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L'urbain métropolisé français dans la mondialisation

L'urbain métropolisé français dans la mondialisation
Quelles sont les principales modalités territoriales des relations multiples et enchevêtrées que la France entretient avec l’extérieur ? C’est autour de cette question élémentaire que s’est constitué le groupe « Le réseau des métropoles françaises dans l’économie monde ». Il lui incombait donc d’aborder un processus très général en même temps que complexe à objectiver : celui de la connexion de la France au système monde. Et ce avec comme postulat principal que les « métropoles françaises » constituent des systèmes territoriaux « connecteurs », qui assurent des liaisons majeures entre la France et la mondialisation. Celle-ci doit être conçue, au-delà de son aspect de globalisation économique à laquelle on la réduit à tort, dans un rapport de consubstantialité avec ¬l’urbanisation. Il s’agit d’un fondement problématique sur lequel je dois m’arrêter. L’urbanisation en profondeur Figure 1. Toutefois, l’urbanisation ne doit pas être pensée seulement en termes d’expansion démographique. Related:  Aires urbaines

Au pays des villes mortes Digne-les-Bains, juillet 2015. Des devantures abandonnées à perte de vue, à perte de rue. De nos jours, le paysage des villes françaises donne parfois envie de pleurer. En complément du dossier de deux pages publié ce 11 janvier dans le « cahier économie » du Monde et intitulé «Centres-villes à vendre» (abonnés), j’ai voulu montrer, sur ce blog, à quoi ressemblent aujourd’hui les cœurs des préfectures et des sous-préfectures de département. Saint-Nazaire, mai 2015. Voyages. Nogent-sur-Seine (Aube), octobre 2015. Géographie et histoire. Saint-Brieuc, mai 2015. Symptôme. Nîmes, juin 2014. Le charme de l’ancien temps. Saint-Étienne, mars 2015. Identité. Lille, décembre 2015. Vacance. Grenoble, novembre 2015 Fronde. A lire aussi : La ville qui ne voulait pas mourir (septembre 2012) Mulhouse, juin 2014. Pas seulement la désindustrialisation. Étalement urbain. Un exemple parmi d’autres : Bergerac, capitale du Périgord gris-bitume (juillet 2013) Soissons (Aisne), décembre 2015. Trop-plein. Tout-voiture.

Les Français habitent de plus en plus loin de leur travail En TGV, en bus, en métro et surtout en voiture. Chaque matin, ils sont des millions de Français à quitter leur commune pour rejoindre leur entreprise. Ce sont les navetteurs. Selon l'Insee, ils sont de plus en plus nombreux à avaler de grandes distances : 35% d'actifs en plus depuis 2008 qui habitent à plus de 200 km de leur lieu de travail. Une carte publiée ce lundi 4 juillet dans Le Parisien/Aujourd'hui en France montre que les régions Corse et Provence-Alpes-Côte d'Azur sont les championnes du nombre de kilomètres parcourus pour aller travailler en 2013 : 19,2 km et 17,3 km par jour. Le JT

Pourquoi le pavillon de banlieue ne fait plus rêver personne L’espace urbain éclaire l’esprit du temps : il l’abrite autant qu’il le conditionne. Un état d’âme se dévoile secrètement dans les plis de ses rues, de ses places et de ses agencements architecturaux. Sous les pavés, des plages de désirs et de déconvenues se cachent. L’histoire urbanistique française retiendra par exemple de la seconde moitié du XXe siècle que les citoyens rêvèrent alors en masse d’un mode d’habitation nouveau : le lotissement. Un modèle inspiré de l’urbanisme nord-américain, pensé par le promoteur William Jaird Levitt (1907-1994) qui l’importa en Europe au début des années 1960. Cauchemar pavillonnaire Avec les années, l’usure du temps et de la crise sociale, les transformations des modes de circulation et de travail, ces lotissements ont largement perdu de leur pouvoir d’attraction. Des familles françaises ont longtemps rêvé d’habiter dans ces pavillons regroupés, et, parfois, ont aimé y habiter. Fanny Taillandier explore ce rêve à partir des signes de son effacement.

Les systèmes urbains français : une approche relationnelle 1Répondre à la question de l’enjeu des villes dans un système mondialisé de flux, c’est revenir sur certains postulats qui sont au fondement des théories urbaines et des principes d’action de l’aménagement des territoires. Aujourd'hui, ni la ville ni la métropole ne racontent plus les dynamiques territoriales et métropolitaines en cours. Dans un monde dominé par l'échange, un changement de perspective dans les savoir-faire et savoir-penser est nécessaire car les mutations territoriales questionnent le sens même d’espaces urbains et métropolitains définis dans des périmètres trop restreints, suivant une lecture et une gestion aréolaires des territoires, dans la contiguïté et la continuité. 2Saisir les modifications qui traversent les systèmes urbains et métropolitains, c’est comprendre que nous sommes entrés dans l’ère des territorialités mobiles et des sociétés en réseaux. 5Cette recherche réussit le pari de combiner la figure de la ville-réseau avec celle de la ville-territoire.

Voir un front de périurbanisation (et l'artificialisation de la forêt)La Géothèque On peut définir la périurbanisation par « la construction de nouveaux bâtiments, notamment des logements, à l’extérieur des villes. La construction de lotissements pavillonnaires est caractéristique de l’espace périurbain et les périurbains sont les personnes qui vont habiter à l’extérieur de la ville tout en continuant d’y travailler » (source Bouron/Georges). C’est l’espace du logement individuel, de l’automobile et de la vie de famille (on peut voir la présence d’une école au centre, sur la bordure nord de la photo). Ces aménagements planifiés peuvent comme ici prendre la forme d’une excroissance très dense en marge du territoire communal et grignoter les espaces forestiers traditionnellement en périphérie du finage. A la manière d’un front de déforestation, on peut ici penser que la dynamique périurbaine, dans son extension, forme un front de périurbanisation.

De la France moche à la France morte? Temps de lecture: 10 min Dans Comment la France a tué ses villes, une enquête publiée l’année dernière, le journaliste Olivier Razemon propose un petit jeu de psychologie géographique. «Plantez-vous à une soirée en plein Paris et lâchez, à la cantonade, “Brive-la-Gaillarde”, “Bourg-en-Bresse” ou “Romorantin-Lanthenay”», parmi d’autres villes au statut comparable comme Charleville-Mézières, Vierzon, Vesoul ou Digne-les-Bains. Observez les réactions, entre rires entendus et gêne: «Certains chefs-lieux administratifs, qu’on le veuille ou non, portent dans leur nom même à la fois leur apogée et leur tragédie, de la forteresse médiévale à la préfecture déclassée d’une province oubliée», note avec justesse Olivier Razemon. Ces villes comme beaucoup d’autres partagent un sentiment d’abandon qui se manifeste depuis plusieurs années par des rangées de rideaux fermés en centre-ville, une dévitalisation commerciale au centre de l’enquête du journaliste. France Stratégie. Une France en patchwork

Les ÉcoQuartiers - Ministère de la Cohésion des territoires La démarche ÉcoQuartier vise à favoriser l’émergence d’une nouvelle façon de concevoir, de construire et de gérer la ville durablement. ÉcoQuartiers, ensemble vers la ville durable (PDF- 2.3 Mo) Elle concerne tous les types de projets : neufs ou de renouvellement urbain, rénovation de quartiers sensibles, opérations dans de grandes agglomérations ou dans des contextes périurbains et ruraux, en France métropolitaine comme à l’Outre-mer. Un ÉcoQuartier est un projet d’aménagement multifacettes qui intègre tous les enjeux et principes de la ville et des territoires durables : le pilotage et la participation : les ÉcoQuartiers sont des projets collectifs. Un ÉcoQuartier vise à faire émerger parmi ses habitants des modes de vie fondés sur la prise en compte des ressources locales. Un label pour garantir la qualité des ÉcoQuartiers Pour promouvoir ces principes, l’État a lancé dès 2008, la démarche ÉcoQuartier, concrétisée en décembre 2012, par la création du label national ÉcoQuartier.

Centres-villes morts, moches périphéries, merci qui ? Le déclin commercial des centres-villes atteint un stade préoccupant. Le sujet est suffisamment complexe pour que le rapport qui a été rendu sur ce sujet l'automne dernier au gouvernement pèse 471 pages (ce qui est un étiage très haut, j'ai rarement vu un rapport aussi énorme). Intitulé "La revitalisation commerciale des centres-villes", ce rapport fait des propositions qui seront discutées aujourd'hui à Bercy où la secrétaire d'Etat chargée du commerce Martine Pinville organise des Assises sur le sujet. Le constat est grave, disons le. En 2015, sur le panel analysé, 7 % de centres-villes des villes moyennes ont un taux inférieur à 5 %, 38 % ont un taux de vacance commerciale situé entre 5 % et 10 % et 55 % ont un taux supérieur à 10 %, contre seulement 27 % dans les grandes villes. Moulins. Ce sont les villes moyennes, c'est à dire de 10 000 à 100 000 habitants, qui sont les plus touchées, pas les grandes villes. A LIRE, EN CARTES "Des centres-villes de plus en plus déserts" Marie Viennot

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