Internationale situationniste Formellement créée en juillet 1957 à la Conférence de Cosio di Arroscia, l'Internationale situationniste est née du rapprochement d'un ensemble international de mouvements d'avant-garde, dont l'Internationale lettriste (elle-même issue d'une rupture avec le Lettrisme d'Isidore Isou), le Mouvement international pour un Bauhaus imaginiste, le Comité psychogéographique de Londres et un groupe de peintres italiens. Son document fondateur, Rapport sur la construction de situations…[1], a été rédigé par Guy Debord en 1957. Dans ce texte programmatique, Debord pose l'exigence de « changer le monde » et envisage le dépassement de toutes les formes artistiques par « un emploi unitaire de tous les moyens de bouleversement de la vie quotidienne ». Au début, les Situationnistes ont fait parler d'eux pour leur utilisation du calembour comme arme politique, tournant en dérision l'art contemporain pour démontrer l'inanité et le superficiel d'une culture dite bourgeoise. 15 mai 1968 : 16 mai 1968 :
Exposition "La condition féminine au 19e siècle" Au XIXe siècle, la condition féminine semble subir une stagnation, voire une régression, par rapport au siècle précédent. Si les femmes ont participé en nombre à la Révolution de 1789, à celle de 1848, puis à la défense de Paris et de la Commune en 1870-1871, elles n’en ont guère récolté les fruits. Révolutionnaires ou conservateurs, les hommes qui se succèdent au pouvoir sont presque tous d’accord sur un point : la place de la femme est à la maison, pas dans la cité, et encore moins à la tribune d’une assemblée.D’abord laissée à l’initiative familiale et aux religieuses, l’éducation des jeunes filles devient, à la fin du siècle, affaire de l’État et terrain d’affrontement entre l’Église et les tenants de la laïcité. Dans le même temps, on assiste pourtant à l’émergence d’un féminisme partagé entre courant égalitaire - révolutionnaire, suffragiste, revendicatif, voire même libertaire - et courant dualiste, conservateur et catholique, partisan d’une évolution plus que d’une révolution.
Face à l'islam : le débat Michel Onfray-Fethi Benslama - 19 mars 2016 (Article initialement publié le 19 mars 2016) L'OBS. Dans son livre, Michel Onfray parle de «l'évident choc des civilisations qui oppose la civilisation islamique à la civilisation occidentale». Le seul fait que de jeunes Français, issus ou pas de l'immigration, se revendiquent de l'Etat islamique pour combattre leur propre pays ne contredit-il pas cette affirmation? Fethi Benslama. La France, qui a produit dans la deuxième moitié du XXe siècle le plus grand nombre de penseurs d'envergure, voit apparaître aujourd'hui leur antinomie, ceux qu'on pourrait appeler «les impenseurs».
Les étapes de la conquête du droit de vote - Le droit de vote, depuis quand et comment Voter : toutes les autres questions <p class="video_texte"> L'utilisation de javascript est obligatoire sur cette page pour voir l'animation.</p> Historiquement parlant, la généralisation du droit de vote, aboutissant par étapes au suffrage universelSuffrage universelDroit de vote accordé à tous les citoyens majeurs., n’a pas toujours été le fait d’institutions républicaines. 1791 : suffrage censitaire et indirect La Constitution du 3 septembre 1791 met en place une monarchie constitutionnelle. Le suffrage est dit censitaire. Le suffrage est aussi indirect car les citoyens actifs élisent des électeurs du second degré, disposant de revenus plus élevés, qui à leur tour élisent les députés à l’Assemblée nationale législative. Après une brève application du suffrage universel masculin pour élire la Convention en 1792, le suffrage censitaire et indirect est rétabli par le Directoire (Constitution du 5 fructidor an III) en 1795. 1799 : suffrage universel masculin mais limité
Nestor Makhno Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Nestor Ivanovitch Makhno (Нестор Іванович Махно), né le 26 octobre 1889 à Goulaï-Polié (oblast de Zaporijia) et mort à Paris le 25 juillet 1934, est un communiste libertaire[1] fondateur de l'Armée révolutionnaire insurrectionnelle ukrainienne qui, après la révolution d'Octobre et jusqu'en 1921, combat à la fois les Armées blanches tsaristes et l'Armée rouge bolchévique. En 1910, il est condamné aux travaux forcés à perpétuité pour « activités terroristes ». Libéré après la révolution de Février, il rentre à Gouliaï-Polié et participe à l'organisation des soviets de paysans et d'ouvriers. En 1918, après la signature du Traité de Brest-Litovsk qui livre l'Ukraine à l'Allemagne, il organise un mouvement de résistance armée qui poursuit les combats contre l’Armée des volontaires du général tsariste Denikine. En 1919, les groupes de guérilla se transforment en une véritable armée, la Makhnovchtchina qui compte jusqu'à 50 000 hommes.
Daumier Daumier fait ses débuts dans la presse comme caricaturiste politique sous la monarchie de Juillet et se cantonne à ce registre jusqu’à ce que les lois de septembre 1835, qui entravent la liberté de la presse, ne l’obligent à se réorienter vers la caricature de mœurs. Après La Silhouette, l’hebdomadaire La Caricature publie ses lithographies placées sous le signe d’une opposition à Louis-Philippe conduite par son directeur Charles Philipon. Comme l’atteste le dessin de novembre 1831, c’est à Philipon que l’on doit la création du motif de la poire symbolisant le souverain, qui sera décliné par bon nombre de caricaturistes, Daumier en tête. À côté des caricatures de ses collègues Grandville, Traviès ou Monnier, les Célébrités de la caricature, portraits-charges des personnalités du juste-milieu lui permettent d’affirmer son style.
Ruffin et Lordon, une Nuit à dormir Debout Nuit Debout nous donne l’occasion de publier, en partenariat avec plusieurs autres groupes et sites antifascistes, un dossier qui se veut aussi exhaustif que possible sur la galaxie citoyenniste, ses réseaux et ses errements idéologiques. Vous trouverez ci-dessous son sommaire avec des liens cliquables afin de naviguer à l’intérieur aussi aisément que possible. Fruit d’un travail intense qui nous a occupés depuis un mois, nous tenons à remercier tous les camarades qui nous ont aidé à réunir la documentation nécessaire. Bonne lecture ! Au sommaire de ce dossier : Introduction La Genèse : une opération d’auto-promotion initiée par François Ruffin et Frédéric Lordon Fakir ou le journal de bord d’un réac > Vive les matons, vive les douaniers (et vive les missiles) ! Ressorts et fonctionnement de la mobilisation Une mobilisation 2.0 ? Stands, commissions et projections Webmasters, vidéastes, artistes et activistes maison Les médias qui soutiennent Nuit Debout Illusions citoyennistes Merci Patron !
L'héritage de Jaurès Intellectuel, politique et militant, fondateur de L’Humanité, Jean Jaurès disparaissait le 31 juillet 1914. L’historien Vincent Duclert nous parle de cette figure majeure de la République française et du socialisme, et des évolutions radicales de sa pensée sur le colonialisme ou l'affaire Dreyfus. À l’occasion de l’anniversaire de la disparition de Jean Jaurès, le 31 juillet 1914, vous venez de publier, avec Gilles Candar, une biographie très complète aux éditions Fayard. Tout n’avait-il donc pas déjà été écrit sur lui ?Vincent Duclert : Eh bien non, même si beaucoup de connaissances sont en effet disponibles sur Jaurès ! Jean Jaurès photographié par Nadar en 1900 (coloration numérique). Justement, quel héritage, à la fois intellectuel, politique et militant, le fondateur de L’Humanité a-t-il laissé ? Jaurès est le précurseur de la politique moderne, celle faite sur la base de la vérité que l’on doit aux sociétés, du courage. En est-il de même pour le colonialisme ? À voir aussi :