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Le journalisme « hacker »

Le journalisme « hacker »
À New York, Chicago, Londres, Helsinki ou Buenos Aires, plusieurs centaines de personnes se rencontrent régulièrement, souvent dans des arrières salles de bars ou des salles de conférences [1]. Ils sont étudiants, journalistes, programmeurs ou chefs de projet web, et ils appellent ces réunions informelles des rencontres « hacks/hackers ». « Hacks » est une façon de dénommer les journalistes tandis que « hackers » désigne des passionnés d’informatique. À travers la présentation d’applications informatiques développées pour des sites d’information, la formation à des langages de programmation ou plus simplement la mise en relation de journalistes et de programmeurs, les animateurs de ce réseau veulent relier le monde de la presse aux mondes informatiques de façon à transformer et même « réinitialiser » le journalisme. Les liens entre la presse et les mondes informatiques se sont incontestablement développés ces dernières années. Pourquoi des codeurs s’intéressent-ils à la presse ?

Le Datajournalisme notre religion Depuis la fin des années 90, les expériences concluantes de Data-journalism représentent une nouvelle jeunesse pour les métiers de la presse, longtemps dominée par les règles de la presse d'opinion. En voici les principes fondateurs. Que défend OWNI. À l’opposé des intentions de la presse d’opinion, celle qui dicte une manière de penser le monde, une nouvelle presse émerge, désireuse de transmettre toutes les données susceptibles de lire le monde différemment, de nourrir toutes les pensées critiques, sans tenter d’en imposer une. Pour cette presse-là, le journalisme de données (ou Data Journalism à l’anglo-saxonne) s’apparente à une nouvelle profession de foi. Pirhoo est l’un de ces apôtres. Ce texte représente un retour d’expérience sur les caractéristiques très précises du Data Journalism, ou journalisme de données. 1. On le sait, par nature, développer nécessite d’être curieux : il faut en permanence recycler ses techniques et ses connaissances. 2. 3. 4. 5. Le support change, oui.

The Work of Edward Tufte and Graphics Press Edward Tufte is a statistician and artist, and Professor Emeritus of Political Science, Statistics, and Computer Science at Yale University. He wrote, designed, and self-published 4 classic books on data visualization. The New York Times described ET as the "Leonardo da Vinci of data," and Business Week as the "Galileo of graphics." He is now writing a book/film The Thinking Eye and constructing a 234-acre tree farm and sculpture park in northwest Connecticut, which will show his artworks and remain open space in perpetuity. Visual Display of Quantitative Information 200 pages Envisioning Information 128 pages Visual Explanations 160 pages Beautiful Evidence 214 pages Same paper and printing as in original clothbound editions. All 4 clothbound books, autographed by author $150 Available directly from Graphics Press. Die visuelle Darstellung quantitativer Informationen, (200 Seiten), $12 数量情報の視覚的表示, (200 ページ)、$12 A exibição visual das informações quantitativas, (200 paginas) $12

Les data en forme La veille des journalistes de données d'OWNI vous fait cette semaine jouer au Rubik's Cube, classer les gouvernements ou encore faire le marathon de New York. Comble du luxe, vous pourrez même comparer la Bible et le Coran... Qu’il ait été pour vous un cauchemar ou une fascination, vous avez forcément été confronté à un moment de votre vie à ce casse-tête addictif : le Rubik’s Cube. Cette semaine, nous vous proposons de vous replonger dans ce jeu de logique et d’équilibre, dans une version data aussi osée que prometteuse. Le projet E-cube-Librium, développé par le mystérieux Damon, propose de visualiser la croissance des pays du monde et ses diverses composantes sous la forme d’un Rubik’s cube. Sur chacune des six faces, Damon a positionné différents indicateurs (certains indicateurs se retrouvent sur plusieurs faces) selon trois piliers principaux : Républicains et religieux Après avoir joué avec les formes, jouons avec les mots. Transportons-nous Le point Open Data à la mi-journée

Choisir les meilleures représentations graphiques dans ses enquêtes Articles du dossier De l'art d'utiliser le bon graphique L’automatisation de la phase de restitution des résultats renforce la propension actuelle à substituer des éléments visuels impactants aux longs discours. Encore faut-il que ces éléments remplissent leur objectif en étant à la fois clairs et bien présentés. Jadis, quelques tableaux et graphiques venaient illustrer, dans le rapport d’étude, de multiples développements rédigés. Si des tableaux ou des graphiques explicites et bien présentés peuvent vraiment remplacer de longs discours, une mauvaise représentation peut être creuse, inutile, voire trompeuse. Il est vrai que l’on fait appel, dans le choix du format de visualisation à la logique et au sens de la communication. Qu’est-ce qu’un bon graphique ? Dans son célèbre ouvrage « The visual display of quantitative information » Edward Tufte évoque la carte présentée ci-dessous qui a été réalisée en 1861 par l’ingénieur civil français Charles Joseph Minard.

Descendre de son piédestal | Nathalie Collard | Médias En entrevue au quotidien The Guardian, Mme Abramson, ancienne journaliste du Wall Street Journal, a annoncé certains changements. Elle dit vouloir modifier la perception qu'ont les gens du New York Times, soit celle d'un journal qui détient la vérité absolue. Il semble que la direction ait l'intention d'engager davantage la conversation avec ses lecteurs (c'est LA tendance dans les médias actuellement). «Les lecteurs sont sceptiques face à l'autorité absolue, j'en suis consciente, a-t-elle reconnu. Nos lecteurs sont une ressource incroyable et nous devons être plus dynamiques dans notre façon de mettre en valeur la grande qualité de cette communauté en ligne.» Jill Abramson a également souligné que le New York Times allait de plus en plus utiliser Twitter dans ses reportages (le journaliste Brian Stelter l'a fait lorsqu'il a couvert les ouragans de Joplin, twittant les événements au fur et à mesure) et faire du NYT une plateforme rassembleuse. Jay Rosen va-t-il trop loin?

7 études de cas en data journalism et visualisation de données « Beaucoup de veille en ce moment, et peu d’écrit. Voici quand même quelques études de cas à vous faire partager. Depuis un an que je piste les exemples de data journalism, je constate que les initiatives françaises sont bien rachitiques et que j’atterris le plus souvent sur des sites anglo-saxons. Avec le nytimes.com, le washingtonpost.com et le guardian.co.uk en pionniers du genre. Plusieurs facteurs se combinent pour expliquer ce décalage français : un rapport différent aux données, une histoire journalistique divergente, une culture de la transparence publique antagonique, un appareil législatif singulier et surtout des rédactions appauvries tant en moyens financiers qu’en compétences humaines. Le New York Times : leader américain en matière de data journalism. Le Guardian : le titre a joué un rôle important dans le mouvement d’ouverture des données publiques au Royaume-Unis avec son manifeste Give us back our crown jewels. El Pais : son site dédie une rubrique au journalisme visuel.

Extreme Presentation Method Le journalisme les doigts dans les données Les Jeux olympiques ? La présidentielle ? La crise ? Oui, mais pas que : 2012 sera aussi l’année du… journalisme de données ! Ça fait rêver, hein ? L’arrivée d’Internet a depuis changé la culture visuelle des lecteurs, qui comprennent aujourd’hui des représentations en graphiques, camemberts ou cartes qui les auraient rebutés il y a quinze ans. En Grande-Bretagne, The Guardian s’en est fait une spécialité tout-terrain ( lire l'interview ). Le journalisme de données entraîne surtout un changement majeur dans les rédactions : fini la besogne taiseuse et solitaire, le journaliste qui débarque un matin avec ses trois pages de texte à publier. Carte des déplacements en transports des émeutiers de Londres, en août, réalisée par The Guardian d'après leurs auditions «On peut tout faire en associant rédacteurs et développeurs , explique Nicolas Kayser-Bril, lui aussi parti d’Owni pour fonder Journalism++. Si bien que, en amont, les écoles de journalisme anticipent déjà le mouvement.

Représentation graphique de données statistiques Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Carte figurative des pertes successives en hommes de l'armée française dans la campagne de Russie 1812-1813 par Minard Histoire[modifier | modifier le code] C'est à la fin du XVIIIe siècle, avec la publication en 1986 par William Playfair (1759-1823) d'un ouvrage intitulé The Commercial and Political Atlas, dans lequel l'auteur trace une série de graphiques de séries temporelles représentant l'évolution de données économiques concernant l'Angleterre et notamment l'évolution de sa balance commerciale au cours du XVIIIe siècle, que naît la représentation graphique moderne des données. Dans le même ouvrage, l'auteur représente aussi le premier diagramme en bâtons de l'histoire[5],[6],[7]. La carte représentant le nombre de morts dû au choléra à Londres en 1854. Dans les années 1820, on commence à représenter des données statistiques sur une carte. Structure d'une visualisation[modifier | modifier le code] Exemple de nuage de points

Journalisme : les études qui mènent au métier de journaliste - L'Etudiant - Letudiant Journalisme Malgré des conditions de travail difficiles et la précarité du métier dues aux mutations de la presse, le journalisme suscite toujours des vocations. Les nouveaux titulaires de la carte de presse sont de plus en plus souvent diplômés d'une formation spécialisée. Les établissements reconnus par la profession visent à rendre leurs élèves rapidement opérationnels et polyvalents, grâce aux nombreux stages pratiques, incontournables pour se faire connaître. Ils offrent une approche transversale des différents médias et sont des lieux d'apprentissage des techniques de la presse écrite, de l'audiovisuel et du Web. Écoles reconnues : au nombre de quatorze On compte 14 écoles reconnues par la profession. Les atouts de ces formations sont la polyvalence et la professionnalisation. Autres écoles : de bac+3 à bac+5 Ces dernières années, les établissements privés préparant au métier de journaliste se sont multipliés. Université : une offre diversifiée Info plus Retour aux études par secteur.

Data journalism at the Guardian: what is it and how do we do it? | News Data journalism. What is it and how is it changing? Photograph: Alamy Here's an interesting thing: data journalism is becoming part of the establishment. Not in an Oxbridge elite kind of way (although here's some data on that) but in the way it is becoming the industry standard. Two years ago, when we launched the Datablog, all this was new. Meanwhile every day brings newer and more innovative journalists into the field, and with them new skills and techniques. These are some of the threads from my recent talks I thought it would be good to put in one place - especially now we've got an honourable mention in the Knight Batten award for journalistic innovation. 1. Florence Nightingale's 'coxcomb' diagram on mortality in the army Data journalism has been around as long as there's been data - certainly at least since Florence Nightingale's famous graphics and report into the conditions faced by British soldiers of 1858. The big difference? 2. 3. Sometimes. 4. Read more about this map 5. 6.

Tipped over: social influence "tipping point" theory debunked Clive Thompson has been getting some well-deserved attention for his recent Fast Company piece, in which Columbia University sociologist Duncan Watts explodes the hierarchical theory of social influence and trend propagation popularized by Malcolm Gladwell in the bestselling book The Tipping Point. Gladwell's model, which has itself become something of a cultural epidemic, posits that a few hyperconnected "influentials" are the key to the runaway viral spread of fads, fashions, ideas, and behaviors. These pivotal individuals, according to Gladwell, determine which trends will wither on the vine and which will "tip," becoming mass phenomena. But Watts, a pioneer in the mathematical modeling of social networks, has tested the "tipping point" hypothesis, both empirically and in computer simulations. As it turns out, according to Watts, it's just not true.

In the age of big data, data journalism has profound importance for society The promise of data journalism was a strong theme throughout the National Institute for Computer-Assisted Reporting’s (NICAR) 2012 conference. In 2012, making sense of big data through narrative and context, particularly unstructured data, will be a central goal for data scientists around the world, whether they work in newsrooms, Wall Street or Silicon Valley. Notably, that goal will be substantially enabled by a growing set of common tools, whether they’re employed by government technologists opening Chicago, healthcare technologists or newsroom developers. At NICAR 2012, you could literally see the code underpinning the future of journalism written – or at least projected – on the walls. “The energy level was incredible,” said David Herzog, associate professor for print and digital news at the Missouri School of Journalism, in an email interview after NICAR. “Free and open-source tools dominated,” said Herzog. The PANDA Project officially launched in beta in St. “St.

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