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Séverin Naudet : "La gratuité des données est le meilleur choix pour l'Etat et la croissance" A la fin de l'année, la plateforme data.gouv.fr devrait voir le jour et permettre l'accès libre à des données publiques. Séverin Naudet, directeur de la mission Etalab et artisan de ce chantier, explique pour le Club Parlementaire du Numérique les enjeux de l'Open Data. Comment la mission ETALAB est-elle née ? Nathalie Kosciusco-Morizet, qui a toujours un temps d’avance, a fait un voyage d’étude aux Etats-Unis, lorsqu’elle était secrétaire d’Etat à l’Economie numérique, au moment où Barack Obama lançait data.gov. La première version de data.gouv.fr est très attendue… Oui, les attentes sont très fortes. Quelles seront les étapes suivantes ? Etalab contribue à l’animation de la communauté de l’Open Data en organisant notamment des concours de jeux de données en partenariat avec l’écosystème du web et les entrepreneurs. Quand en saura-t-on plus sur ces services et applications ? Dès la mise en ligne du portail, en décembre. L’Etalab va-t-il s’agrandir ? Oui. Propos recueillis par Pierre Laffon

Gapminder: Unveiling the beauty of statistics for a fact based world view. - Gapminder.org OpenData Bordeaux Open data: "Il faut rompre avec la culture de secret et d’opacité de l’administration" En quoi internet peut-il aider à favoriser la culture démocratique ? Qu’est ce que la E-démocratie ? L’ère du "top-down" est révolue. Une crise de confiance des Français à l’égard de leurs élus et de leurs gouvernants s’est installée depuis trop longtemps. Internet peut fortement contribuer à changer ça, à replacer les citoyens au cœur de la République et de la gouvernance des institutions. Les plateformes collaboratives, les réseaux sociaux, permettent la participation de tous et créent une démocratie directe au soutien de la démocratie représentative. Vous pensez qu’un intérêt nouveau pour la politique peut ainsi se créer ? Oui. Il faut revendiquer le principe d’échange direct entre les citoyens, et leurs représentants en généralisant les consultations en ligne sur les différentes politiques publiques mises en œuvre au cours d’un mandat. En quoi l’Open data est-il un outil d’avenir ? Propos recueillis par Jean-Marie Durand

Influence Explorer Data.gov Pourquoi l’avenir sera open(data) « Postulat En novembre dernier, GREEN SI publiait un article traitant du sujet de l’ouverture des données publiques par les collectivités locales. Un paragraphe mentionnait: « Les collectivités locales [en France] seront donc certainement plus dynamiques que l’Etat, mais je pense que seules les grandes villes auront les moyens matériels et financiers pour s’engouffrer dans cette voie. C’est pourquoi sur la période 2011-2015 je parlerai plus d’une tendance « Open City Data » qui ne concernera pas plus de 10-15 villes. » Le postulat pour l’horizon 2015 est donc : L’opendata ne sera appliqué que par une quinzaine d’acteursL’opendata ne concernera que les grandes villesL’opendata c’est cher Si le concept de l’ « Open City Data » paraît tout à fait pertinent puisque dans les faits, ce sont bien les villes et communautés urbaines qui se sont engagées les premières dans l’ouverture des données publiques en France, il semble difficile de partager en revanche les trois points mentionnés du postulat.

La Ville de Paris donne accès à ses données La Ville de Paris possède une multitude de données encore inexploitées et inconnues du grand public. Informations sur les espaces verts, les résultats électoraux, la collecte des déchets… à la fin du mois, toutes les bases de données de la commune seront mises à disposition du public et des entreprises via un site web et un serveur dédiés. En choisissant une politique d'Open Data (données ouvertes), la ville donne aux habitants l'opportunité d'inventer de nouveaux services à destination des Parisiens ou/et de créer des applications inédites (géolocalisation du kiosque le plus proche, des espaces verts, des plans de voiries...). Pour mettre en œuvre ce projet, la fondation Open Knowledge a développé une licence, transcrite en droit français par les services municipaux. La licence Open Database permet aux internautes d'utiliser, de copier et de distribuer des données.

Données publiques : l’infrastructure sociale est aussi importante que l’infrastructure technique Tim Davies (blog personnel), de la société de conseil Practical Participation vient de mettre en ligne son rapport sur l’impact des données publiques ouvertes (le rapport au format .pdf). Son étude avait pour but d’observer la valeur produite par le site de libération de données britannique, data.gov.uk. Qui utilise ces données ? Comment les données libérées sont-elles utilisées dans la pratique ? Et quelles sont les implications potentielles de cette libération pour la participation démocratique et la réforme du secteur public ? Comme il l’explique dans un billet du blog Open Data Impacts, l’infrastructure sociale autour du projet britannique d’ouverture des données est au moins aussi important que l’infrastructure technologique. “Les données ne sont pas réservées aux développeurs”, rappelle-t-il. Le défi ne repose pas seulement sur l’harmonisation de la mise en forme, rappelle Tim Davies. A quoi et à qui servent les données ? Des données ouvertes… et puis ?

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