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CulturalGangBang

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Ikonal Lorenzo de Paris Sagesse des foules Soyons les plus beaux Je suis très las, vieux désespérément. Je m’étends sur le lit et je songe. Je songe pour la chambre et pour moi. Et voici les pâles et fiévreuses évocations qui, lentement, une à une, des antipodes et d’à côté arrivent et me reprennent. Car tu partis seule pour l’Italie, seule avec ton mari. Et je dus quitter la sainte caverne bleue qui s’était dressée pour nous sur la mer. L’horreur grasse de Marseille, ses fenêtres étroites, sa mer mangée de vaisseaux et de barques, ses voiles rouges, ses rumeurs piémontaises, tout me cria ta grâce et ton azur, ta fraîcheur, ton élégance, ton charme net. Mon coeur et moi nous n’entrâmes pas dans l’église. Il n’y eut point de chants trop graves et trop nourris pour effarer les antiques mâtures : le silence, un silence lyrique et liturgique, deux souffles d’âme, l’éternité de deux “oui” et Notre-Dame de la Garde remonta sur sa montagne et je quittai sans un “Au revoir” mes témoins les vaisseaux, les univers et les siècles. Ernest la Jeunesse - L’Holocauste

Une vie inutile alcesteetphilinte.tumblr Une telle affirmation est imbécile ; au mieux s’agit-il d’une imprécision arbitraire. Je m’apprête pourtant à l’écrire, que voulez-vous, un raisonnement s’esquisse et celui-ci n’est encore qu’un nourrisson en bas âge et ne perçoit pas encore les couleurs. Noir et blanc ! Aussi, divisons un instant, le monde en deux groupes ; je vous avais prévenus, ne soyez pas trop sévère. Le premier groupe, jure que l’homme affronte par sa volonté de puissance la société qui pour sa survie régente et normalise. Le deuxième clan pense que l’individu créé sa propre réalité; la société qui l’entoure a bien trop d’inertie pour que la fragile vie d’un homme puisse interférer avec les fameuses circonstances. Ces réflexions me sont venus après avoir visionné Le loup de Wall Street et The Grand Budapest Hotel. Chez Wes Anderson, la fin semble tellement inévitable qu’elle se matérialise symboliquement par l’objet qui représente le mieux l’immense finitude du destin : un livre. Pascal Divertissement, Pensées

godot-et-merault.tumblr "Habit is the ballast that chains a dog to his vomit. Breathing is habit. Life is habit. Or rather life is a succession of habits since the individual is a succession of individuals…Habit then is the generic term for the countless treaties concluded between the countless subjects that constitute the individual and their countless correlative objects. The periods of transitions that separate consecutive adaptations…represent the perilous zones in the life of the individual, dangerous, precarious, painful, mysterious and fertile when for a moment the boredom of living is replaced by the suffering of being." Excerpts from Samuel Beckett’s essay Proust found in Martin Esslin’s book The Theatre of the Absurd (pg 58) the boredom of living is replaced by the suffering of being has to be the greatest title never used by godspeed you black emperor for an album… (via close-to-the-knives) (Fuente: imjustbunburying, vía close-to-the-knives)

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