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Le bagne : transportation, relégation, déportation

Le bagne : transportation, relégation, déportation
Le bagne a profondément marqué l'histoire de la colonisation de la Nouvelle-Calédonie alors que cette expérience de peuplement a été un échec. La racine bagnarde dans le peuplement colonial est un fait longtemps mal vécu par les calédoniens, même si les libérés dans leur grande majorité n'ont pas eu de descendance. La génération actuelle s'est enfin décidée à assumer ce passé dont elle n'a pas à avoir honte et à surmonter un complexe que ne justifiait en rien la génétique. Le bagne reste néanmoins un épisode douloureux et une utopie de plus dans les projets de peuplement coloniaux de la Nouvelle-Calédonie. L'échec de l'objectif de colonisation L'objectif de colonisation pénale était officiellement de peupler la colonie de la Nouvelle-Calédonie et de "régénérer" les condamnés. En 1897, à la fin de la transportation au bagne, il y avait 1.700 colons pénaux en Nouvelle-Calédonie. Déportés politiques Après l'insurrection de La Commune en 1871, des "communards" furent déportés en Calédonie.

Les archives des bagnes de Cayenne et de Nouvelle-Calédonie : la sous-série colonies H aux archives nationales. 1 La Terre de la Grande Punition est le titre du livre de Michel PIERRE, paru aux éditions Ramsay, en (...) 1Les bagnes coloniaux, comme “terres de la Grande Punition” 1, furent créés par la loi de Napoléon III du 30 mai 1854. Les départs pour Cayenne avaient commencé, cependant, deux ans auparavant, avec les décrets du 8 décembre 1851 (4 jours après l’Insurrection) et de mars 1852. 2Les transports outre-mer des condamnés avaient commencé très tôt, dès le XVIe siècle : envoi de populations au Canada, en Louisiane ; il faut rappeler la sombre affaire de l’hécatombe de la population de Kourou en Guyane, au milieu du XVIIIe siècle. 3La Guyane apparut très tôt comme une terre choisie pour se débarrasser de personnes indésirables en métropole. 4Les ports restèrent jusqu’au milieu du XIXe siècle le lieu d’enfermement des condamnés. 6Ces archives sont soumises à la réserve des 100 ans, réserve qui s’applique à tous les documents judiciaires. 18H 69 à 104 : dossiers des “déportés” communards,

Le bagne : transportation, relégation, déportation Le bagne a profondément marqué l'histoire de la colonisation de la Nouvelle-Calédonie alors que cette expérience de peuplement a été un échec. La racine bagnarde dans le peuplement colonial est un fait longtemps mal vécu par les calédoniens, même si les libérés dans leur grande majorité n'ont pas eu de descendance. La génération actuelle s'est enfin décidée à assumer ce passé dont elle n'a pas à avoir honte et à surmonter un complexe que ne justifiait en rien la génétique. Le bagne reste néanmoins un épisode douloureux et une utopie de plus dans les projets de peuplement coloniaux de la Nouvelle-Calédonie. L'échec de l'objectif de peuplement L'objectif de colonisation pénale était officiellement de peupler la colonie de la Nouvelle-Calédonie et de "régénérer" les condamnés. En 1897, à la fin de la transportation au bagne, il y avait 1700 colons pénaux en Nouvelle-Calédonie. Les "relégués" envoyés à partir de 1886 étaient des petits délinquants récédivistes. Déportés politiques Dates

Départ des Forçats vers les bagnes coloniaux Depuis les Maisons Centrale de Caen, Renn es, Fontevrault, et Riom, les forçats étaient regroupés à la prison de La Rochelle, rue du Palais, pour un premier départ par bateau en destination de l’Ile de Ré. Dans l’actuel vieux port, ils embarquaient sur les bateaux. Une fois débarqués, les forçats étaient mis en rang, en colonnes par 4, encadrés par des gendarmes, des militaires et les tirailleurs Sénégalais, pour être enfermés plusieurs jours à la citadelle. « Après des heures de wagon cellulaire, une ou plusieurs mauvaises nuits à la Rochelle, une traversée sur des flots parfois agités, les hommes arrivaient abrutis de fatigue, restant plusieurs jours prostrés dans des dortoirs surpeuplés, allongés sur leur bas flanc. » (cf. Durant leur emprisonnement à la citadelle, les forçats perdaient leur identité. Le jour J, des tambours annonçaient le départ vers le bagne. Note: Pour plus d'informations :

Sur les routes du Bagne (Ile de Ré) De 1852 à 1838,-date officielle de la suppression du bagne - Saint Martin de Ré a vu embarquer des dizaines de milliers de condamnés, pour le bagne de Guyane. Une exposition du musée Ernest-Cognac rappelle l’horreur de ce système pénitentiaire révolu. Pour remplacer les galères dissoutes par Louis XIV en 1748, on construisit les bagnes (de l’italien bagnos désignant des prisons d’esclaves équipées de bains indispensables à l’hygiène). Le premier bagne français fut créé à Toulon, mais, à partir de 1854, la loi dite de la transportation institua le transfert, vers les colonies, des condamnés au travail forcé. Avec les décrets de Napoléon III, la Guyane anticipa dés 1852. Colonie pénitentiaire, la Guyane -territoire français d’Amérique du sud - tenait sa triste réputation depuis 1791, en récupérant les « ennemis de la République » et les prêtres réfractaires jusqu’à la signature du concordat, en 1801. Les reportages d’Albert Londres. Thierry Noël.

Le bagne de Guyane Le bagne: Origines et évolutions. Une galère L’appellation « bagnard » trouve ses premières origines dans l’Antiquité grecque et romaine. En effet, dans bien des cas, lorsqu’il s’agissait d'enfermer des prisonniers de guerre ou des malfaiteurs, ces derniers étaient souvent isolés dans d’anciens bâtiments en dur ayant servi de bains publics, dépourvus de grandes ouvertures et pouvant êtres sécurisés facilement. Par la suite, certains détenus dangereux se sont retrouvés dans des bateaux désaffectés aménagés en prisons flottantes pour limiter le risque d’évasion. Une salle au bagne de Rochefort. LES BAGNES COLONIAUX: Création. En 1791, la réforme du code pénal supprime la peine des galères et la remplace par la peine des fers. Statue de Bertrand Piéchaud -la peine du bagnard. On découvre ici, le texte d’un chant traditionnel du bagne qui est l’œuvre d'un bagnard « libéré ».

Registre des bagnards Réponse du service Guichet du Savoir Bagne de Rochefort [i]Après la suppression du corps des galères en 1748, on ouvrit d'abord le Bagne de Toulon, le plan pour ouvrir le bagne de Rochefort existait déjà mais ce ne fut qu'en 1766/1767 qu'on le réalisa. Ce bagne faisait partie des trois "grands bagnes" qui, avec Toulon et Brest, avaient une réelle importance.On avait conçu le bagne de Rochefort pour accueillir 500 forçats, mais il en abrita jusqu'à 2500. Il n'existe pas, à notre connaissance, de site internet permettant de consulter les registres des bagnards de Rochefort. Pour faire vos recherches généalogiques, utilisez les indications données par Net-Marine, association loi 1901, qui a pour but le développement et la diffusion de l'information militaire maritime française sur l'Internet : Guide de recherche généalogiques "Marine" [i](Nota : il existe un "guide du lecteur" parution officielle SHD plus détaillé. 4) Que trouve t-on au Service Historique de la Marine (SHD) ?

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