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Les communs – Une introduction à la notion de communs

Les communs – Une introduction à la notion de communs
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Communs & Non-Humains (1ère partie) : Oublier les « ressources » pour ancrer les Communs dans une « communauté biotique » Cet article est le second d’une série intitulée « Accueillir les Non-Humains dans les Communs ». Il est recommandé de lire le premier épisode avant celui-ci. Oublier les « ressources » pour ancrer les Communs dans une « communauté biotique » La place des ressources dans les modélisations initiales d’Elinor Ostrom Comme je l’avais indiqué dans l’introduction de cet essai, les Communs sont habituellement définis à partir d’un triptyque utilisé par exemple dans ce rapport de la fondation Heinrich Böll sur les biens communs[1] : Les biens communs sont constitués de trois briques fondamentales : les ressources, les gens, et enfin les règles et normes qui permettent de lier entre elles toutes ces composantes. Lorsque l’on cherche l’origine de cette combinaison « Ressource + Communauté + Règles », on se rend compte qu’elle est directement issue des travaux d’Elinor Ostrom sur les « Commons Pool Resources » (CPR), même si celle-ci ne lui donnait pas exactement la même fonction. Références WordPress:

SavoirsCom1 | Politiques des biens communs de la connaissance Le logiciel libre est-il un #Commun ? Qu'est-ce qu'un « Commun » ? On parle de commun dans le cas d'un système qui se veut le plus ouvert possible avec au centre une ou plusieurs ressources partagées, gérées collectivement par une communauté, celle-ci établit des règles et une gouvernance dans le but de préserver et pérenniser cette ressource. Cette notion de res communis existe en réalité depuis les Romains, et a perduré en occident durant le moyen-âge, avec par exemple la gestion commune des forêts, et dans le reste du monde avant sa colonisation par les européens. Mais depuis la fin du 18ème siècle dans nos sociétés occidentales, la révolution industrielle et avec elle la diffusion du mode de production capitaliste dans toutes les couches de la société ont imposé une dichotomie dans la notion de propriété : un bien appartient soit à l'État, soit au privé. On peut distinguer en simplifiant trois types de ressources pouvant être gérées en commun : Une ressource partagée La gouvernance du logiciel libre "6. Conclusion

Communs Les communs sont des ressources partagées, gérées et maintenues collectivement par une communauté ; celle-ci établit des règles dans le but de préserver et pérenniser ces ressources[1] tout en fournissant aux membres de cette communauté la possibilité et le droit de les utiliser, voire, si la communauté le décide, en octroyant ce droit à tous. Ces ressources peuvent être naturelles (une forêt, une rivière), matérielles (une machine-outil, une maison, une centrale électrique) ou immatérielles (une connaissance, un logiciel). Les communs impliquent que la propriété n'est pas conçue comme une appropriation ou une privatisation mais comme un usage[2], ce qui rejoint la notion de possession de Proudhon dans Qu'est-ce que la propriété ?. Hors de la propriété publique et de la propriété privée, les communs forment une troisième voie. Elinor Ostrom a obtenu un Prix Nobel d’économie pour ses travaux sur les biens communs. Histoire[modifier | modifier le code] Le rôle du numérique. Les enclosures.

Les hypomnemata – Christian Fauré Le terme grec d’hypomnemata peut se traduire tout simplement par supports de mémoire. Michel Foucault, dans un article de 1983 intitulé L’écriture de soi, écrit : “Les hypomnemata, au sens technique, pouvait être des livres de compte, des registres publics, des carnets individuels servant d’aire-mémoire” (Foucault, Dits et écrits, t2, p. 1237). Ce texte de Foucault a été remis au goût du jour par Bernard Stiegler. Les hypomnemata sont, en tant qu’actes d’écriture de soi, une modalité de constitution de soi. Sans ces hypomnemata, le risque est grand de sombrer dans l’agitation de l’esprit (stultitia), c’est à dire dans une instabilité de l’attention, le changement des opinions et des volontés. Cette attitude se caractérise par le fait que l’esprit est tourné vers l’avenir, le rend curieux de nouveautés mais l’empêche de se constituer en propre. On pourrait penser que les blogs sont des supports de mémoire au sens des hypomnemata.

Accueillir les Non-Humains dans les Communs (Introduction) Ce billet est le premier d’une série de cinq ou six que je publierai au rythme d’un par semaine au cours de ce mois de janvier. Le texte complet formera un essai à propos des relations entre les Communs et les Non-Humains, un sujet à mon sens absolument essentiel à prendre en compte pour la théorie des Communs. Que serait un homme sans éléphant, sans plante, sans lion, sans céréale, sans océan, sans ozone et sans plancton, un homme seul, beaucoup plus seul encore que Robinson sur son île ? Moins qu’un homme. Les Communs questionnés par l’émergence des « droits de la nature » Faut-il reconnaître la Seine comme une « entité vivante[1] » ? La sphère militante n’est pas en reste et de nombreuses revendications, notamment en matière d’écologie, se font sous la bannière des Communs. La théorie des Communs traversée par une « rupture ontique » entre Humains et Non-Humains Reformuler la théorie des Communs à partir d’une ontologie relationnelle ? Plan général 0) Introduction. Remerciements :

Economie du document (Bloc-notes de Jean-Michel Salaün) Le cours ouvert en ligne sur l'économie du document s'est achevé fin avril. Le cours n'en est pas à sa première version. Il a précédemment été proposé en format ouvert trois fois sur le web depuis 2008. Pour éviter une trop grande dispersion, je n'ai pas mis de lien à l'intérieur du texte. Audience Le cours était offert, cette fois, sur deux programmes comme cours optionnel, le master en architecture de l'information de l'ENS de Lyon (2 étudiantes) et la maîtrise en sciences de l'information de l'EBSI de l'Université de Montréal (27 étudiant(e)s) et il était librement accessible sur le web par l'intermédiaire d'un blogue sur Hypothèses.org. En terme de pages vues, la présence écrasante de la France (60%) mérite d'être notée. Néanmoins au delà de l'audience, la participation active est restée confinée au noyau des inscrits, alors même que tous les outils étaient ouverts. Architecture Le cours a articulé plusieurs sites ou plateforme : Contenu Participation Travail en base arrière Evolution

Les logiciels libres : un moyen de passer de la société de la consommation à la société de la contribution | Colibris Outils libres Entretien avec Pierre-Yves Gosset, par Vincent Tardieu, repris de Colibris le Mag Pierre-Yves Gosset est directeur et délégué général de l’association Framasoft. Après un parcours l’ayant amené à travailler en tant qu’ingénieur pédagogique pour plusieurs universités, ainsi qu’au CNRS, il coordonne aujourd’hui les multiples projets de l’association, et notamment la campagne Dégooglisons Internet ainsi que le projet CHATONS. Projet auquel Colibris s’associe pour promouvoir les “outils libres” et les “communs”. – Quelles sont les principales missions de Framasoft ? Depuis plus de 10 ans, nous menons des actions d’éducation populaire pour faire découvrir au plus large public non seulement le logiciel libre (Firefox, VLC, Linux, etc.) mais aussi Wikipédia, les biens communs, le droit d’auteur∙e, etc. Triple domination sur nos modes de vie – Ce mouvement pour le “libre” et les “communs” est mondial : on sent qu’il y a urgence… Absolument, car les enjeux sont essentiels pour nos modes de vie.

David Bollier : « Les communs nous aident à sortir du carcan de l’économie néolibérale, à travers des alternatives concrètes Qu’il s’agisse d’écologie, de défense des services publics, de culture, de science ou de technologie, les biens communs – ou, plus simplement, les « communs » - ont pour principal attrait de dessiner une alternative pratique aux logiques de commerce et de contrôle, mettant l’accent sur la coopération et le partage, et redonnant du pouvoir et de l’autonomie aux simples citoyens. D’un autre côté, la notion de « biens communs » est invoquée à propos de choses extrêmement différentes entre elles, depuis la préservation des traditions indigènes jusqu’à Linux et Wikipédia, en passant par la gestion collective des ressources naturelles, les services et infrastructures publics, les coopératives et l’économie solidaire, les jardins partagés et les AMAP… Difficile parfois de trouver un fil conducteur. Dans son nouvel ouvrage, David Bollier entend expliquer ce qui rapproche les pratiques et les initiatives disparates que l’on regroupe aujourd’hui sous le terme de « communs ».

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