background preloader

Etiquetage nutritionnel alimentaire: les consommateurs français veulent le code 5 couleurs

Etiquetage nutritionnel alimentaire: les consommateurs français veulent le code 5 couleurs
1 an déjà que le principe d’un étiquetage nutritionnel graphique sur les emballages alimentaires a été adopté, afin d’avoir une meilleure lisibilité de la qualité des aliments/mets industriels que nous achetons et consommons. C’était en décembre 2015, en vertu des votes de la Loi Santé à l’Assemblée et au Sénat. A la suite de quoi les pouvoirs publics ont souhaité soumettre à une évaluation en conditions réelles 4 logos concurrents, qui s’est finalement déroulée dans 60 magasins répartis sur quelques territoires choisis de France de fin septembre à début décembre. Les résultats sont en cours d’analyse, et la remise du rapport est prévue fin janvier 2017, d’abord à l’ANSES responsable de la finalisation, puis les politiques s’en saisiront pour prendre enfin leur décision, à savoir la recommandation de l’étiquetage simplifié à apposer sur les emballages alimentaires en face avant, en sus des indications chiffrées actuelles présentes au dos qui resteront. Related:  Nutriscore et autres

On a gagné, le Nutriscore a gagné, la santé publique a gagné Mise à jour sur la pétition 15 mars 2017 — La ministre de la Santé Marisol Touraine a annoncé dans une interview publiée ce matin dans Le Parisien que le logo nutritionnel simplifié choisi pour être recommandé aux industriels était le Logo en 5 couleurs ou NUTRISCORE. L’arrêté sera pris en avril. 5C/Nutriscore est un logo validé scientifiquement depuis longtemps, sa pertinence pour amener à des décisions d’achat favorisant une alimentation plus saine a été confirmée par l’expérimentation en magasins de septembre à décembre dernier, plus de 250 000 consommateurs de toute la France (nous tous !) Il sera facultatif, c’est ainsi, la Ministre n’y peut rien, la France n’y peut rien, il reste facultatif en vertu de la réglementation européenne (sur pression des lobbies industriels qui ont ‘’bien’’ fait leur travail en amont pour verrouiller). A nous demain d’user en magasin de ‘notre pouvoir de consommateur’. Je reste prudent, vigilant.

Intermarché, premier distributeur à adopter le "Nutri Score" La ministre de la Santé Marisol Touraine n’osait même pas en rêver. Intermarché l’a fait : Thierry Cotillard, président du groupement des Mousquetaires (22 milliards de chiffre d'affaires en 2016), vient d’annoncer ce mercredi 22 mars à Paris qu’il mettrait en place au mois de juin le code nutritionnel à 5 couleurs concocté par le nutritionniste Serge Hercberg et préconisé depuis le 15 mars par le ministère de la Santé sur les produits de ses marques distributeurs (Monique Ranou, Paquito, Pâturages). Soit 31% du chiffre d'affaires du groupe. "Je ne suis pas né dans un caddie mais dans une ferme !" Dans cette veine, le nouveau spot publicitaire Intermarché fait un carton depuis 15 jours sur les réseaux sociaux en mettant en scène un ado romantique qui troque ketchup et hamburger contre salade, potimarron et poisson frais pour conquérir une belle hôtesse de caisse sur l’air de "l’amour, l’amour, l’amour" de Mouloudji. "Marisol Touraine vient de sortir une proposition de Nutri Score.

NUTRISCORE: les consommateurs francais demandent maintenant aux industriels de l’afficher! A l’attention de : * Mr JP Girard, Président de l’ANIA (Association Nationale des Industries Alimentaires) Mr J Creyssel, Délégué Général de la FCD (Fédération du Commerce et de la Distribution) qui regroupez et fédérez les fabricants de l’industrie alimentaire et la distribution * Et plus directement : Mr B Rouwers, Président de Unilever France ; Mr R Girardot, PDG de Nestlé France ; Mr E Faber, DG de Danone ; Mr F Rouilly, PDG de Kellog’s France ; Mr G Gonnord, PDG de Fleury Michon ; Mr C Bonduelle, PDG de Bonduelle ; Mr S Liberman, DG Findus France ; Mr F Gay-Bellile, PDG de Coca-Cola France ; Mr T Leemans, PDG de Mars Chocolat France ; Mr Mathias Dosne, Directeur Général France de Mondelez ; M B Thévenin, Directeur Général de PepsiCo France et les dirigeants des groupes de distribution, distributeurs de vos propres marques (Premier bon point : Intermarché a annoncé qu’ils apposeront le Nutriscore sur leur MDD) Merci

La France est l’un des premiers pays de la Région à recommander l’utilisation d’un système d’étiquetage nutritionnel doté d’un logo en couleur La décision prise récemment par la France de recommander le système Nutri-Score, un étiquetage pratique doté d’un logo en couleur permettant aux consommateurs de s’informer d’un seul coup d’œil de la valeur nutritionnelle des aliments, constitue une avancée importante pour la nutrition dans la Région européenne de l’OMS. Elle s’ajoute aux autres efforts actuellement déployés dans le pays en vue d’instaurer des environnements alimentaires sains. Les systèmes d’étiquetage doivent orienter les consommateurs vers des options plus saines Le Plan d’action européen pour une politique alimentaire et nutritionnelle 2015-2020 invite les pays à élaborer et à mettre en œuvre des systèmes d’étiquetage sur la face avant des emballages qui soient faciles à comprendre, et fournissent aux consommateurs une interprétation complémentaire de l’information nutritionnelle. Améliorer la nutrition par des mesures fondées sur des données probantes

Un code couleur nutritionnel pour lutter contre la malbouffe ! Obésité, diabète, troubles cardio-vasculaire, cancers ... Ces maladies chroniques sont désastreuses pour notre santé, et pour notre société. Elles sont la première cause de mortalité dans le monde, et touchent aussi bien les plus jeunes que les personnes âgées. Pourtant nous pourrions les éviter car nous en connaissons la cause principale : notre alimentation, et ses déséquilibres dus en grande partie à la consommation de produits industriels. Une solution existe : le code couleur. Les députés sont sur le point d'en débattre dans le cadre de la loi Santé mais les lobbies agro-alimentaires y sont farouchement opposés et font tout pour saboter cette tentative de protection de la santé publique. Signez la pétition demandant la généralisation du code couleur nutritionnel à tous les aliments industriels! Références : « L'UFC-Que choisir prône l'étiquetage nutritionnel en couleur » - Le Monde - 24 février 2015

Le NutriScore mesure la qualité nutritionnelle des aliments, et c’est déjà beaucoup Les critiques sur le NutriScore sont fréquentes et cela depuis longtemps… Depuis ce jour de janvier 2014 où il a été mentionné dans un rapport, sous la forme d’une proposition destinée à informer le consommateur sur la qualité nutritionnelle des aliments, il s’est attiré les foudres de certains opérateurs économiques qui ne voyaient pas d’un bon œil de fournir aux consommateurs une information simple, intuitive et compréhensible dans ce domaine. « Simpliste » ; « une approche médicalisée de l’alimentation » ; « stigmatisant » ; « véritable frein aux exportations »… Le NutriScore en a vu de toutes les couleurs ! Un logo soutenu par la France et l’Europe Cependant, après une longue et rude bataille, et grâce aux nombreux travaux scientifiques démontrant son efficacité et surtout sa supériorité par rapport aux autres formats graphiques soutenus par divers groupes de pression, le NutriScore a finalement obtenu l’aval de la Commission européenne. Le NutriScore, incomplet ?

Le Nutri-Score permet de diminuer les tailles de portion d'aliments moins favorables à la santé 7 oct. 2018 — Une étude publiée dans Nutrients montre que le logo d’information nutritionnelle proposé par un consortium de 6 industries agro-alimentaires (l’Evolved Nutrition Label) n’a qu’un effet très limité voire défavorable chez les consommateurs sur les tailles de portions sélectionnées pour des aliments considérés comme moins favorables à la santé. Le Nutri-Score et, dans une moindre mesure, les feux tricolores multiples, en revanche conduisent à une diminution significative des tailles de portion sélectionnées. Cela prouve, encore, que le Nutriscore est un outil très important pour manger mieux et protéger notre santé. Continuons de faire circuler la pétition autour de nous, si possible en mettant la référence de cet article.

Nutriscore - INITIATIVE CITOYENNE EUROPÉENNE We are asking the European Commission to impose simplified ‘Nutriscore’ labelling on food products, to guarantee that consumers are provided with quality nutritional information and to protect their health. Main objectives 1. Web address of this proposed citizens’ initiative in the European Commission's register

Nutri-Score : Oui la pression des consommateurs et la science peuvent faire plier les industriels et même les grandes multinationales ! Pr Serge Hercberg, Dr Pilar Galan, Manon Egnell, Dr Mathilde Touvier, Dr Chantal JuliaEquipe de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle (Inserm/INRAe/CNAM/Université Sorbonne Paris Nord) Il y a 6 ans, cela ressemblait au combat du pot de terre contre le pot de fer, David contre Goliath ! En effet, lorsqu’en janvier 2014, a émergé dans un rapport à la Ministre de la Santé, l’idée d’un logo graduel à 5 couleurs destiné à être apposé sur la face avant des emballages pour informer les consommateurs sur la qualité nutritionnelle des aliments, ce fut immédiatement une levée de bouclier unanime des puissants opérateurs économiques. Pourtant avec son format coloriel (du vert au rouge) couplé à des lettres (de A à E) et son dossier scientifique extrêmement solide, le Nutri-Score se présentait comme un outil simple et compréhensible par tous répondant à la demande des associations de consommateurs pour une information nutritionnelle plus claire. WordPress: J'aime chargement…

Un monde obèse En 2030, on estime que la moitié de la planète sera obèse ou en surpoids, entraînant une explosion du diabète, des maladies cardio-vasculaires et de certains cancers. Comment expliquer cette épidémie mondiale, qu’aucun pays n’est encore parvenu à enrayer ? Alors que l’obésité charrie son lot de clichés, des gènes tout-puissants aux volontés individuelles défaillantes, et que les industriels comme les autorités publiques continuent de pointer du doigt le manque d’activité physique ("Manger moins, bouger plus"), ce fléau ne serait-il pas le fruit d’un échec collectif mitonné dans nos assiettes ? À la fin des années 1970, le combat contre le gras, désigné comme responsable des maladies cardio-vasculaires, fait des céréales, riches en glucides et massivement subventionnées, la nouvelle base de notre alimentation. Parallèlement, des produits transformés, allégés en matières grasses mais bourrés de sucre, au pouvoir addictif décuplé par le marketing, déferlent sur le marché.

13 oct. 2020 - « Chocapic » : un aliment ultra-transformé recommandé par le Nutriscore Nestlé vient de lancer une campagne marketing importante autour du Nutri-score B obtenu par les Chocapic, ses célèbres céréales du petit déjeuner. Influenceurs et journalistes sont ainsi invités à communiquer autour de cette « bonne nouvelle », notamment grâce à un jeu vidéo dédié. Petit souci : le Nutriscore n'est pas un indice nutritionnel fiable comme LaNutrition l'explique depuis plusieurs années, notamment parce qu'il ne prend pas en compte le degré de transformation des aliments. Et cet exemple est emblématique de comment cet indice peut être détourné au profit des industriels. Car les Chocapic, malgré le « bon » Nutriscore, sont en réalité un aliment ultra-transformé. Comme plus de 50 % des produits de cette catégorie B ! À lire aussi : « Récré O’lé » : un aliment ultra-transformé, recommandé par le Nutriscore Pourquoi les Chocapic obtiennent un Nutriscore B Voici la composition de ces céréales qui leur vaut cette bonne note : >> Lire un extrait de Halte aux aliments transformés !

3 nov. 2021 Comment le Nutri-Score peut tuer le roquefort Tout le monde se réjouit du Nutri-Score sur les produits alimentaires munis d'un emballage : une aide précieuse à la décision pour les consommateurs très lisible et accessible. Feu vert (lettre A) pour les produits de bonne qualité, feu rouge (lettre E) pour tout ce qui est nocif. Bravo au nutritionniste Serge Hercberg ! Sauf que, pour le fromage de roquefort, ça ne va pas fort. Pourquoi cette sale note ? Les sept producteurs de roquefort (Roquefort Combes avec le Vieux Berger, les Fromageries occitanes, le Vernières, le Carles, le Gabriel Coulet, le Papillon, le Société) sont vent debout contre l’obligation d’étiquetage. Le Conseil national des appellations d’origine laitière (CNAOL) a beau expliquer aux eurocrates que ce sont les cahiers des charges des appellations qui fixent la teneur en ingrédients dans les fromages, rien n’y fait. Il n’y a que les industriels qui tentent de copier le roquefort pour en faire des produits qui lui ressembleraient.

Related: