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Le matérialisme nous rend-il malheureux ?

Le dernier iPhone, la dernière tablette, le dernier film, le nouveau restaurant, le dernier fond de teint… La plupart d’entre nous se retrouvent parfois face à une envie un peu bizarre : une envie de consommation. Et si cette envie de consommer, de « posséder » des choses, pouvait nous rendre malheureu-x-ses ? Tim Kasser, professeur de psychologie et auteur de l’ouvrage The High Price of Materialism (Le prix élevé du matérialisme), a travaillé sur la question : pour lui, notre culture contemporaine valorise la consommation et le matérialisme, et ces deux « valeurs » affecteraient largement notre bien-être quotidien, notre santé physique et notre sentiment de bonheur. Autrement dit, la poursuite d’objectifs « matérialistes » (la recherche d’un statut social, d’un certain niveau de vie), plutôt que d’objectifs « prosociaux » (la valorisation des liens familiaux, de la communauté), impacterait négativement le bien-être des individus… et de la société. Le matérialisme comme valeur

En finir avec notre addiction à la consommation L'un des tabous les plus fragrants de notre société est notre addiction à la (sur)consommation. Car le monde entier, et plus seulement occidental, a aujourd'hui une religion : la consommation. Persuadés qu'elle est la clé de notre bonheur individuel, nous cherchons à consommer toujours plus, quitte à nous endetter jusqu'au bord du précipice. Persuadés qu'elle est la clé de notre bonheur collectif, nos hommes politiques ne parlent que de relancer ou d'augmenter la croissance et la consommation. Nouveau Dieu des temps modernes, la consommation n'est pas questionnée, sauf par quelques militants radicaux, qui servent de repoussoir au plus grand nombre pour éviter de se poser la question... Notre refus de voir le problème est d'autant plus paradoxal que, comme le montrent psychologues, économistes et écologistes, la société de (sur)consommation génère plus de frustration que de satisfaction, épuise les écosystèmes et échoue à répandre le confort matériel sur le plus grand nombre...

Le matérialisme détruit notre société... sur le forum Blabla 15-18 ans - 08-12-2010 01:30:31 Consommer rend-il heureux ? Dans le prolongement de l'émission Service Public (France Inter) de ce matin (podcaster), quelques éléments pour aller plus loin. "Cette question semble avant tout relever du domaine individuel, ne serait-ce que parce que chacun à sa manière à soi de définir le bonheur. Nous devrions être capables d’évaluer le plaisir ou l’utilité que nous retirons de notre consommation. Si nous nous comportons comme l’homo oeconimicus rationnel des économistes, nous devons cesser de consommer toujours plus à mesure que l’utilité que nous en tirons ne suffit plus à compenser la peine que nous nous donnons à gagner l’argent nécessaire pour acheter. Le constat Au départ, il y a ce "paradoxe du bonheur" mis en évidence de façon empirique pour la première fois, par l’économiste Richard Easterlin au milieu des années 1970 : l'accroissement de la richesse n'entraîne pas nécessairement celui du bonheur des populations. Ces constats empiriques sont, bien sûr, sujets à discussion. Les explications Selon A.

Matérialisme (caractère) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le terme matérialisme est couramment employé pour désigner l'attitude générale ou le comportement de celui qui s'attache avec jouissance aux biens matériels, aux valeurs monétaires, aux plaisirs matériels, et plus généralement qui n'accorde de réalité qu'aux objets "matériels". La possession et l'accumulation des biens à la mode est un trait de caractère prépondérant chez une personne "matérialiste" (au sens vulgaire du terme). Dans le domaine artistique, le matérialisme est une inclination à donner aux choses une représentation réaliste et sensuelle. Voir aussi le concept moderne de "Matérialisme culturel" par Marvin Harris. Portail de la psychologie

Luc Ferry: Consommer rend-il heureux ? FIGAROVOX/CHRONIQUE- Après Noël et le réveillon du 31 décembre, le philosophe Luc Ferry s'interroge sur le sens de la frénésie consumériste. Luc Ferry est philosophe. Il tient une chronique chaque jeudi dans Le Figaro Champagne, foie gras, cadeaux sous les sapins: nous voilà gavés pour l'année. À quoi bon, en effet, s'échiner à travailler, à œuvrer au développement économique et à l'augmentation indéfinie des richesses si tous ces efforts ne nous rendent pas plus heureux ? Pendant trois mois, sans doute, vous vous sentez mieux, plus heureux au volant… mais rien n'est plus éphémère que ce sentiment de confort auquel on s'habitue à la vitesse grand V!

Qu'est-ce que le matérialisme ? - [I.R.E.L.P. ] A) Premiers éléments de définition du matérialisme 1) Selon l’étymologie, le matérialisme est lié à la matière. 2) Selon le sens courant, le matérialisme signifie l’attachement aux biens matériels et l’absence d’idéal. Ce sens non philosophique a donc une connotation péjorative. 3) Mais même au sens philosophique, le terme « matérialisme » est souvent utilisé de manière péjorative. Il n’apparaît qu’à la fin du 17ème siècle, bien que des philosophes matérialistes existent depuis l’Antiquité. 4) Pourquoi ce rejet du matérialisme philosophique ? Ce rejet est dû aux thèses qu’il soutient. - Il s’agit ou bien d’affirmer que la matière constitue la seule réalité existante, autrement dit que tout est matière. - Ou bien la matière est la réalité fondamentale, par conséquent elle n’est pas la la seule réalité, puisqu’il existe aussi la connaissance et les idées. 5) Le matérialisme est en conséquence dénoncé par les Eglises depuis le 18ème siècle. B) Les philosophies matérialistes à travers l’histoire

C'est la gratitude qui fait le bonheur, pas le matérialisme BIEN-ETRE - Si vous êtes généralement reconnaissants des choses que vous avez dans votre vie, vous avez de grandes chances d'être heureux. Du moins, vous l'êtes forcément plus que les personnes qui veulent amasser toujours plus de possessions. Oui, les matérialistes. C'est en tout cas ce que suggère une étude intitulée "Why are materialists less happy?" Lire aussi:» 5 bonnes raisons de ne pas être matérialiste » Les plus accros au téléphone portable seraient impulsifs et matérialistes Parce que les matérialistes ont plus de difficultés à être reconnaissants de ce qu'ils ont, ils tendent à être plus déprimés et insatisfaits que les autres. Altruisme Pour s'en rendre compte, les chercheurs ont analysé les réponses à un sondage de 246 membres du département de marketing d'une université privée du sud-ouest des Etats -Unis. "La gratitude est une humeur positive, car elle fait référence à l'altruisme. Quand le bonheur nous échappe Des bonnes raisons de ne pas être matérialiste Contactez-nous

Acheter rend-il heureux ? Est-on esclave du matérialisme ? Contribue-t-il à notre bonheur ? Les valeurs qu’il prône s’inscrivent-elles dans la logique d’un bien-être pérenne, individuel comme collectif ? Christophe André nous éclaire sur cette maladie qui touche notre société dans son livre « les états d’âme : un apprentissage de la sérénité« . Bilan psychologique et solutions. La société matérialiste Christophe André nous donne une définition du matérialisme : 1) la possession, le pouvoir et le statut social représentent les valeurs les plus importantes. 2) on valorise l’avoir au lieu de l’être, le faire au lieu du vivre, le montrer au lieu du savourer. 3) la consommation est présentée comme la solution à nos besoins et nos tensions. Comment en est-on arrivé là ? La demande est stimulée par une surabondance et un marketing qui attire l’attention sur cette offre grandissante, promesse de bonheur. Dans le détail, voici le processus de motivation à la consommation : 1) nous éprouvons un état d’âme inconfortable mai 5, 2015

Être "anti-système", ça veut dire quoi ? Cela fait quelques années qu'elle mijotait doucement sur les réseaux sociaux, quelques mois que la cuisson semblait à point, et il aura fallu qu'un joueur de football s'y mette pour que la « quenelle » de Dieudonné brûle définitivement. En effectuant ce geste, inventé par son ami humoriste, sur le terrain de West Ham (près de Londres) le samedi 28 décembre, Nicolas Anelka a déclenché un tollé politique et médiatique. La polémique est d'autant plus forte qu'un débat agite les commentateurs de tous bords depuis plusieurs semaines, pour savoir si la « quenelle » est un geste antisémite – sorte de « salut nazi inversé » – ou une vulgaire forme de bras d'honneur. Nicolas Anelka a d'ailleurs tenté, sans succès, de trancher cette exégèse en affirmant qu'il s'agissait d'un geste « anti-système ». Car la notion même d'opposition à un « système » est problématique : de quel système parle-t-on ? Brève revue des troupes d'un « anti-systémisme » très hétérogène. L'extrême-droite ? Les souverainistes ?

La dialectique " INDIVIDU - SOCIETE " et sa rationalisation dans l'universel concret chez Eric Weil - Emmanuel Lenge 2.2. La société moderne est matérialiste. Beaucoup de philosophes se sont penchés sur cet aspect. Le marxisme lui-même est une théorie développée essentiellement contre cette essence de la société moderne. Le matérialisme a déshumanisé l'homme et son environnement. Cet aspect du matérialisme de la société moderne a profondément bouleversé toutes les autres valeurs traditionnelles non matérielles, valeurs de gratuité, d'amour, d'assistance, de générosité et de bonté. Il serait cependant incorrect de ne faire ressortir que l'aspect négatif du matérialisme qui caractérise la société moderne. Ce que l'on déplore, c'est que ce progrès se soit accompagné de la perte du sens de l'humain dans la société, du surgissement d'anti-valeurs qui n'ont d'égal que le progrès réalisé : corruption, violences et guerres ayant pour intérêt central un désir de posséder toujours plus, et de manière exclusive, sans partage, pour mieux assurer la domination sur le reste de la société - communauté universelle.

Follow the Leader How imitation can help and hinder your odds. If you’ve ever played the childhood game of rock-paper-scissors—and who hasn’t?—you may have wondered why it usually seems to end in a draw, even though the laws of chance would dictate that over time, each player would win a third of the time. In a study published in Proceedings of the Royal Society B in 2011, University College London researchers set out to find the answer. They discovered that when they blindfolded both subjects in rock-paper-scissors games, the win-lose-tie proportion was exactly as probability would have it. When one or players could see, however, ties frequently occurred. them so rapidly that it appears that we’re moving in sync. That result didn’t surprise the study’s lead author, cognitive scientist Richard Cook. We all like to think of ourselves as individuals who think and act as we choose, based upon our own free will. Your Copycat Brain And to a large extent, you can’t help but be a copycat.

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