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Cloud Computing : aspects juriques de l'informatique dans les nuages

Cloud Computing : aspects juriques de l'informatique dans les nuages
Publications | Fiches point de vue Déjà lancés par un certain nombre d’entreprises et de prestataires dont Amazon et Google, les services de cloud computing ou « informatique dans les nuages » pourraient bien révolutionner l’informatique des entreprises. Ce concept, apparu récemment et qui permet désormais d’externaliser l’utilisation de la mémoire ainsi que les capacités de calcul d'ordinateurs et de serveurs répartis dans le monde entier, permet en effet aux entreprises de disposer d’une formidable puissance informatique s’adaptant de surcroît à la demande. Mais si le cloud computing présente de nombreux avantages, comme toute nouvelle avancée technologique, celle-ci comporte également un certain nombre de risques dont il convient de se prémunir dans le cadre d’un contrat adapté. 1. Qu’est-ce que le cloud computing et sur quel modèle ce service est-il construit ? Les catégories de cloud computing Existent également des cloud computing communautaires, voire hybrides. 2. 3. 4.

Les dangers du cloud computing : la position de la CNIL Nous avons déjà évoqué les dangers du cloud computing dans une actualité du 6 septembre dernier, relative à la sécurité des données des entreprises. Nous revenons aujourd’hui plus particulièrement sur les risques du cloud. Notre premier regard concernera la question de la protection des données à caractère personnel. Prendre des risques sur des données qui n'appartiennent pas à l'entreprise Si les entreprises souhaitent externaliser leurs données les plus stratégiques et ainsi courir le risque d'intrusions ou d'espionnage industriel, libres à elles — à supposer qu'elles soient bien conscientes de ces risques. Dans le climat de relative inconscience générale que nous soulignions dans notre précédente actualité, certains esprits et certaines institutions ont tout de même vite ouvert les yeux. La CNIL et ses recommandations spécifiques La CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) est de ces institutions. La sécurité juridique, certes, mais la sécurité technique avant tout

Google se lance dans le cloud hybride Google Cloud va se lancer sur le cloud hybride en partenariat avec Cisco dès le premier trimestre prochain. Un moyen pour l'acteur aujourd'hui challenger du cloud public (derrière AWS et Azure), de gonfler ses muscles pour tenter de séduire des clients encore réticents à positionner l'ensemble de leurs données dans un cloud public. “Cette solution commune de Google Cloud et Cisco facilite une approche simple et progressive pour exploiter les avantages du Cloud. C'est ce que les clients nous demandent » a déclaré Diane Greene, PDG de Google Cloud. Le modèle de cloud hybride permet en effet de faire fonctionner des applications en environnement on-premise et sur une plate-forme de cloud public. Cette solution doit aider les clients à "tirer parti de Kubernetes, du catalogue de services GCP, mais également des réseaux et de la sécurité de Cisco, de l'authentification Istio et de la surveillance des maillages de service.

Le cloud public montera à 160 Md$ en 2018 En 2021, le marché mondial du cloud public devrait représenter 277 Md$. Illustration : D.R. Cette année, le montant des souscriptions aux services de cloud public devrait atteindre 160 Md$ dans le monde. La majeure partie de ces revenus proviendra encore du SaaS. Selon IDC, le marché mondial des services de cloud public va connaître une croissance annuelle moyenne de 21,9% jusqu'en 2021 et générera alors 277 Md$. L'accès aux applications représente la moitié du marché En termes de services consommés, c'est le SaaS qui captera la plus grande partie des dépenses des entreprises en matière de services de cloud public en 2018. Le marché chinois en très forte croissance Les Etats-Unis constitueront cette année encore le plus gros débouché pour les fournisseurs de services de cloud public qui y engrangeront 97 Md$.

Le cloud privé, une manne de 26 milliards de dollars dans le monde en 2022 On parle beaucoup du cloud public incarné par de nouveaux acteurs du digital tel que Salesforce, Amazon Web Services, Google ou Alibaba. Mais il y a aussi le cloud privé. Il reste une tendance lourde de la transformation numérique, souvent première étape de la migration des entreprises vers l’informatique dans le nuage. Selon le cabinet Forrester, il devrait représenter un marché mondial de 15,9 milliards de dollars en 2017 et le chiffre devrait croître de 10,3% en moyenne par an pour atteindre 26 milliards de dollars en 2022. Volonté de garder le contrôle sur des applications métiers Le cloud privé consiste à optimiser les ressources informatiques internes et à faciliter l’accès aux applications en faisant appel aux technologies de mutualisation (virtualisation) et de mise à disposition des services en ligne via un simple navigateur Web. IBM, leader mondial 26 milliards.

17% des entreprises françaises ont acheté des services de cloud payant en 2016 L'étude bisannuelle de l'Insee sur l'adoption du cloud computing par les entreprises françaises se montre bien plus circonspecte que les documents identiques proposés par les offreurs, le lus souvent via des cabinets de conseil et d'étude. Attention toutefois, l'étude porte sur des sociétés de plus de 10 personnes dans le secteur marchand hors secteurs agricole, financier et d'assurance. Dans ce périmètre 17% des entreprises ont acheté des services de cloud payant en 2016 affirme l'Insee. La proportion était de 12% en 2014. Bien sûr il s'agit de ventiler pour mieux comprendre : 48% des grandes sociétés (250 personnes et plus) utilisent des services de cloud payant, pour 36% en 2014. L’information-communication, secteur le plus consommateur des services de cloud D'un point de vue sectoriel le domaine de l’information-communication reste le plus consommateur de cloud payant : en 2016, 51% des sociétés de ce secteur achètent ces services. Pour aller plus loin sur ce sujet

VMware lance son cloud hybride en Europe avec AWS VMware annonce le lancement de son offre de cloud hybride VMware Cloud on AWS dans la région Londres d’Amazon Web Services. L’Europe sera donc la première à profiter de cette solution après les Etats-Unis. En 2017, VMware lançait son service de cloud hybride aux Etats-Unis. Ce service vise à faciliter la migration vers le cloud hybride, et le déploiement de workloads sur cloud hybride. Depuis son lancement, le VMware Cloud on AWS rencontre un grand succès dans toutes les industries de par la scalabilité et la consistance qu’il offre. Cette offre est particulièrement attrayante pour les firmes qui souhaitent profiter des avantages du cloud computing, mais doivent héberger leurs données localement pour des raisons de conformité aux lois sur la protection des données ou pour réduire la latence au minimum. La collaboration entre VMware et AWS permet en effet une meilleure intégration d’AWS. En ce mois de mars 2018, VMware annonce le lancement de son cloud hybride en Europe.

Microsoft et Oracle signent un partenariat autour du cloud Voilà une alliance aussi inattendue qu’importante. Oracle et Microsoft, les deux concurrents d’hier dans le secteur des bases de données professionnelles, ont signé lundi un partenariat significatif. Le but de celui-ci : développer le cloud computing. Les utilisateurs de Windows Server Hyper-V et Windows Azure pourront y déployer sans encombre les logiciels d’Oracle tels que Java, Oracle Database ou encore WebLogic Server. Oracle promet de plus d’assurer le support et le suivi de ses logiciels dans les environnements Windows. « Nos clients pourront désormais tirer parti de la flexibilité de nos solutions uniques de cloud hybride pour leurs applications, middleware et bases de données Oracle, comme ils ont pu le faire pendant des années sur Windows Server », déclare Steve Ballmer dans un communiqué. L’aspect financier de ce partenariat reste lui cependant inconnu. Vous avez aimé cet article ? Inactif Partager vos lectures sur Facebook Réagir à cet article Vous souhaitez réagir ? Connexion

Huawei veut devenir un géant mondial du Cloud Computing Huawei annonce son intention de devenir l’un des leaders mondiaux du cloud computing public aux côtés d’Amazon Web Services, Microsoft Azure et Google Cloud Platform. Pour ce faire, la firme chinoise compte ouvrir de nombreux centres de données dans le monde entier. A l’origine, Huawei est un spécialiste des équipements télécom. Toutefois, en quelques années, l’entreprise chinoise est parvenue à se frayer une place de choix sur le marché des smartphones. En ce mois de mars 2018, après l’ouverture d’une unité dédiée aux services cloud en 2017, Huawei annonce sa volonté de devenir l’un des géants mondiaux du Cloud Computing public en ouvrant des Data Centers (centre de données) à l’internationale. Ce marché est en train d’exploser, et les analystes d’IDC estiment que le montant des dépenses mondiales dans le cloud public pourrait augmenter de 23% en 2018 pour atteindre 160 milliards de dollars. Cependant, pour l’heure, ce marché colossal est partagé entre une poignée d’entreprises.

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