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Martine Aubry : "Nous sommes décidés à abroger Hadopi"

Martine Aubry : "Nous sommes décidés à abroger Hadopi"
La première secrétaire du PS donne sur Rue89 sa vision d’une « France connectée », « augmentée » par l’apport d’Internet. Ordinateur en laine (KateMonkey/Flickr/CC). L’Internet a changé nos vies, au travail comme dans la vie personnelle. Mes usages – simples et désormais quotidiens – du numérique sont ceux de dizaines de millions de Français. Les technologies numériques s’installent dans notre proximité, se collent à notre oreille. Depuis dix ans, je vois naître à Lille comme ailleurs, des centaines d’entreprises de toutes tailles, que nous aidons à grandir. Je vois nos grandes villes, dont la mienne, entrer en numérique, et nos collectivités y contribuent activement. J’ai souhaité partager ici une vision du futur de notre société, mais aussi exprimer les principes qui doivent déjà guider notre action dans le monde numérique, qui n’est pas un autre monde, mais notre monde. Le numérique au cœur du redressement Un discours ce soir au « 104 » à Paris Pour un droit à la connexion

Présidentielle 2012 : François Hollande abrogerait la loi Hadopi 01net le 06/06/11 à 16h15 Pour peu que vous en doutiez encore, sachez que la campagne pour l'élection présidentielle de 2012 a bel et bien commencé. François Hollande, seul candidat déclaré à l'investiture du Parti socialiste, a accordé ses violons, avec ceux de son parti, concernant la Hadopi. Alors que le PS promet une abrogation du dispositif antipiratage, François Hollande (voir vidéo en fin d'article) évoquait jusqu'ici plutôt une évaluation et une révision de la loi. Une « faible redevance » Il évoque, sans plus de détails, « une faible redevance couplée à la réorientation de la taxe sur les fournisseurs d’accès Internet (FAI) qui permettra de dégager jusqu’à 1 milliard d’euros annuels pour rémunérer les droits d’auteurs. Pour François Hollande, l'actuel « mécanisme de contrôle et de pénalisation est inopérant et relève d'une intrusion dans la sphère privée choquante. François Hollande répond aux questions des élèves journalistes du CFJ, le 1er juin :

Vivre de son art Paru dans L'Express | Publié dans Art et Culture - 19 juin 2011 Hadopi, la Haute Autorité chargée de lutter contre le téléchargement de musique sur Internet, rendu illégal par la loi qui l’a créé, vient de présenter une campagne publicitaire de très grande ampleur. On y voit en particulier, dans un encart pour la presse écrite, une petite fille, l’air triste, parce que, selon la publicité, elle serait menacée, par le piratage, de ne pas pouvoir publier son premier roman, en 2032. Puis vient le slogan de la campagne, décliné de mille façons, sur tous les médias: « La création de demain se défend aujourd’hui » ! J’aurai pu ne pas en parler, en cette semaine où tant de sujets importants s’entrechoquent, et ne pas faire ainsi de la publicité à une publicité ; mais j’y vois un sujet de très grande importance, révélateur des maux les plus terribles qui fragilisent notre pays. Certes, l’économie de la littérature changera, comme celle de la musique.

Mitterrand: ''une folie d'abroger Hadopi'' Interrogé sur la volonté du parti socialiste d'abroger la loi Hadopi contre le téléchargement illégal, Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture, a répondu que cela serait "une folie". "Ce serait absurde au moment où le projet Hadopi est repris par tout le monde. Les États-Unis sont en train de créer leur propre Hadopi grâce à un accord entre les fournisseurs d'accès et les syndicats de créateurs", a justifié le ministre de la Culture sur Europe 1. "J'ai rencontré à Hollywood la guilde des cinéastes et ils sont tous pro-Hadopi. Frédéric Mitterrand a également moqué "la fée Martine qui arrive au festival d'Avignon" en promettant une augmentation de 30 à 50% du budget du ministère de la Culture si la gauche arrive au pouvoir en 2012. Le ministre de la culture a aussi affirmé qu'il voterait pour Nicolas Sarkozy en 2012 et qu'il s'engagerait dans la campagne.

Hadopi vs Robert Hadopi vs Robert En provoquant la convocation de 10 internautes devant le juge pour téléchargement illégal, je ne suis pas sûr qu'Hadopi ait bien conscience du pétrin dans laquelle elle va se mettre. Premier fail avec Robert Tollot, un prof de 54 ans, habitant dans le Pays de la Loire, qui se dit incapable de télécharger car il ne sait tout simplement pas comment faire. D'ailleurs, il n'est absolument pas amateur de David Guetta et Rihanna qu'on l'accuse d'avoir téléchargé et se défend en expliquant qu'il était dans son lycée avec sa classe lorsque le film IronMan 2 a été lancé avec son adresse IP (bon, ça c'est faisable techniquement mais quand même). Et le pire c'est qu'il a sécurisé sa connexion en suivant les conseils d'Hadopi qu'il a appelé dès qu'il a reçu le second courrier. En attendant, il va devoir se rendre à Paris pour être jugé (500 km à ses frais) et risque une suspension de sa connexion Internet ainsi qu'une amende. [Source et Photo] Vous avez aimé cet article ?

Des députés ont trouvé une solution pour sauver les ayants-droits de la faillite Le net, c'est magique ! Grâce à tous les gens qui vont se faire choper par l'Hadopi, les ayants droits (maisons de disques, Sacem, SCPP et autres machins dans le genre) vont pouvoir encore plus s'engraisser ! En effet, cette semaine, Hadopi est passée du statut de loi éducative à une machine à cash pour les industries qui dupliquent et vendent cette technologie du passée qu'on appelle le CD. Comment ? Et bien grâce à une poignée de députés qui dans la nuit du 4 au 5 juillet de cette semaine, ont adopté la loi dite de "Répartition des contentieux et allègement de certaines procédures juridictionnelles" Ce qui touche les internautes ici et plus particulièrement les gens qui se feront choper par l'Hadopi, c'est l'article 20 de la loi qui dit que : En langage clair, cela signifique qu'une fois que vous aurez reçu vos emails d'avertissement, vos lettres recommandées et que votre dossier est envoyé au juge, vous pourriez avoir à payer des dommages et intérêts aux ayants droits qui le réclament.

Megaupload, c'est comme le Paic citron ! Megaupload, c'est comme le Paic citron, quand y en a plus, y'en a encore. Après maints rebondissements, voilà que les perquisitions et saisies effectuées en janvier ont été jugées illégales par les instances judiciaires Néo-Zélandaises. En effet, la Justice a tranché, les mandats ayant permis de fouiller la maison, comme les dossiers de Kim Dotcom, ont été considérés comme irrecevables. On en connait un qui doit faire la danse de la victoire. Les conséquences sont loin d’être anodines. Comprenez bien, toutes les données perquisitionnées doivent être restituées. C’est donc une nouvelle erreur de procédure qui pourrait faire la différence lors du jugement final. Reste que cela ne signifie pas l’abandon des charges pour Dotcom qui ne sera fixé qu’au mois de juillet.

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