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Mystères d'Éleusis

Mystères d'Éleusis
Dans la religion grecque antique, les Mystères d’Éleusis (en grec ancien : τὰ μεγάλα μυστήρια, littéralement, « les Grands mystères »)[Note 1] faisaient partie d'un culte à mystères, de nature ésotérique, effectué dans le temple de Déméter à Éleusis (à 20 km à l'ouest d'Athènes). Au cours de leur évolution, les mystères d'Éleusis se sont ouverts d'abord à tous les Grecs, puis à tout homme ou femme, libre ou esclave, parlant grec. L'initiation comportait plusieurs degrés. Ces mystères étaient traditionnellement consacrés non seulement à Déméter et à sa fille Perséphone, mais aussi à Hadès, c'est-à-dire aux divinités de la terre et des morts, ainsi qu'à Dionysos sous son nom favori d'Iacchos auquel il a été assimilé[1],[Note 2] ; Dionysos était en effet intimement mêlé à la vie de la terre et de la végétation, et dans les rituels des Anthestéries et les fêtes des Halôa en Attique, il était associé aux divinités proprement chtoniennes[Note 3]. Le mythe[modifier | modifier le code] Related:  Occultisme / Ésotérisme / Religion

Article Orpheus dans le dictionnaire Daremberg et Saglio (1877) Héros, devin, musicien et poète légendaire de Thrace. I. Légende d'Orphée La légende d'Orphée n'appartient pas, semble-t-il, au cycle primitif des traditions héroïques. Pour les poètes comme pour la foule, même pour la plupart des philosophes et des historiens, Orphée était un personnage réel, antérieur à la guerre de Troie, un des héros de l'expédition des Argonautes, auteur de la Théogonie et des autres ouvrages dits orphiques. D'après la tradition la plus répandue, Orphée était originaire de Thrace et descendait d'Apollon ; il était fils d'Oeagros, roi de Thrace, et de la muse Calliope. Une autre légende, immortalisée par Virgile, menait Orphée jusqu'aux enfers. Sur la mort d'Orphée, les traditions variaient beaucoup. Mêmes divergences sur le lieu de la sépulture. A en croire Cicéron, Orphée n'aurait jamais été l'objet d'un culte. L'orphisme tendait d'instinct au monothéisme ; c'est probablement pour cette raison que le culte de son fondateur mythique s'est si peu développé. II. III.

Isis Isis est une reine mythique et une déesse funéraire de l'Égypte antique. Le plus souvent, elle est représentée comme une jeune femme coiffée d'un trône ou, à la ressemblance d'Hathor, d'une perruque surmontée par un disque solaire inséré entre deux cornes de vache. L'astucieuse Isis est l'une des divinités de l'Ennéade d'Héliopolis. Elle est la sœur et l'épouse du roi Osiris, un être généreux qui plaça son règne sous le signe de l'harmonie cosmique. Ce temps heureux prend subitement fin avec l'assassinat d'Osiris lors d'un complot organisé par son frère Seth, un dieu violent et jaloux. Depuis le déchiffrement des hiéroglyphes et la mise en place de la science égyptologique au XIXe siècle, les aspects purement égyptiens de la déesse ont été redécouverts et vulgarisés par les savants auprès du grand public. Déesse égyptienne[modifier | modifier le code] Dénomination[modifier | modifier le code] Hiéroglyphes[modifier | modifier le code] Étymologie[modifier | modifier le code] « (...)

Ésotérisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'ésotérisme désigne un ensemble de mouvements et de doctrines relevant d'un enseignement élitiste caché, souvent accessible par l'intermédiaire d'une « initiation ». Généralités[modifier | modifier le code] Le mot « ésotérisme » est d'origine grecque et, dans l'Antiquité, désignait habituellement des enseignements réservés à un petit nombre d'initiés, notamment au sein des Mystères, par exemple les Mystères d'Éleusis. Ce mot a aussi été utilisé, en Occident, pour désigner des enseignements ainsi que des courants, qui, au sein du christianisme, appartenaient à des milieux fermés qualifiés, pour la même raison, d'ésotériques et regroupés sous la dénomination générale d' ésotérisme chrétien auquel appartient en particulier l'hermétisme chrétien. Le mot « ésotérisme » est aussi utilisé à propos de l'islam pour désigner le soufisme, ensemble de doctrines de nature cachée et initiatique au sein de cette religion. Pierre A.

Virgile - Géorgiques I Préambule [1,1-42] Dédicace à Mécène; sujet de chacun des livres [1,1-5] [1,1] Quel art fait les grasses moissons; sous quel astre, Mécène, il convient de retourner la terre et de marier aux ormeaux les vignes; quels soins il faut donner aux boeufs, quelle sollicitude apporter à l'élevage du troupeau; quelle expérience à celle des abeilles économes, voilà ce que maintenant je vais chanter. Invocation aux dieux tutélaires de l'agriculture [1,5-23] O vous, pleins de clarté, flambeaux du monde, qui guidez dans le ciel le cours de l'année; Liber, et toi, alme Cérès, si, grâce à votre don, la terre a remplacé le gland de Chaonie par l'épi lourd, et versé dans la coupe de l'Achéloüs le jus des grappes par vous découvertes; [1,10] et vous, divinités gardiennes des campagnards, Faunes, portez ici vos pas, Faunes, ainsi que vous, jeunes Dryades: ce sont vos dons que je chante. Invocation à Auguste qui prendra place dans le ciel [1,24-42] Les armes du paysan; fabrication de la charrue [1,160-175]

Mithra Mithra romain sacrifiant le Taureau (100-200 apr. J.-C.), collection Borghèse, achat par le Louvre en 1807 exposé dans la Galerie du Temps au Louvre-Lens Son culte fut adapté et connut un important développement dans l'Empire romain aux IIe et IIIe siècles de notre ère, sous une forme originale qui ne présente que des liens ténus avec les religions iraniennes, même si elle conserve quelques aspects qui rappellent aux Romains les origines orientales du dieu (culte de Mithra). Origines : une divinité indo-iranienne[modifier | modifier le code] Le Mitra indo-aryen est mentionné dans un traité daté des environs de 1330 av. Mithra, dieu du monde iranien[modifier | modifier le code] Mithra est une divinité des peuples de langue iranienne de l'Antiquité, dont les religions présentent des caractéristiques très similaires. Dans l'Avesta : le Mihr Yašt[modifier | modifier le code] Mithra dans les calendriers cultuels[modifier | modifier le code] Sous l'Empire achéménide[modifier | modifier le code]

Alchimie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La pratique de l'alchimie et les théories de la matière sur lesquelles elle se fonde, sont parfois accompagnées, notamment à partir de la Renaissance, de spéculations philosophiques, mystiques ou spirituelles. Des pensées et des pratiques de type alchimique ont existé en Chine dès le IVe siècle av. J. Étymologie[modifier | modifier le code] Le mot « alchimie » vient de l'arabe الكيمياء, al-kīmiyāﺀ. Différentes hypothèses ont été avancées pour l'origine du mot en arabe[3]. Les termes alchimie et chimie (en latin alchemia et chemia, ou alchymia et chymia) sont strictement synonymes jusqu'au début du XVIIIe siècle, avec notamment l'ouvrage polémique d'Étienne-François Geoffroy Des supercheries concernant la pierre philosophale (1722)[5]. Historique[modifier | modifier le code] Alchimie gréco-alexandrine[modifier | modifier le code] L'alchimie occidentale est née dans l'ancienne Égypte gréco-romaine à Alexandrie entre le Ie siècle av. Soufre - Mercure

Apollonius de Rhodes : Argonautiques : Préface. Apollonius naquit à Alexandrie (1), sous le règne de Ptolémée Philadelphe, environ 276 ans avant l'ère vulgaire (2). Son père, qui était de la tribu ptolémaïque, se nommait Illée ou Sillée, et sa mère Rhodé. Il étudia l'art des vers sous Callimaque, poète célèbre chéri de Ptolémée Philadelphe, auquel il prodiguait souvent la flatterie, et dont nous avons encore des hymnes écrits avec autant d'esprit que d'élégance. Les leçons d'un tel maître firent bientôt éclore les talents du jeune Apollonius et prendre l'essor à son génie. Nous ignorons si Callimaque borna son ressentiment à écrire, et s'il ne fit pas usage de la faveur dont il jouissait auprès de Philadelphe pour perdre Apollonius (6). L'île de Rhodes était depuis longtemps le séjour des beaux-arts et la retraite des illustres malheureux. Cette seconde édition du poème des Argonautes eut le plus grand succès, non seulement à Rhodes, mais même à Alexandrie. Le savant Tib. 1. 2. 3. 4. Ovid., Carm. in Ibin., v. 53. 6. 7. 8. 9. 11. 12.

Caïn Caïn (prononciation : [kaɛ̃] ; hébreu : קין Qáyin, arabe : قابيل Qābīl ) est un personnage du Livre de la Genèse (qui est le premier livre des cinq qui composent ce que le judaïsme appelle Torah et le christianisme Pentateuque) et du Coran. Selon ces textes, Caïn, fils aîné d'Adam et Ève, tue son frère cadet Abel. Caïn est ainsi, pour le Livre saint, le premier meurtrier de l'humanité, que Dieu condamne ensuite à l'exil (dans le Pentateuque, la loi du talion intervient dans des livres venant après la Genèse). Le mythe de Caïn a donné lieu à de nombreuses interprétations, théologiques, mais aussi artistiques, psychanalytiques, anthropologiques, etc[1]. Origine du nom[modifier | modifier le code] L'onomastique propose plusieurs pistes concernant l'étymologie du nom de Caïn. Le nom peut être aussi interprété à partir du verbe qanah en hébreu (« créer ») qui rappelle l'intention de l'auteur biblique de présenter Caïn comme le créateur de la civilisation. « 22.

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