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Comment étudier? Perspective de la neuroscience

Comment étudier? Perspective de la neuroscience
Shutterstock / Antonio Guillem Le 10 mai dernier, Steve Masson, professeur à la faculté des sciences de l’Éducation de l’UQAM, a présenté un webinaire intitulé « Comment étudier? Perspective de la neuroscience ». La présentation avait pour but de fournir à des élèves du secondaire des stratégies d’étude efficaces appuyées par certains principes neuroscientifiques. Les stratégies d’étude privilégiées par les étudiants À l’approche d’un examen, relire les notes de cours et surligner les passages clés seraient deux stratégies d’étude souvent utilisées par les étudiants. Apprendre, c’est changer son cerveau D’abord, Masson explique qu’apprendre, c’est modifier les connexions entre les neurones de notre cerveau. Apprentissage : Le cerveau est comme une forêt Pour apprendre, on doit donc « activer » son cerveau (les connexions neuronales) à plusieurs reprises. Stratégie 1 : S’entrainer à activer son cerveau Stratégie 2 : Espacer les périodes d’apprentissage [Écoutez le webinaire]

http://rire.ctreq.qc.ca/2016/05/comment-etudier-neuroscience/

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Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. La pyramide des besoins de Maslow d’un point de vue pédagogique Le psychologue Abraham Maslow a établi une hiérarchie des besoins en faisant des recherches sur la motivation. Il a ainsi réalisé, dans les années 1940, la pyramide des besoins. Le fonctionnement doit être perçu tel un escalier. L’individu doit satisfaire les besoins qui sont à la base afin de pouvoir réaliser ceux qui sont au niveau supérieur. Le plus haut niveau étant le besoin de s’épanouir. Voici l’explication de chacun des niveaux.

Les neuromythes constituent un obstacle au changement dans le domaine de l’éducation Qu’est-ce qui fait obstacle au changement et à l’amélioration de l’éducation? Je crois qu’un des obstacles est lié au fait que les enseignants possèdent souvent de fausses conceptions sur le fonctionnement du cerveau de leurs élèves. Ces idées fausses (souvent appelées des neuromythes) représentent un obstacle au changement et à l’amélioration de l’éducation, parce que, lorsqu’un changement s’oppose à une conception bien établie, il y a toujours une tendance naturelle et compréhensible à résister à ce changement. Je crois également qu’une des façons de surmonter cet obstacle est d’intégrer, dans la formation des enseignants, un cours de neuroéducation, un domaine en émergence dont le but est d’améliorer l’enseignement en comprenant mieux le fonctionnement du cerveau des élèves. Un des obstacles au changement : les neuromythes

Un petit tableau pour définir la bienveillance (ou comment être exigeant ET encourageant) Dans son livre Grit: The Power of Passion and Perseverance (non traduit en français), Angela Duckworth propose un petit tableau qui peut servir de guide, de filtre pour nos actions à visée éducative. Elle y définit les variations autour de l’autorité selon deux axes : encourager et être ferme sur le comportement. La bienveillance s’inscrit dans la rencontre de l’encouragement et de la fermeté sur les comportements.

Les 4 piliers de l'apprentissage d'après les neurosciences D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit. Audrey Akoun et Isabelle Pailleau, auteurs de La pédagogie positive, la définissent comme Le mouvement cérébral qui va nous permettre d’orienter notre action en fonction d’un objectif, d’un centre d’intérêt… Grâce à elle, nous captons, par nos cinq sens, les différentes informations en provenance soit de notre environnement, soit de notre ressenti émotionnel ou psychologique.

Revue de presse / Press Review La revue Science & Vie propose dans son édition d'avril 2013 (no 1147) un article intitulé Lecture, calcul, stress, rythmes scolaires : 6 leçons des neurosciences contre les idées reçues. L'article est écrit par le journaliste Pierre-Yves Bocquet. Extrait : « Culte de la note, méthode globale, bosse des maths... Une compréhension de plus en plus fine des rouages de notre cerveau met à bas nombre d'idées reçues sur nos apprentissage et ouvre des pistes pour aider nos enfants à mieux apprendre.

[Dossier] Sciences cognitives et apprentissage – 3/5 - le blog de Solerni – plateforme de MOOCs Dans les premières parties de ce dossier, nous avons vu qu’en moyenne, le cerveau humain possède dès la naissance un capital de cent milliards de neurones qui restera relativement constant tout au long de sa vie. En revanche, la véritable variable, c’est la connectivité entre les neurones qui évolue au gré des situations: en fonction des expériences et sollicitations, les connexions entre neurones seront tantôt mises en place et tantôt recyclées pour d’autres usages. Les sciences cognitives définissent ainsi l’apprentissage dans sa forme élémentaire comme la réaction cérébrale d’un individu à un stimulus : une information est perçue, traitée puis intégrée par le biais de modifications structurelles des réseaux neuronaux : c’est la plasticité cérébrale ou synaptique. Rôle du cerveau dans l’apprentissage : plasticité synaptique Pour pouvoir apprendre, il faut pouvoir mémoriser afin d’être en capacité de réutiliser une notion, un concept, ou une procédure.

Vive les « neuroprofs » ! - 8 novembre 2012 De l’aveu de Nathalie Ré, sa prof d’histoire-géo, Tony [le prénom a été changé, NDLR] était « complètement à la ramasse ». A la fin de sa formation Neurosup, on a demandé à ce collégien redoublant d’Ernest-Bichat à Lunéville (Meurthe-et-Moselle), ce qu’il en pensait. Il a conclu son mot par cette phrase : « Et maintenant, j’aime l’école ». Depuis, Tony est passé de 5 à 11 de moyenne. « J’ai été épatée, confie Nathalie Ré, émue. La charge cognitive dans l'enseignement Plusieurs articles du RIRE parlent d’un outil central à la réussite scolaire : les fonctions exécutives. Le développement de la mémoire de travail, du contrôle de l’inhibition et de la flexibilité cognitive est essentiel aux apprentissages des élèves et à la gestion de leurs comportements. Il est donc très intéressant pour un enseignant de maitriser ces concepts pour comprendre le fonctionnement du cerveau de leurs élèves et d’adapter leur enseignement de manière à favoriser leur réussite éducative. Les chercheurs de l’Université Grenoble Alpes Christophe Charroud et Philippe Dessus ont publié un article qui résume une théorie touchant la mémoire de travail, une fonction exécutive cruciale dans la planification de l’enseignement et de l’apprentissage des élèves.

Neurosciences et éducation : la bataille des cerveaux Gaussel Marie & Reverdy Catherine (2013). Neurosciences et éducation : la bataille des cerveaux. Dossier d’actualité Veille et Analyses IFÉ, n° 86, septembre. Lyon : ENS de Lyon. Psychologie cognitive et Neurosciences: Mayer (2009). théorie de l’apprentissage multimédia – les douzes principes See on Scoop.it – Instructional Design Mayer (2009).théorie de l’apprentissage multimédia – les douzes principes Multimedia learning principes conception web design principe cohérence principe signalisation principe redondance principe continuité contiguité spatiale principe continuité… See on psychologie-cognitive.blogspot.fr J'aime : J'aime chargement…

Théories de l'apprentissage - Idées ASH Apprendre, c'est comprendre. C'est construire un savoir que l'on va pouvoir réinvestir. Pour que l'élève apprenne, il est essentiel: Qu'il soit conscient de ce que l'on essaie de lui faire comprendre et pourquoi.Qu'il soit conscient de " comment " il apprend.Qu'il ait envie d'apprendre. Enseigner, c'est aider l'enfant à apprendre, à construire un savoir. L'intelligence reconsidérée à la lumière des neurosciences éducatives Pascale Toscani est maître de conférences en psychologie cognitive. Depuis le début de sa carrière, elle lutte contre l’idée reçue, avant tout dans le domaine scolaire, que tout serait joué avant l’âge de six ans. Elle s’est spécialisée en neurosciences de l’éducation, un domaine de recherche qui a pour but d’aider les enseignants à intégrer dans leur pratique professionnelle, les connaissances sur le cerveau. Elle s’intéresse particulièrement au concept de “plasticité cérébrale“, c’est à dire la capacité qu’a le cerveau de s’adapter en permanence à son environnement.

Motivation, concentration, attention : 3 leviers indispensables pour un apprentissage réussi Motivation, concentration, attention… Connaissez-vous la différence entre ces trois termes ? Souvent utilisés sans distinction quand on parle d’apprentissage, il s’agit en réalité de phénomènes différents dont l’impact intervient à différentes étapes du processus d’apprentissage. Pour pouvoir en profiter au mieux dans la conception de vos contenus pédagogiques, il convient de bien les différencier.

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