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Révélations sur les scandales des paradis fiscaux

Révélations sur les scandales des paradis fiscaux
Des documents jettent une lumière crue sur un système d'évasion fiscale mondialisé. Plongée au cœur des "juridictions à palmiers". LE MONDE | • Mis à jour le | Par Anne Michel Dans l'avion de Paris à Madrid, ce 28 janvier 2013, difficile de me concentrer sur les dernières pages de mon roman. Elle est parvenue au Monde voilà quelques semaines, par l'intermédiaire de mon confrère Serge Michel, sur une messagerie chiffrée. La liste française n'a laissé filtrer que peu de noms de personnalités connues. Jamais les Etats et les administrations fiscales n'accèdent à de telles données. Je vérifie l'adresse griffonnée sur mon carnet : une petite place du bario del Pilar, au nord-est de la ville, un rendez-vous entouré de ce qu'il faut de mystère. Les listings d'ICIJ sont détonants par leur ampleur : ils représentent une masse de données informatiques brutes de 260 gigabits. Mar Cabra, la correspondante d'ICIJ à Madrid, m'accueille avec un large sourire. Des interrogations surviennent aussi. Related:  Offshore Leaks (2013)

Offshore Leaks : qui détient les comptes secrets ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Mathilde Carton Parallèlement à l'affaire Cahuzac, des millions de transactions effectuées dans des paradis fiscaux viennent d'être mis au jour, après quinze mois d'enquête par la presse internationale, incluant Le Monde. Un "Offshore Leaks" qui rassemble pas moins de 2,5 millions de fichiers, auxquels il faut encore ajouter les comptes de 120 000 sociétés offshores. Selon le quotidien belge Le Soir, c'est 160 fois le volume des câbles diplomatiques répertoriés par WikiLeaks. De quoi déclencher un séisme fiscal planétaire impliquant des dizaines de milliers de sociétés et de particuliers, issus de plus de 170 pays dans le monde. Parmi les 130 Français impliqués dans le scandale, Jean-Jacques Augier, le trésorier de campagne de François Hollande, détenteur d'actions dans deux sociétés basées aux îles Caïmans. Mongolie : l'ex-ministre des finances Philippines : la fille du président Marcos Azerbaïdjan : le chef de l'Etat et sa famille

Les Chiffres des données générées chaque Minute sur les réseaux sociaux Internet est devenu, surtout avec l'avènement des réseaux sociaux, un monde qui ne dort plus jamais. Pour preuve, tous ces chiffres qui attestent d'incroyables données produites chaque minute sur les réseaux sociaux. Entre les ordinateurs et surtout les mobiles qui facilitent dorénavant l'engagement sur les réseaux sociaux, nous produisons d'incroyables quantités de données sur chaque réseau social que nous visitons. Partagez cet article : Offshore Leaks: mais qui sont les chasseurs de scoops de l'ICIJ? Décidément, après les aveux de Jérôme Cahuzac, l'évasion fiscale et les paradis fiscaux ne quittent pas la une avec les révélations de l'opération "Offshore Leaks". Plusieurs journaux dans le monde - dont The Guardian au Royaume-Uni ou Le Monde en France - ont publié ce jeudi des articles sur les actionnaires de sociétés offshore dans les paradis fiscaux en exploitant une base de données confidentielles de quelques 2,5 millions de fichiers. Objectif: donner un coup de projecteur sur l'industrie offshore coupable de favoriser l'évasion fiscale à hauteur de milliers de milliards de dollars. Qu'est-ce que l'ICIJ? Fondé en 1997, l'International Consortium of Investigative Journalists est une ONG basée à Washington qui regroupe un réseau de plus de 160 journalistes issus de plus de 60 pays différents. Créé à la suite d'un projet du Centre d'intégrité publique, le Consortium se focalise donc sur les sujets qui dépassent les frontières nationales et où sont souvent mêlés crime et corruption.

Datavisualisation et cybercitoyenneté by CLEMI Bordeaux on Prezi Offshore Leaks : BNP Paribas et Crédit Agricole aidaient à l'évasion fiscale Après les détenteurs de comptes offshores, c'est au tour des banques. Grâce aux documents transmis par l’ICIJ, un consortium international de journalistes d’investigation, "Le Monde" et le Huffington Post révèlent aujourd’hui comment la BNP Paribas et le Crédit Agricole ont aidé, entre la fin des années 90 et durant les années 2000, certains de leurs clients à placer de l’argent dans des paradis fiscaux. Offrant à voir les rouages infiniment complexes de l’évasion fiscale. D'après "Le Monde", les deux banques françaises "ont supervisé la création de très nombreuses sociétés offshore pour des clients recherchant la confidentialité et une fiscalité plus faible, dans les îles Vierges britanniques, dans les îles Samoa ou à Singapour, à la fin des années 1990 et tout au long des années 2000". Pour comprendre comment elles opèrent, le site lemonde.fr a produit une vidéo explicative : Un montage financier sur commande Les banques se défendent

Le Pariteur Offshore Leaks : "Nous publierons une dizaine de noms français significatifs" Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Anne Michel / chat modéré par Anna Villechenon Le Monde publie les révélations d'une vaste enquête sur les paradis fiscaux, menée conjointement par l'International Consortium of Investigative Journalists (ICIJ) et trente-six médias internationaux. Anne Michel, journaliste au Monde, explique dans un chat la méthode et les enjeux de l'"Offshore Leaks". Daniel : Pourquoi la liste des 130 noms français n'est-elle pas rendue publique ? Nous avons sélectionné, dans cette liste, les noms qui font sens, soit parce qu'il s'agit de personnalités en responsabilité, tenues à l'exemplarité, soit parce qu'ils renseignent sur le rapport à l'impôt dans notre société. Francis Guil : D'abord, merci à tous ceux qui ont réalisé cette enquête. Depuis le Maroc, jeudi 4 avril, le chef de l'Etat s'est exprimé sur le cas de Jean-Jacques Augier, que nous avons mentionné dans notre édition parue le même jour. Visiteur : Pourquoi dévoiler seulement maintenant ces informations ?

- Le “data-journalisme” ne va pas tuer les journalistes, enfin, pas tous… Nicolas Kayser-Bril au Figaro le 18 janvier 2013 Le “data-journalisme”, plus qu’un mot à la mode, n’est pas non plus la solution miracle aux problèmes de monétisation de la presse. Cette innovation bouleverse les métiers et contraint les rédactions à plus de polyvalence et de collaboration. Nicolas Kayser-Bril animait vendredi 18 janvier une conférence au Figaro présentant le data-journalisme et sa présentation a suscité intérêt, scepticisme et crainte tout à la fois. Des réactions qui résument assez bien la palette des sentiments qui émergent quand on évoque le “journalisme de données”. Mais, avec le “journalisme de données”, de quoi parle-t-on exactement ? Ce qui est différent c’est l‘interactivité de l’information et la possibilité de naviguer dans le contenu pour y puiser ce qui nous concerne ou nous intéresse personnellement. Ce qui change, c’est le choix de ce mode de représentation pour illustrer un championnat de football. Datavisualisation sur DataWrapper par Nicolas Kayer-Bril

Le document de la BNP expliquant comment créer une société offshore en toute discrétion PARADIS FISCAUX - L'évasion fiscale est décidément sous les feux de la rampe en ce début de printemps, avec les aveux de l'affaire Cahuzac et l'opération "Offshore leaks" qui a révélé l'existence de 120.000 comptes offshore. Le HuffPost s'est penché sur le cas de BNP Paribas, au moyen d'un document utilisé en interne chez BNP Paribas Wealth Management (gestion de fortune) en Suisse et à destination des conseillers clientèle. Ce fascicule de présentation d'une cinquantaine de pages, datant de 2009, constitue une sorte de guide de la création de la société offshore à partir des filiales suisses. Un montage pour faire disparaître le nom du détenteur du compte Sur l'une des slides de la présentation, la banque prend comme par hasard l'exemple d'un investisseur "d'origine ukrainienne" qui voudrait détenir une société dans son pays, sans toutefois que son nom n'apparaisse officiellement. Tiens, tiens... Au terme de ce montage financier? Un Ukrainien, un hasard? (Capture du site BNP)

FIRST BUSINESS MOOC - Datajournalisme Programmeur autodidacte, Nicolas Kayser-Bril a notamment travaillé pour Le Monde, Rue89, Les Inrockuptibles, après des stages dans les rédactions du Soir, de Associated Northcliffe Digital et de Radio Free Europe. Il intervient régulièrement dans les écoles de journalisme et participe à de nombreuses conférences professionnelles en Europe et ailleurs. Nicolas a ensuite fondé, avec Pierre Romera, une agence spécialisée dans le journalisme de données, Journalism++, fin 2011. La société a contribué à développer l’outil de visualisation de données Datawrapper et la plateforme d’analyse de données Detective.io. Nicolas a également coordonné l’enquête transnationale The Migrants’ Files sur les dangers des flux migratoires en Europe, et obtenu un prix aux Data Journalism Awards 2014. Journalism++ travaille pour des clients comme Arte, France Télévisions, l’AFP et de nombreux autres médias européens.

Transactions vers des paradis fiscaux dévoilées: une centaine de Belges cités C'est une fuite informatique qui va secouer le monde de la finance: 2,5 millions de fichiers qui proviennent de sociétés offshore situées dans des lieux biens connus de l'évasion fiscale. Toutes ces données ont été analysées par 86 journalistes à travers le monde. Résultat : des millions de transactions vers des paradis fiscaux sont dévoilées. Des centaines de noms belges se retrouvent dans cette liste. Nos confrères du Soir ne divulguent que les initiales de quelques uns d'entre eux. La planète entière est concernée... Sont concernés: des entreprises mais aussi des particuliers dans 170 pays différents qui ont tenté de cacher leur argent en toute discrétion. On sait que la fuite a eu lieu fin 2011. Alain Lallemand, journaliste au Soir, explique: "La première fuite, elle est arrivée il y a un peu plus d'un an et demi sous forme d'un disque dur, une sorte de mode d'emploi, dans les mains d'un journaliste australien, qui est membre, directeur d'un réseau international de journalistes".

OffshoreLeaks : révélations sur l'argent caché des « princes rouges » chinois LE MONDE | • Mis à jour le | Par Marina Walker Guevara, Gerard Ryle, Alexa Olesen, Mar Cabra, Michael Hudson et Christoph Giesen On les appelle les « princes rouges ». Ils sont l'élite, étroite et ambitieuse, de la deuxième économie du monde. Des documents révèlent notamment l'existence aux îles Vierges britanniques d'une société détenue à 50 % par Deng Jiagui, le beau-frère du président Xi Jinping. Autre figure majeure du PCC, Wen Jiabao, qui a été premier ministre de 2003 à mars 2013, et aimait se présenter en réformateur, cultivant l'image bienveillante d'un grand-père soucieux de ses compatriotes. >> Lire aussi : Les noces du pouvoir et de l'argent, de Mao à Bo Xilai Les documents que possèdent l'ICIJ ne précisent pas la nature de l'activité de cette société. L'ICIJ a tenté à maintes reprises de contacter Wen Yunsong et d'autres personnes citées dans cette enquête. « Quel intérêt y a-t-il à diriger le Parti communiste si vous n'en tirez pas 1 ou 2 milliards pour votre famille ?

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