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La cyberdépendance: quand Internet prend les commandes

Lundi, 16h30: Mathieu est devant son ordinateur. Il joue depuis dimanche après-midi à son jeu en ligne préféré. Il n’a ni déjeuné ni dîné et il est en train de manquer son cours. Nathalie habite avec son copain Frédéric depuis 1 an environ, mais elle est insatisfaite de leur relation. Les exemples ci-dessus illustrent comment l’utilisation problématique d’Internet et des nouvelles technologies peut être la cause de difficultés pour plusieurs, que ce soit au plan personnel ou au plan interpersonnel. Introduction Depuis une vingtaine d’années, Internet a révolutionné la façon de communiquer et la manière de travailler. On assiste aujourd’hui à l’éclosion d’une panoplie d’appareils et de gadgets qui en facilitent l’accès et l’utilisation tels que les ordinateurs portables, les téléphones intelligents, les tablettes intelligentes, etc. Qu’est-ce que la cyberdépendance? Types de cyberdépendance La cyberdépendance peut prendre des formes variées. Symptômes et conséquences Comment décrocher?

Loi numérique, l’addiction à portée de clic ? La loi de santé signée Marisol Touraine avait libéralisé la publicité pour l’alcool, à la grande joie du lobby viticole ; celle sur le numérique, défendue par Axelle Lemaire, en fera-t-elle de même avec les compétitions de jeux vidéo ? Attendu en commission ce mardi à l’Assemblée nationale, le projet de loi Pour une République numérique inquiète en tout cas certains médecins spécialistes des comportements addictifs. Des craintes infondées ? À voir. Absente de la première version du texte élaboré par la secrétaire d’État chargée du numérique, Axelle Lemaire, cette disposition a été ajoutée à la loi à la faveur d’une grande consultation citoyenne organisée à l’automne dernier, au sein de laquelle chacun était libre d’enrichir le projet de loi. Cyberdependance.ca – Quand l'utilisation d'Internet et des technolologies devient un problème

Le nom de cette pathologie est dérivé de la contraction de l'expression anglaise no mobile-phone phobia. Il s'agit donc d'une peur excessive d'être séparé de son cellulaire. Plusieurs personnes pourraient croire, à tort, que ce type de dépendance est marginal. En fait, la nomophobie prend une telle ampleur, que le professeur américain James A. Roberts, de l'Université Baylor au Texas, s'intéresse de près au phénomène. Les résultats d'une étude en la matière, réalisée par le spécialiste, ont récemment été publiés dans le Journal of Behavioral Addictions. Une autre recherche parue dans le Journal of Personal and Ubiquitous Computing stipule que le fait d'être accro au téléphone mobile se traduit "par une consultation qui dure moins de 30 secondes et qui s'effectue à intervalle de 10 minutes." Phénomène préoccupant Les propos de Brigitte Vincent, du Centre de réadaptation en dépendance de Montréal-Institut universitaire, vont dans le même sens que ceux des spécialistes américains.

Deux questions au MOOC @ddict J’ai été contacté a la fin de l’année dernière pour participer au MOOC @ddict. L’initiative m’a été présentée comme un espace de reflexion commun sur les pratiques numériques. Une synthèse serait alors faite sur l’état des connaissances du moment Il m’a été proposé de présenter les pratiques numériques des jeunes sur le réseau. Du fait du nom, j’ai proposé de montrer qu’il n’y avait pas d’addiction au numérique. Il me semblait que c’était là une belle occasion de discuter avec les addictologues qui avancent la thèse opposée. A ma grande surprise, cette proposition n’a pas été retenue. De mon point de vue, il s’agit d’une stratégie de communication bien réglée. Le double langage des addictologues Le double langage des addictologues apparait clairement dans le programme de formation du MOOC @ddict et dans le poster d’information de l’INPES Le MOOC @addict était organisé sur plusieurs semaines de formation : Semaine 1 : qu’est ce que l’addiction ? L’exemple de Marck Griffith Références :

Les addictions comportementales Depuis 20 ans, l'approche des addictions avec ou sans drogues se fait de façon globale.Il existe des similitudes neurobiologiques et psychopathologiques et surtout comportementales entre les addictions avec produit et les addictions comportementales : addiction aux jeux de hasard et d'argent ou jeu pathologique, addiction aux jeux vidéo, achats compulsifs, addictions alimentaires, dépendance à l'activité physique, dépendances sexuelles et affectives, dépendances sectaires... La définition Dans un article paru en 1990, le psychiatre Aviel Goodman proposait comme définition de l'addiction : « un processus par lequel un comportement, qui peut fonctionner à la foi pour produire du plaisir et pour soulager un malaise intérieur, est utilisé sous un mode caractérisé par l'échec répété dans le contrôle de ce comportement et la persistance de ce comportement en dépit des conséquences négatives significatives ». Les critères des addictions comportementales On peut y ajouter 9 critères secondaires :

Definition probleme social Jeux vidéos : comment prévenir les comportements addictifs sans les stigmatiser ? Les jeux vidéos sont partout : consoles, ordinateurs, téléphones. Pour les joueurs, les heures défilent parfois sans s’en rendre compte. Pour les parents, les inquiétudes sont fortes de voir leurs adolescents passer autant de temps “fixés” à un écran. Jeux vidéos : ils sont partout ! L’industrie du jeu vidéo est énorme. Jeux Vidéos et Addiction Jouer à des jeux vidéos peut être rattaché dans certains cas à un comportement addictif, notamment lorsque le joueur met en danger sa propre santé physique et mentale (heures de sommeil en moins, limite des sorties réelles). D’une activité ludique à un comportement addictif : des frontières floues Les études menées sur des joueurs montrent bien que les même circuits neurobiologiques de l’addiction aux drogues sont impliqués dans les jeux. Jeux vidéos : savoir prévenir les excès sans pour autant stigmatiser Nos pratiques et nos comportements face aux jeux sont donc multiples. Crédit photo : auremar - Fotolia.com

Serge Tisseron Posté par Serge TISSERON le 7 avril 2014. La revue Canard PC a consacré récemment un numéro à la question de l’addiction aux jeux vidéo, bien évidemment titré « Tous addicts ? ». Les addictions sans substances L’idée qu’il puisse exister une addiction aux jeux vidéo est inséparable de la définition qu’Aviel Goodman a donné, au début des années 1990, de ce qu’il a appelé « les addictions sans substance ». Des arguments cliniques et biologiques contre le modèle de l’addiction Mais pourquoi la communauté internationale a-t-elle renoncé à parler d’addiction aux jeux vidéo ? Addiction ou toxicité ? Toutes ces raisons incitent à établir une distinction nette entre toxicité et addiction. Des interactions sensori motrices et des interactions narratives Revenons aux jeux vidéo.

Note 1 La course à l’e-influence, une addiction socialement acceptable ? – The brandnewsblog l Le blog des marques et du branding #Gloups. S’il est des articles qu’on lit d’un trait, la gorge un peu serrée et en ravalant sa salive à la fin, celui d’Isabelle Bouttier¹, publié récemment par l’excellente revue Tank, en fait incontestablement partie. C’est que la fondatrice de Web Image&Sens, qui fut sémiologue et coach dans une vie antérieure, n’y va pas par quatre chemins pour décrire les ressorts psychologiques et autres traits qui caractérisent les socionautes influents, ainsi que la course à l’e-influence ! Alors évidemment, quand il se trouve qu’on est soi-même blogueur et twitto assidu, comme le personnage fictif autour duquel l’auteure a construit son article (un certain « Paul »²), difficile de ne pas se sentir visé par cette description sans concession de l’e-influence et par son portrait au vitriol de ces e-influenceurs autoproclamés dont les réseaux regorgent. Alors, aliénation ou pas ? Le mythe de Narcisse et le miroir (aux alouettes) de l’influence digitale L’addiction digitale : quelle addiction ??

Samuel DumaisÉcole secondaire KénogamiCommission scolaire De La Jonquière Depuis sa création, l’humanité ne cesse d’évoluer. Nos connaissances ainsi que nos technologies progressent à un rythme effarant. Le développement technologique contribue-t-il au mieux-être des humains? Voilà une question sur laquelle nous devons davantage réfléchir. Tout d’abord, bien que les technologies soient attrayantes, elles sont le cancer de notre société. Ensuite, il est indispensable d’évaluer l’influence technologique sur notre sécurité. « JE », une émission d’enquêtes privées, a analysé la situation des drones au Canada. Bref, le développement technologique, décrit comme merveilleux par certaines personnes, nuit à notre sécurité, à notre bon développement économique et à notre société.

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