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Chefs d’Etat, sportifs, milliardaires: premières révélations des « Panama Papers » sur le système offshore mondial

Chefs d’Etat, sportifs, milliardaires: premières révélations des « Panama Papers » sur le système offshore mondial
C’est la fuite de données la plus importante de l’histoire du journalisme. C’est aussi la percée la plus spectaculaire jamais effectuée dans le monde obscur de la finance offshore. Le Monde, associé au Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) de Washington et au quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, destinataire de la fuite, a eu accès aux 11,5 millions de documents qui révèlent les avoirs cachés, dans des paradis fiscaux opaques, de leaders politiques mondiaux, de réseaux criminels, de stars du football ou de milliardaires. Parmi eux figurent des proches du président de la Russie, Vladimir Poutine, ou le premier ministre de l’Islande, Sigmundur David Gunnlaugsson, mais aussi de nombreux autres noms de chefs d’Etat ou de personnalités politiques. 1 500 fois WikiLeaks Plus de 2 600 gigaoctets de données secrètes ont été découverts, étudiés et analysés par Le Monde et 108 médias partenaires, pendant près d’un an, mobilisant 376 journalistes dans le monde entier. Related:  Panama Papers (2016)

« Panama Papers » : le lexique pour tout comprendre Voici un kit de survie lexicale pour tout comprendre aux révélations du Monde et de ses partenaires sur les « Panama Papers ». Actionnaire(s) Ce sont les propriétaires déclarés des sociétés offshore. Actions au porteur A la différence des actions nominatives, ces actions anonymes permettent aux propriétaires réels des sociétés offshore de dissimuler leur identité. Actions nominatives C’est l’inverse des actions au porteur : l’identité des personnes physiques ou morales qui les détiennent est révélée. Administrateurs Ce sont les personnes qui dirigent les sociétés et peuvent être indifféremment directeurs ou membres du conseil d’administration. Agent de domiciliation de société offshore C’est l’une des activités principales du cabinet d’avocats Mossack Fonseca : l’enregistrement de sociétés dans des paradis fiscaux pour le compte de ses clients, un métier qui implique une solide connaissance du droit. Ayant-droit ou bénéficiaire économique Blanchiment d’argent Certificat d’actions « Compliance »

« Panama papers » : la finance offshore, « machine à cash » du clan Poutine LE MONDE | • Mis à jour le | Par service international Vladimir Poutine et son entourage sont depuis longtemps suspectés d’être à la tête d’une vraie fortune, abritée derrière des montages sophistiqués dans les paradis fiscaux : les câbles diplomatiques américains, révélés en 2010 par WikiLeaks, évoquaient déjà ses « actifs secrets détenus à l’étranger » par le biais de prête-noms. Retrouvez l’intégralité de l’enquête : Rossia, « la banque des copains » de Vladimir Poutine L’enquête publiée par Le Monde en apporte aujourd’hui la preuve. Des milliers de documents comptables de la société panaméenne de domiciliation de sociétés offshore Mossack Fonseca ont été analysés par le Consortium international de journalistes d’investigation (ICIJ) et la Süddeutsche Zeitung. Ils révèlent comment l’entourage du président russe a amassé pendant des années plusieurs centaines de millions d’euros puisés dans l’argent public, au service de l’oligarchie du régime. Ces hommes sont les amis du président.

« Panama papers » : le Panama, trou noir de la finance mondiale LE MONDE | • Mis à jour le | Par Anne Michel C’est devenu un rituel, depuis l’arrivée au pouvoir du président Juan Carlos Varela, en juillet 2014. A chaque grosse saisie de drogue dans les quartiers chauds de Panama ou sur les bateaux « go-fast » qui croisent au large du pays, la presse est conviée. Sous le crépitement des flashs des photographes, des milliers de briques de cocaïne, de marijuana et d’héroïne, exposées à même le sol sur d’immenses terrains vagues à l’extérieur de la ville, sont brûlées par la police et les douanes. Ces mises en scène spectaculaires sont censées témoigner de la détermination du gouvernement à éradiquer le crime organisé et le blanchiment de capitaux au Panama, après les années de dictature et de corruption. Avec plus de 100 000 sociétés dotées du fameux statut offshore d’International Business Corporation, totalement opaques et exonérées d’impôts, le Panama est considéré comme l’un des grands trous noirs financiers de la planète. Pression diplomatique

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panamapapers.sueddeutsche Over a year ago, an anonymous source contacted the Süddeutsche Zeitung (SZ) and submitted encrypted internal documents from Mossack Fonseca, a Panamanian law firm that sells anonymous offshore companies around the world. These shell firms enable their owners to cover up their business dealings, no matter how shady. In the months that followed, the number of documents continued to grow far beyond the original leak. Ultimately, SZ acquired about 2.6 terabytes of data, making the leak the biggest that journalists had ever worked with. The source wanted neither financial compensation nor anything else in return, apart from a few security measures. The data provides rare insights into a world that can only exist in the shadows. A group effort The Süddeutsche Zeitung decided to analyze the data in cooperation with the International Consortium of Investigative Journalists (ICIJ). Making of The data Moreover, the journalists crosschecked a large number of documents, including passport copies.

Shell Companies Drive 20 minutes outside of Panama City, past the Maersk shipping containers stacked by the railroad tracks, and you arrive at the Panama Canal. “I’ve heard the canal is actually smaller in person than you would imagine,” my best friend texted me from back home in New York. This is true. Our team had come to Panama to interview Mossack Fonseca in person, and we were getting the lay of the land. If you’re trying to get a handle on the bigger picture – what “offshore” even means, and why it’s problematic – Panama is as good a place to start as any. Phrases like secrecy jurisdiction, tax haven and offshore have overlapping meanings, roughly translating as an “escape” from laws in one place to a locale whose allure is zero-to-low tax rates – along with tools to hide one’s identity, according to the Tax Justice Network. “Panama was largely a creation of the U.S.,” says Barney Warf, a University of Kansas geography professor who studies offshore banking.

The Panama Papers: An Introduction · ICIJ The Panama Papers is a global investigation into the sprawling, secretive industry of offshore that the world’s rich and powerful use to hide assets and skirt rules by setting up front companies in far-flung jurisdictions. Based on a trove of more than 11 million leaked files, the investigation exposes a cast of characters who use offshore companies to facilitate bribery, arms deals, tax evasion, financial fraud and drug trafficking. Behind the email chains, invoices and documents that make up the Panama Papers are often unseen victims of wrongdoing enabled by this shadowy industry. This is their story. Executive producer: Hamish Boland-RudderDirector/producer/audio editor: Carrie ChingAnimation artist: Arthur JonesReport: Will FitzgibbonNarrator: Eleanor Bell FoxSupported by the Pulitzer Center on Crisis Reporting

Fiscalité: Ceux qui transfèrent des actifs aux Etats-Unis auront une surprise de taille mais surtout… très coûteuse. – brunobertez Raphaël H. Cohen* Agefi Suisse D’après mon humble analyse, les Américains sont en train de déployer un plan diabolique qui va renflouer le trésor américain. Rembobinons le film à la case départ pour voir à qui profite le crime, pour ensuite comprendre à qui il va encore plus profiter: Le premier acte a commencé avec Fatca, qui a conduit les «US persons» à ne plus trouver refuge pour leurs actifs non déclarés. Le deuxième acte se joue en tête à tête avec la Suisse, mais avec des retombées mondiales: c’est l’accord de non-poursuite que les Américains ont imposé à la Suisse et selon lequel les banques suisses qui hébergeaient depuis 2008 des actifs appartenant à des US persons doivent s’acquitter d’une pénalité comprise «seulement» entre 20 et 50% de ces actifs. Le troisième acte s’est joué dans le cadre de l’OCDE. Il apparait donc que les Américains ont, jusqu’à présent, fait un parcours sans faute. Puisque la partie historique s’arrête là (pour l’instant!) J'aime : J'aime chargement…

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