore ainsi l’ordinateur (« Votre ordinateur est reconnu ! Chacun des 5 points fait l’objet d’une explicitation pédagogique et permet à chaque internaute de prendre conscience de la surveillance exercée. La CNIL récapitule dans un article les différentes traces générées par une activité sur Internet : Surfer sur internet, ça laisse des traces ! Licence :

Un livre interdit aux sans-papiers : de quel droit ? Centre de rétention addministrative de Cornebarrieu (Solidarité sans-papiers). Mon ami H. n’a pas de papiers. Il vit en France depuis plusieurs années, il effectue toutes les basses œuvres sous-payées que le patronat veut bien lui refourguer. H. est un nom d’emprunt, mon ami doit en changer après tout passage par un Centre de rétention administrative. Comme d’autres dans son cas à Toulouse, il se brûle régulièrement les phalanges pour tromper les prises d’empreintes et éviter d’être expulsé. Il a été arrêté il y a dix jours et a été interné pour la deuxième fois au Centre de rétention administratif de Cornebarrieu, près de Toulouse. J’ai été le voir, mercredi 6 juillet dans l’après-midi avec deux autres ami(e)s. Les CRA, invisibles sur les cartes C’est vrai qu’en le prenant dans la bibliothèque, on s’était bien demandé si les agents de la Police de l’air et des frontières (PAF) n’allaient pas nous faire des ennuis. Il nous semble évident que cet éloignement du monde normal a été pensé.

Les règles de l’opt-in et opt-out dans le monde Les règles de l’opt-in et opt-out dans le monde Le marketing de permission permet à une entreprise d’envoyer des informations à un de ses clients ou prospect à condition d’avoir son accord préalable. Ce type de marketing est intimement lié aux principes d’Opt-in et d’Opt-out notamment en ce qui concerne l’e-mailing. Par exemple, lorsque vous remplissez un formulaire sur le web, vous avez souvent le choix de cocher une case vous permettant de recevoir des informations venant d’une marque ou d’un site web. Chaque pays possède ses lois concernant le marketing de permission. Pour vous aider, voici une infographie reprenant les règles d’Opt-in et d’Opt-out de certains pays du monde. Un hacking légalisé L’élucidation des crimes et délits passe de plus en plus par les réseaux numériques. Cloud computing et Internet mobile obligent, les enquêteurs sont le plus souvent à la recherche de preuves sur les réseaux eux mêmes ou les équipements nomades (smart phone, tablette etc. …) et de moins en moins dans les locaux physiques, les postes de travail, les serveurs physiquement accessibles. La Loppsi 2 du 14 Mars 2011 en 142 articles à l’écriture dense et parfois peu claire, intègre ce nouveau paramètre dans la lutte contre la cybercriminalité. L’une de ses dispositions, très peu commentée, vient tout simplement créer la possibilité pour la police et la gendarmerie, sous le contrôle du juge, de pénétrer des ordinateurs à distance pour capter, enregistrer des données. C’est une première, mondiale s’agissant des Etats démocratiques. C’est l’article 706-102-1 (admirez la numérotation) du Code de Procédure Pénale qui prévoit cette évolution fondamentale. Elle est née avec la Loppsi 2.

Salarié viré par TF1 pour avoir critiqué Hadopi : début du procès C’est ce matin que se tient devant le Conseil des Prud'hommes de Boulogne-Billancourt l’audience du procès de Jérôme Bourreau-Guggenheim (JBG) contre TF1. Cet ancien responsable web de la chaîne avait été viré pour avoir critiqué Hadopi dans un courrier électronique personnel, privé, adressé en mai 2009 à la députée UMP de sa circonscription, Françoise de Panafieu. Jérôme Bourreau-Guggenheim (à droite) avec Renaud Veeckman cofondateurs de SOS-Hadopi Problème : Françoise de Panafieu n’avait rien trouvé de mieux à faire que de transmettre ce courrier au ministère de la Culture au prétexte d’obtenir des informations techniques voire pour «établir une sorte de contre argumentaire à l'intention des députés du groupe ». Ce même jour, le 7 mai 2009, prise à partie par les députés de l’opposition, Christine Albanel dira « solennellement que je n’ai jamais demandé à personne la tête de qui que ce soit. Le cabinet d'Albanel se dira « extrêmement surpris » au Monde de la décision de TF1.

SDF, vous êtes fichés! SIAO. Derrière cet acronyme barbare se cache un outil informatique destiné à faciliter l’accès aux centres d’hébergement pour les sans-abri. "On a voulu le SIAO (Système Intégré d’Accueil et d’Orientation) parce qu’il y a une véritable opacité dans le secteur de l’exclusion", assure Didier Piard, directeur de l’action sociale de la Croix Rouge. L'idée est alors d'organiser la nébuleuse d'associations qui luttent contre l'exclusion en centralisant les demandes d’hébergement au niveau des départements. Le SIAO est un élément de la refondation du dispositif d'hébergement voulu par le secrétaire d'Etat au logement Benoist Apparu en 2009. "Bousculer les habitudes" "Le SIAO gomme les valeurs des associations, soi-disant au profit des personnes", fustige Frédérique Caba, directeur de territoire à l’Association Emmaüs Paris, qui estime que cela ne garantit pas forcément "le respect de notre professionnalisme et de notre éthique". Cette centralisation n'est pas du goût de tout le monde. "Pistage"

Immigration : comment l'Union européenne enferme ses voisins, par Alain Morice et Claire Rodier L’Europe a changé de murs. A Berlin il y a vingt ans, les représentants des nations démocratiques accueillaient unanimement la chute du Mur comme une victoire de la liberté. « Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien » : l’article 13 de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 allait enfin pouvoir s’appliquer. Dans une résolution de 1991, le Conseil de l’Europe se félicitait de ce que « des changements politiques permettent à présent de se déplacer librement à travers l’Europe, ce qui constitue une condition essentielle à la pérennité et au développement des sociétés libres et de cultures florissantes » (sic). Liberté dont on ne tarda pas à redouter les retombées. Mur de la Méditerranée De nouvelles lignes de front apparaissent à la fin de la guerre froide, le long desquelles d’autres remparts, concrets ou virtuels, mais plus étanches et très meurtriers, vont sortir de terre ou baliser les mers. Blocus inversé

Hadopi vs CNIL: l’une chante, l’autre pas » Article » OWNI, Digital Journalism La CNIL a mis 32 ans pour obtenir un budget de 13 millions d'euros. La Hadopi, un an. La CNIL a effectué 300 contrôles l'an passé. La Hadopi, elle, envoie 10 000 avertissements, par jour... Créée en 1978, la CNIL fut la toute première autorité administrative indépendante (AAI), du nom donné à ces organismes administratifs qui agissent au nom de l’État et disposent d’un réel pouvoir, sans pour autant relever de l’autorité du gouvernement. Et il lui aura fallu attendre 32 ans pour arriver à obtenir du gouvernement un budget supérieur à 13 millions d’euros (13,1 en 2009, 14, 7 en 2010 (.pdf)). La Hadopi, dernière AAI à avoir été créée, dispose quant à elle d’un “budget primitif” de 13,8 millions d’euros (.pdf) en 2011, après avoir été dotée, à sa création l’an passé, d’un budget de 10,6 millions d’euros. En tant que président de la CNIL (il est aussi sénateur), Alex Türk touche quant à lui une indemnité forfaitaire mensuelle de 3 250 euros, soit 39 000 euros bruts annuels (.pdf).

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