background preloader

Documentation - ado et manga, la passion de la lecture

Documentation - ado et manga, la passion de la lecture
Lire des mangas, c'est d'une certaine manière se positionner « contre » : contre les valeurs parentales, contre les prescriptions éducatives, contre le consensus médiatique dominant anti manga. C'est aussi se différencier en lisant des livres marginaux, au format distinct et au sens de lecture inversé, tout en recherchant un « autre », un « ailleurs », un exotisme cristallisé dans une certaine vision du Japon. Etre fan de manga, ce n'est pas seulement se ménager un « temps pour soi », ce temps solitaire et intime que la lecture de bande dessinée a toujours offert aux adolescents et aux enfants, qui est un moment de liberté permettant d'échapper aux obligations de lecture scolaire ou parentale. C'est aussi pouvoir être « entre soi ». Car le manga offre en plus un temps « pour et avec les autres », de forte sociabilité, favorisant l'échange verbal entre lecteurs, l'échange de livres entre propriétaires de volumes, et l'échange social lors de rassemblements dédiés au manga. Related:  Littérature jeunesse

Gachan manga Hawkwood, tome 1 - La critique On a aimé • Une vraie approche du médiéval • Très documenté • Remplit son rôle On a moins aimé • Le design d'Hawkwood • Un poil cher Les mangas qui osent s'aventurer dans l'ère médiévale ne sont pas légion. Si de très bons exemples comme Vinland Saga ou encore Wolfsmund existent, très peu se cantonnent à notre réalité, préférant verser dans la fantasy à l'instar de Berserk ou Übel Blatt. Hawkwood fait partie de cette première catégorie et vient tout juste de rejoindre le catalogue seinen de Doki-Doki. Son auteur, Tommy Ohtsuka, s'était déjà essayé au genre avec l'adaptation papier de la série animée Slayers qui donnait, pour le coup, dans la fantasy. Ici, il n'en est rien puisque cette série vous propose de plonger dans la vie de Sir John Hawkwood, un mercenaire anglais ayant arpenté l'Europe de l'ouest au XIVe siècle. C'est son histoire que le mangaka a décidé de mettre en image durant la guerre de cent ans à laquelle il prit part. galerie photo Auteurs & Mots clés

Des mangas partout ! A votre avis, quel est le titre de bande dessinée le plus vendu en France ? Le dernier volume d'Astérix ? Le nouvel opus de Joann Sfar ? Une énième aventure du Marsupilami, portée par la sortie du film consacré à la bébête noire et jaune ? Vous n'y êtes pas du tout. Le manga, des chambres des ados aux expositions prestigieuses Naruto, donc. Le manga est né au Japon, au XIXe siècle. Le manga est donc une affaire qui marche. Les enfants et les adolescents adorent les mangas. Le manga aujourd'hui tel qu'il s'exporte hors du japon cherche à conquérir le public adulte. Internet, espace naturel des lecteurs de mangas Or, les ventes de ces mangas se tassent. Sur Internet, on peut en effet lire les derniers tomes de ses séries préférées, bien avant leur publication dans des langues autres que le japonais (ou le coréen). L'alliance entre les auteurs et les lecteurs Peut-être... mais ce n'est pas certain. Sources :

BDthèque sans titre L ord Schenbock est mort et hante désormais sa propre demeure. Enfin, pas toute la demeure puisqu'il doit rester dans la bibliothèque, pièce où se trouve la statue de Bastet, déesse égyptienne de la joie, de la musique et du foyer. Tout cela serait bien triste si cette dernière ne semblait conférer à l'ancien maître des lieux de drôles de pouvoirs. Mené à 200 à l'heure, plein d'humour et de clins d'œil, L'île de la jungle installe un univers déjanté en quelques planches. Pour habiller cette histoire, Javi S. Album original par son mélange des genres et sa nervosité, L'île de la jungle est une bonne entrée en matière autant pour ses auteurs que pour leur nouveau héros. Par M.

Littérature et manga : une histoire d’amour… et plus, si affinités ! – Journaldujapon Les mangakas puisent leur inspiration dans diverses sources : l’actualité, l’histoire, mais également la littérature. Ces dernières années ont été riches en exemples et, ces derniers mois, de nombreuses nouveautés ou rééditions sont venues remplir les plannings de sorties manga. Journal du Japon vous invite à découvrir les liens qui unissent les mangas et la littérature, de France, d’Europe et d’ailleurs, à travers différents exemples, pour petits et grands. Le manga, une initiation à la littérature Le Maître des livres : la littérature qui soigne La Rose trémière est une bibliothèque pour enfants dans laquelle travaille le mystérieux Mikoshiba. Dans cette bibliothèque, il y a donc toute une équipe qui travaille, avec ses petits soucis personnels, ses coups de cœur, ses envies de partager (des spectacles de marionnettes permettent d’aborder la littérature sous un autre angle). De tome en tome, les personnages prennent de l’épaisseur, les relations se nouent, les vies se dévoilent.

BD de reportage, début d’un âge d’or Le prix France Info de la BD vient d’être décerné à Christophe Blain pour En cuisine avec Alain Passard, paru chez Gallimard. Ce prix, qui semble avoir laissé en chemin dans son intitulé sa double distinction « d’actualité et de reportage » originelle, consacre un album qui mélange reportage effectué par au moins l’un des auteurs et écriture BD. Parmi les récipiendaires, Lax, Etienne Davodeau et Joe Sacco l’ont déjà reçu deux fois (et les deux derniers étaient encore dans la sélection 2012) et Christophe Blain était cité pour deux albums, le vainqueur et pour Quai d’Orsay volume 2, excusez du peu. Avant d’ouvrir ce blog voilà bientôt trois ans, je n’étais pas très sensible aux BD qui s’ancraient dans un réel contemporain, à commencer par la production intense des albums qui autopsient la pantomime politique française. Ces deux dernières années la variété des BD de reportage s’est me semble t-il sensiblement élargie et a pris des formes inattendues. Sébastien Naeco

L’enfant-loup, de Florence Reynaud Passionnée par les loups et s’inspirant de l’histoire de Victor de l’Aveyron, l’enfant sauvage recueilli par le docteur Itard, l’auteur écrit l’histoire d’un garçon élevé par les loups et recueilli par un médecin de famille. Elle raconte comment, d’un petit sauvage effrayé par les hommes et peu à peu apprivoisé, la famille du docteur Roussignol va faire un adolescent paisible. Ils vont même l’adopter et le faire baptiser car ils ont appris à l’aimer et aussi pour faire cesser les réactions négatives voirez agressives des habitants du bourg de Marjevols, la "patrie" de la Bête du Gévaudan. Bien sûr, Antoine, comme ils l’ont prénommé, ne sera jamais très intelligent, il restera "simple" mais il grandira heureux au sein de gens qui l’aiment. Le récit est entrecoupé des extraits du journal que tient Zélie, la fille aînée du médecin. Comme le dit l’auteur dans son post-scriptum, elle nous donne ici une leçon de tolérance et d’amour.

Dominique Véret, confessions d’un éditeur de mangas (1/2) : « Mon travail est à présent plus une frustration qu’une joie » Défricheur du manga en France grâce à la librairie Tonkam, aux éditions Tonkam puis à la création de la société Akata, Dominique Véret est incontournable dans le paysage manga français. Face aux difficultés du marché actuel, il n’hésite pas à hausser le ton contre les règles abusives qui régissent la traduction des BD japonaises aujourd’hui. C’est un homme inquiet et soucieux de l’avenir du manga que nous avons interviewé. Un peu plus d’un an après le séisme, le tsunami et l’accident nucléaire de Fukushima, qu’est-ce que les Japonais ont appris de cet événement ? Cela a-t-il changé vos relations avec les éditeurs et auteurs japonais ? Que retenez-vous de la dernière édition du Salon du livre de Paris, placée sous le signe du Japon ? Selon vous, pourquoi le manga suscite un engouement si fort et durable en France ? Les mangas représentent plus de 35% des nouveautés BD en 2011, mais on note une légère baisse du volume et des ventes depuis 2008. Quelle place doit-elle prendre ?

Related: