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La stratégie de l’émotion, par Anne-Cécile Robert (Le Monde diplomatique, février 2016)

Frémir plutôt que réfléchir Des émissions de divertissement à l’actualité médiatique en passant par les discours politiques, le recours à l’émotion est devenu l’une des figures imposées de la vie publique. Si les émotions, positives ou négatives, enrichissent l’existence, cette forme d’expression peut poser de redoutables défis à la démocratie lorsqu’elle se fait envahissante et tend à remplacer l’analyse. Il en est de la démocratie comme des grenouilles. Il suffit de taper « l’émotion est grande » sur un moteur de recherche pour voir défiler une infinité de nouvelles, du banal fait divers aux attentats qui ont récemment ensanglanté l’actualité de Beyrouth à Ouagadougou. On pourrait prolonger à l’infini une liste d’exemples qui ne traduit aucune hiérarchie autre que celle du (...) Taille de l’article complet : 2 531 mots. Lycées, bibliothèques, administrations, entreprises, accédez à la base de données en ligne de tous les articles du Monde diplomatique de 1954 à nos jours. Related:  Education médiasMédias manipulation

Info contre intox, une guerre en ligne à armes inégales Des sites de désinformation grossière rivalisent avec des médias bien installés sur les réseaux sociaux, rappelle une étude des Décodeurs du « Monde ». LE MONDE | 17.10.2018 à 12h02 • Mis à jour le 17.10.2018 à 12h06 | Par Adrien Sénécat Le postulat de départ était simple : plus une publication récolte de mentions « j’aime », de partages ou de commentaires sur Facebook, plus elle doit avoir de la valeur. C’est, en tout cas, autour de ce critère, parmi d’autres, que la plate-forme a posé les jalons de son algorithme qui hiérarchise le contenu de son fil d’actualité. Un savant dosage qui n’a cessé de se complexifier au fil des années et dont le détail reste toujours secret. Sauf que la sauce a viré à l’aigre au fil du temps. A première vue, la comparaison entre une rédaction reconnue et un site souvent approximatif, connu pour avoir véhiculé des dizaines de fausses informations grossières, pourrait faire sourire. « Le contenu de l’article ne compte pas vraiment »

Le jour où j’ai cessé de m’informer LE MONDE | • Mis à jour le | Par Emeline Cazi Angoissée par l’actualité, Isabelle Ducau, 43 ans, n’ouvre plus un journal ni n’allume une radio depuis un an. Elle raconte sa diète médiatique. « Je n’ai pas écouté les informations depuis un an ni ouvert un journal, encore moins regardé le 20 heures. Cette diète médiatique n’était pas volontaire, au départ. Elle s’est imposée dans un grand moment de stress. Je ne suis pas coupée du monde pour autant. « Avant, j’étais sur France Inter matin et soir. Le déclic fut un burn-out. Entre-temps, la charge de travail avait encore augmenté et j’ai dû finalement former une intérimaire. « J’écoutais encore la radio au moment de Charlie. Vu mon état, il y avait urgence à faire redescendre la pression. J’écoutais encore la radio au moment de Charlie. Eviter les actualités est devenu un réflexe. “Toi aussi, fais une diète médiatique !” “Elle va se faire enlever ! – Oui, et il y a des braquages au supermarché, tu ne vas donc plus faire tes courses ?

Les farces d'un journaliste de Vice Oobah Butler, journaliste pour Vice Media, s'amuse à balader ses confrères avec un restaurant imaginaire. Il est anglais. Il se fait appeler Oobah Butler. Son fait d’arme ? Avoir démontré combien on peut bidonner notes, classements et commentaires sur Tripadvisor, cette plate-forme devenue l’alpha et l’oméga du tourisme mondial. Oobah Butler a donc monté une opération massive autour d’une table, quatre chaises, une bougie et une cabane. Son succès lui vaut des interviews un peu partout dans le monde. Même pour aller chercher un prestigieux prix de journalisme en Norvège. Ce que j’aime dans cette histoire, c’est le réel et le virtuel placé au même niveau d’inauthenticité.

Bagdad – Le monde choqué de découvrir des reportages sur le drame irakien qui durent plus de 40 secondes Irak – Terribles conséquences de l’attentat en Irak qui a causé la mort de plus de 200 personnes. En effet, le monde a été choqué de découvrir qu’il pouvait exister des reportages consacrés aux attentats en Irak qui pouvaient atteindre trente, voire plus de quarante secondes. Reportage. Juliette n’en revient pas des images qu’elle a vues. Même constat pour Mattéo, de Carcassonne. « Moi j’écoutais la radio et j’ai eu l’impression que ça a duré vraiment plus longtemps, j’ai pas eu le temps de chronométrer mais je pense qu’ils en ont parlé au moins plus de 30 secondes. » affirme-t-il. « Je suis même persuadé qu’ils en ont reparlé au flash info d’après, mais personne veut me croire, je vous jure ils en ont parlé deux fois dans la journée » assure-t-il.

Comment vérifier l'authenticité d'une vidéo publiée sur les réseaux sociaux - CLEMI Collège Français Cycle 4 - Classe de 4e "Informer, s’informer, déformer ? - Découvrir des articles, des reportages, des images d’information sur des supports et dans des formats divers, se rapportant à un même événement, à une question de société ou à une thématique commune - Comprendre l’importance de la vérification et du recoupement des sources, la différence entre fait brut et information, les effets de la rédaction et du montage Histoire et géographie Cycle 3 "S'informer dans le monde du numérique" - Trouver, sélectionner et exploiter des informations dans une ressource numérique - Identifier la ressource numérique utilisée - Identifier le document et savoir pourquoi il doit être identifié Cycle 4 - Utiliser des moteurs de recherche, des dictionnaires et des encyclopédies en ligne, des sites et des réseaux de ressources documentaires, des manuels numériques, des systèmes d’information géographique - Vérifier l’origine/la source des informations et leur pertinence Lycée Français 2de Bac pro

Le test estival d'Acrimed : Pour quel(s) média(s) pourriez-vous travailler Les questions Une grève à la SNCF ? a) Vous réalisez un micro-trottoir pour demander aux usagers s’ils se sentent « pris en otages ».b) Vous rédigez un éditorial enflammé contre les privilèges des cheminots, ces nantis qui gagnent dix fois moins d’argent que vous mais qui sont bien incapables d’écrire un éditorial contre les privilèges des enseignants. c) Vous donnez la parole 30 secondes à un cheminot, 30 secondes à un « usager en colère », avant de laisser deux éditorialistes du Point et de L’Express deviser longuement de la « nécessité de la réforme », des « blocages de la société française » et des « conservatismes syndicaux ». d) Vous publiez une interview étoffée d’un cheminot, convaincu de l’intérêt de lui donner la parole, mais déçu qu’il n’ait pas un ou deux scandales à vous révéler. e) Vous essayez péniblement de recenser, sur fichier Word, les dérapages médiatiques au sujet de la grève, avant de renoncer, faute de place sur votre disque dur. Votre film préféré ?

Petit recueil de 25 moisissures argumentatives pour concours de mauvaise foi Petit recueil de non plus 18, ni 20 mais 24 moisissures argumentatives à utiliser sans modération lors des concours de mauvaise foi. Nous avons découpé ces moisissures argumentatives en trois grandes catégories : les erreurs logiques, les attaques, et les travestissements. Télécharger en pdf la mise en page magnifique du graphiste Francois-b. Télécharger le document élaboré avec le collectif INDICE en pdf (25 pages avec pages blanches pour noter ou 16 pages, plus dense avec seulement les descriptions) ou en html pour copier plus facilement le texte. 1. Méthode : prendre un échantillon trop petit et en tirer une conclusion générale. Exemples : Mon voisin est un imbécile moustachu, donc tous les moustachus sont des imbéciles.Les Chinois sont vachement sympas. Exemples aggravés (menant au racisme ordinaire) : Le Chinois est vachement sympa. 2. Méthode : raisonner à rebours, vers une cause possible parmi d’autres, vers un scénario préconçu ou vers la position que l’on souhaite prouver. Exemples :

Podemos vu par la presse française : cheveux longs et idées courtes Si les moments clés de l’ascension de Podemos en Espagne ont été plutôt correctement couverts par la presse écrite et audiovisuelle française en 2014, l’exercice partiel du pouvoir reste peu visible depuis que le parti a fait une percée au Parlement et qu’il a brigué plusieurs mairies de premier plan. Moins friands de Podemos en Espagne que de Syriza en Grèce et de « la douloureuse conversion de Tsipras au réalisme » [1], les éditorialistes français préféreraient-ils commenter les échecs que les succès électoraux d’une certaine gauche ? Dreadlocks, tresses et catogans : une typologie capillaire approfondie En l’espace d’un mois, la majorité des grands médias ont consacré du temps, par la mobilisation de journalistes, et de l’espace, par la publication d’articles sur leurs sites internet, à des sujets visiblement dérisoires et censément divertissants à propos de Podemos. On trouve ainsi plusieurs articles qui traitent directement des cheveux ou du look des députés de Podemos. Etc.

Six techniques pour vérifier une information sur un réseau social Les réseaux sociaux nous poussent à partager des contenus parce qu’ils nous émeuvent, nous amusent ou nous indignent, même si on n’a pas toujours cherché (ou réussi) à les vérifier. De fait, il est bien souvent difficile de distinguer le vrai du faux, spécialement lorsqu’il s’agit d’une image ou d’une vidéo. Il existe pourtant des techniques simples pour ne plus se faire avoir, croire, ou pire, relayer une intox sans le savoir. L’équipe des Décodeurs en a choisi six qu’elle vous explique. 1. Lorsqu’on est face à un contenu qui ne présente ni source claire, ni élément probant – par exemple une affirmation dont on n’a pas la provenance, ou une citation attribuée à une personnalité sans précision sur le contexte dans lequel elle l’aurait prononcée, il vaut mieux considérer par défaut que c’est faux, plutôt que l’inverse – « dans le doute, j’ai partagé », une réflexion hélas trop souvent entendue. 2. 3. 4. Vérifier une image peut sembler plus laborieux. 5. 6. Le Monde Offre spéciale

Cinq raisons pour lesquelles Trump va gagner Chers amis, chères amies, Je suis désolé d'être le porteur de mauvaises nouvelles, mais je crois avoir été assez clair l'été dernier lorsque j'ai affirmé que Donald Trump serait le candidat républicain à la présidence des États-Unis. Cette fois, j'ai des nouvelles encore pires à vous annoncer: Donald J. Trump va remporter l'élection du mois de novembre. Ce clown à temps partiel et sociopathe à temps plein va devenir notre prochain président. Jamais de toute ma vie n'ai-je autant voulu me tromper. Je vous observe attentivement en ce moment. Par la suite, vous écoutez Hillary et envisagez la possibilité que nous ayons pour la première fois une femme à la présidence. Il est temps de sortir de votre bulle pour faire face à la réalité. "Des millions de gens seront tentés de devenir marionnettistes et de choisir Trump dans le seul but de brouiller les cartes et voir ce qui arrivera." Eh bien, mes amis, la situation n'a rien d'un accident. Voici 5 raisons pour lesquelles Trump va gagner : 1. 2.

Les Fake News, c'est quoi et comment s'en prévenir sur les réseaux sociaux ? Fake News ou fausse nouvelle, une expression qu’on entend beaucoup dans les médias. Mais, qu’est-ce que cela veut dire ? Et comment s’en prévenir ? [article publié le 1er mars 2017 et mis à jour le 7 juin 2018] Rumeurs, théories du complot, fausses informations, manipulation médiatique… Depuis quelques mois, notamment depuis la dernière campagne électorale américaine et l’élection de Donald Trump, un nouveau terme a débarqué dans les médias et a fait l’objet de nombreux débats, les « fake news » ou fausses informations en français. La difficulté de définir la fake news Sous cette expression sont réunis des informations qui sont volontairement fausses et qui ont pour but de tromper le lecteur. Romain Pigenel, co-fondateur de Futurs.io et ex directeur de la communication numérique de l’Elysée et du Gouvernement de François Hollande propose une analyse intéressante du phénomène fake news. Comment se prévenir des fake news sur les réseaux sociaux ? A lire aussi : – Fake News ou pas ?

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