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Pour l’abolition de l’animal-esclave, par Gary L. Francione (Le Monde diplomatique, août 2006)

Pour l’abolition de l’animal-esclave, par Gary L. Francione (Le Monde diplomatique, août 2006)
Selon le ministère américain de l’agriculture, les Etats-Unis, à eux seuls, abattent plus de huit milliards d’animaux par an destinés à l’alimentation ; chaque jour, plus de vingt-deux millions d’entre eux sont sacrifiés dans les abattoirs américains, c’est-à-dire plus de neuf cent cinquante mille par heure, seize mille par minute ! Malgré les progrès effectués ces dernières années, ils continuent d’être maintenus dans des conditions d’élevage intensif effrayantes, mutilés de diverses manières, sans produit antidouleur, transportés sur de longues distances tassés dans des conteneurs exigus et insalubres, pour être finalement exécutés dans les cris, la puanteur et la saleté d’un abattoir. Les animaux sauvages ne sont guère logés à meilleure enseigne. Aux Etats-Unis, environ deux cents millions sont, chaque année, victimes de la chasse. Des millions sont également utilisés pour la recherche biomédicale et l’essai de nouveaux produits. Cent mille litres d’eau pour un kilo de viande Related:  Vega écologie

Collectif antispéciste de Paris Nouveau ! Vidéos Sang des bêtes (lire le compte-rendu du 2 décembre 2006) : vidéo Salon de l’agriculture (lire le compte-rendu du 4 mars 2006) : vidéo L’antispécisme dans "Culture Club", France 4 (8 février 2006) : vidéo Zine L'Antispéfeuille n°6 L'Antispéfeuille n°5 L'Antispéfeuille n°4 La série des tracts "Pourquoi refuser..." Cette série explique pourquoi certains produits sont à boycotter. En effet, au premier abord, il semble évident que respecter les droits des animaux implique au moins de ne pas les manger. Mais savez-vous que la production d'oeuf, de lait, de laine, etc., sont à l'origine de grandes souffrances et même de la mort des animaux ? L’antispécisme en quelques mots… Le spécisme est à l’espèce ce que le racisme et le sexisme sont respectivement à la « race » et au sexe.

Frise historique écologie/véganisme Frise historique écologie/véganisme [Cette frise en retravaillée en permanence.] 1824: Fondation en Angleterre de la Société pour la Prévention de la Cruauté contre les animaux. 1847: Fondation en Angleterre de la Société Végétarienne, naissance du mot « végétarien. » 1889: Publication en Angleterre des « Nouvelles de nulle part » de William Morris. 1903-1910: série d'affrontements à Londres opposant médecins et étudiants en médecine d'un côté, syndicalistes, féministes et opposants aux tests sur les animaux de l'autre. 1926: Publication en Union Soviétique de l'ouvrage « Biosphère » de Vladimir Vernadsky. 1944: Fondation en Angleterre de la Vegan Society, naissance du mot « vegan. » 1964: Fondation en Angleterre de l'Association des Saboteurs de la Chasse. 1972: Fondation aux USA de Move, organisation afro-américaine écologiste radicale. 1974: en Inde, les femmes du mouvement Chipko protègent les arbres pour empêcher leur abattage. 1983: Sortie aux USA du film Koyaanisqatsi.

Et s'il était temps de prendre au sérieux les défenseurs des animaux? Vingt ans à endurer les railleries. Stéfan Mandine, 45 ans, ne mange plus de viande depuis «la préhistoire du végétarisme en France». Si pendant longtemps «on prenait les “végé” pour des hippies ou des marginaux», il a l'impression que son combat commence à être «pris au sérieux» dans les médias et la société civile. La loi aussi commence à se plier. Face à quelqu’un qui décide de ne plus manger de foie gras, ne plus porter de fourrure ou de manteau de cuir, il y a toujours un sceptique pour lever les yeux au ciel. Christian Lauvert a 55 ans. Pourtant, désormais, les Français sont informés du sort des animaux. Tout a dérapé à cause... du machisme Pour expliquer ce fond de moquerie, il faut revenir un peu en arrière. Les sociétés de protection des animaux sont créées au milieu du XIXe siècle par des élites intellectuelles qui voulaient protéger les chevaux et autres «animaux ouvriers urbains», comme les appelle le sociologue André Micoud. Christophe Traïni Un signe?

Lyon : le 20 septembre, ça va saigner ! Steack de vache... Steack d’humain... Quelle différence ? C'est la même souffrance ! Contact presse : Sébastien Arsac : 06 17 42 96 84 Brigitte Gothière : 06 20 03 32 66Photos d'enquête téléchargeables en ligne et vidéo HD disponible sur demande Un nombre effroyable de victimes Chaque année, environ 60 milliards d’animaux terrestres sont abattus dans le monde pour la viande. Une idée simple Cette action s'appuie sur cette idée toute simple et communément admise : on ne doit pas maltraiter et tuer sans nécessité. Les animaux sont maltraités... Quel que soit le type d'élevage, la vie des animaux est ponctuée d'événements au mieux désagréables, au pire tragiques. et tués... Par ailleurs, personne ne prétendra que les abattoirs ou les navires de pêche sont des lieux agréables. sans nécessité Aujourd'hui, les messages publicitaires ou les communications d'experts pilotés par l'industrie agroalimentaire, qui font croire que sans viande, lait, oeuf ou poisson point de salut, perdent de leur force.

Le viol des vaches laitières Dans leur immense majorité, les vaches laitières n’ont jamais rencontré de taureau. Leurs mères et grand-mères non plus. Elles sont fécondées par insémination artificielle pour des raisons pratiques et aussi pour améliorer leur rentabilité. Il en est de même pour beaucoup d’autres animaux dits « de rente », comme les truies. J’ai lu et entendu à plusieurs reprises, par des gens qui défendaient la non-consommation de produits laitiers, que l’insémination artificielle des vaches, truies et autres animaux s’apparentait à un viol. Ca me gêne. Alors pourquoi ça me gêne? Pour plusieurs raisons. Mais en réalité, bien que les deux points se rejoignent (ce que je vais développer plus bas), ce qui me dérange vraiment c’est tout simplement que ce n’est pas un viol parce que ce n’est pas un rapport sexuel. Un gynécologue qui fait un frottis à une femme, ce n’est pas un rapport sexuel que je sache? Mais il y a un mais. Le consentement et le viol chez les animaux Viol et insémination

The difference between blacks and animals. Do animals deserve the same respect as black people? Will Saletan writes about politics, science, technology, and other stuff for Slate. He’s the author of Bearing Right. That's the question posed in an online exhibit by People for the Ethical Treatment of Animals. The introduction includes a quote from Alice Walker that says animals "were not made for humans any more than black people were made for whites." "What is the common link between all atrocities in our society's past?" You can imagine why the exhibit has upset some people. I say this as an animal rights sympathizer. This isn't how white people came to accept racial equality. By 1977, when NORC began asking people to assess various explanations of persistent social inequality, the percentage of whites who asserted black inferiority had plummeted. Two of the explanations exhibit highly significant trends in opposite directions. In other words, whites didn't accept blame for blacks' problems.

Les dérapages de «l'antispécisme» Nous sommes tous des animaux égaux entre eux. De la coccinelle posée sur sa marguerite à Einstein dans son labo, total respect. Les végétaliens appellent cet étrange concept l'antispécisme, en réaction à ce qu'ils nomment eux-mêmes le spécisme, c'est-à-dire la discrimination fondée sur l'espèce : un mouvement mieux implanté chez les Anglo-Saxons mais encore confidentiel en France. «Nous militons pour la reconnaissance des droits fondamentaux (droit à la vie, droit à ne pas subir de torture, droit à la liberté) à l'ensemble des êtres sensibles, explique l'un des organisateurs de la Veggie Pride, Dominic Hofbauer. Ethique. La grande différence, c'est que l'idéologie des végétaliens peut les entraîner vers des dérapages dans tous les sens : «Je suis contre le viol», explique ainsi une militante, parlant «des vaches, chèvres, brebis et autres femmes bafouées», parce qu'utilisées pour produire du lait qui lui-même engendre fromage et yaourts. Génocide.

Destroying Nature Is Destroying Life, Une Campagne D’affichage Percutante La fondation allemande de protection de l’environnement Robin Wood vient de sortir une campagne de sensibilisation à la nature avec l’aide de l’agence Grabarz & Partner et de l’illustrateur Surachai Puthikulangkura. Cette campagne est réalisée avec des visuels particulièrement percutants, mettant en scène des animaux menacés de leur habitat naturel par les ravages de la déforestation, du réchauffement climatique ou encore de l’extraction pétrolière. Illustrée avec cette tendance très actuelle de la double exposition, les visuels sont à la fois esthétiquement beau, mais absolument violent dans le message qu’ils renvoient. Le travail de retouche est absolument saisissant, ce qui rend cette réalité malheureusement trop réaliste. En espérant, que l’écho de ses affiches soit au rendez-vous. Source

Être végane Les origines Le terme vegan a été conçu à partir des premières et dernières lettres de vegetarian en 1944 par le co-fondateur de la Vegan Society, Donald Watson. Aux États-Unis, la première Vegan Society a été fondée en 1948. En France, c'est en 2010 qu'elle fut créée. Le terme véganisme figure dans le dictionnaire Hachette 2013, et entrera en 2015 dans le Larousse. Un mode de vie respectueux des animaux Etre végane est un mode de vie basé sur le refus de toute forme d'exploitation animale.C'est la conséquence d'une réflexion sur les animaux, leur capacité à ressentir sentiments et émotions. Lorsque l'on ouvre les yeux sur les abattoirs, la pêche, les laboratoires de recherche, les élevages... il devient difficile de les refermer. Quand on choisit de devenir végane on exclut, autant que possible, toutes activités faisant souffrir les animaux. Être végane au quotidien Une personne végane est une personne comme les autres. Des sites de recettes véganes ? Un label végane "Cruelty Free"

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