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GEAB N°56-Spécial Eté 2011 est disponible! Crise systémique globale - Dernière alerte avant le choc de l'Automne 2011 : Quand 15.000 milliards USD d'actifs financiers partiront en fumée

GEAB N°56-Spécial Eté 2011 est disponible! Crise systémique globale - Dernière alerte avant le choc de l'Automne 2011 : Quand 15.000 milliards USD d'actifs financiers partiront en fumée

DRÔLE DE DRAME Billet invité La rencontre extraordinaire des ministres des finances européens à Bruxelles s’étant achevée mardi soir sur un constat de désaccord total, c’est à Athènes, devant le Parlement protégé par des cordons serrés de policiers anti-émeutes et entouré de quarante mille manifestants que se joue aujourd’hui la partie suivante. Vingt mille autres se réunissaient à Salonique. « Maintenant, c’est nous qui parlons, ça ne passera pas » proclame une grande banderole adressée aux députés convoqués pour adopter les nouvelles mesures d’austérité. L’arrivée de chaque voiture noire est saluée d’une même clameur « Voleurs ! Voleurs ! Au propre comme au figuré, les responsables politiques européens sont le dos au mur. Deux députés du PASOK ont déjà annoncé qu’ils ne voteraient pas les nouvelles mesures, réduisant à 4 votes la majorité dont les socialistes disposent au Parlement, la Nouvelle Démocratie devant voter contre le projet. La crise a envahi le champ de la politique.

Dette explosive des USA : mise en garde de Bernanke Alors que le monde entier ou presque a les yeux rivés sur la Grèce, la dette des Etats-Unis est également extrêmement préoccupante. Devant l’ampleur de la situation – réellement catastrophique, n’ayons pas peur des mots – le président de la Réserve fédérale américaine Ben Bernanke a déclaré mardi que l’absence d’un accord sur le relèvement du plafond de la dette des Etats-Unis pourrait gravement entacher la crédibilité du pays. Se voulant encore plus précis, Bernanke a ajouté que sans solution à cette immense difficulté à laquelle doit faire face la Maison Blanche,les Etats-Unis pourraient même perdre leur note « AAA » … tandis que le dollar pourrait voir son statut de monnaie de réserve internationale être remis en cause. Pire encore, selon lui, l’absence d’intervention sur ce dossier « pourrait également susciter des doutes sur la qualité du crédit des Etats-Unis et nuire au rôle spécial dont bénéficient le dollar et les actifs du Trésor sur les marchés mondiaux ». A lire également :

Le FMI conditionne son aide à la Grèce à l'adoption des mesures promises Le FMI conditionne son aide à la Grèce à l'adoption des mesures promises WASHINGTON - Le Fonds monétaire international a indiqué jeudi qu'il conditionnait la poursuite de son aide à la Grèce à l'adoption des mesures de politique économique promises par le gouvernement d'Athènes. Nous nous tenons prêts à poursuivre notre soutien à la Grèce, qui est sujet à l'adoption des réformes de politique économique convenues avec les autorités grecques, a indiqué l'institution de Washington dans un communiqué. Ce communiqué était publié alors que le vote par le Parlement grec d'un nouveau plan d'austérité semblait de plus en plus incertain à Athènes, le Premier ministre socialiste Georges Papandréou devant faire face à la fronde de parlementaires de son propre parti, le Pasok. Le FMI a dit être optimiste sur l'apport des financements prévus par les partenaires européens de la Grèce. Les ministres des Finances de la zone euro doivent se retrouver dimanche et lundi à Luxembourg.

Grèce/Le FMI conditionne son aide à l'adoption des mesures promises Grèce/Le FMI conditionne son aide à l'adoption des mesures promises Washington (awp/afp) - Le Fonds monétaire international (FMI) a indiqué jeudi qu'il conditionnait la poursuite de son aide à la Grèce à l'adoption des mesures de politique économique que lui a promises le gouvernement d'Athènes. "Nous nous tenons prêts à poursuivre notre soutien à la Grèce, qui est sujet à l'adoption des réformes dans la politique économique convenues avec les autorités grecques", a indiqué l'institution de Washington dans un communiqué. Ce communiqué était publié alors que le vote par le Parlement grec d'un nouveau plan d'austérité semblait de plus en plus incertain à Athènes, le Premier ministre socialiste Georges Papandréou devant faire face à la fronde de parlementaires de son propre parti, le Pasok. Le FMI a dit être optimiste sur l'apport des financements prévus par les partenaires européens de la Grèce. Les ministres des Finances de la zone euro doivent se retrouver dimanche et lundi à Luxembourg. ds

Les banques françaises reçoivent un sérieux avertissement La couverture du risque grec coute, depuis ce matin 20% par an. 4% de plus que depuis le début de la semaine. Depuis l’annonce par Moody’s de sa décision de revoir à la baisse la notation des banques françaises, les réactions se suivent et ont toutes en commun une caractéristique : rassurer. La seule avenue efficace est de dissiper les malentendus. Même si plusieurs aspects s’entrechoquent, il ne faut pas minimiser l’impact de cette annonce. Le Crédit Agricole est dans une situation différente et n’est concerné que par la Grèce. Pourquoi les banques françaises ont-elles été mises en évidence par l’agence de notation ? Ces banques ont continué à développer une activité de négoces sur fonds propres (proprietary trading). Dans le cadre de Bâle III, la nouvelle réglementation mondiale des banques, ce sont ces mêmes banques qui ont monté le lobby le plus important sur un point apparemment technique : la prise en compte des fonds propres des compagnies d’assurances.

DYNAMIQUE DE L’ENTÊTEMENT Billet invité Gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer est réputé pour pratiquer avec constance le double langage : rien ne transparaît jamais dans ses propos publics de la réalité du monde financier qu’il couvre d’un épais voile opaque. Il s’inscrit ainsi dans la tradition bien établie des autorités politiques françaises. Le Gouverneur vient de franchir un pas de plus en pratiquant l’art de la menace, avertissant qu’il ne fallait pas « toucher à la dette grecque », se comportant comme le véritable protecteur de ses créanciers. Au prétexte s’apparentant à un chantage que « si vous touchez malgré tout à la dette et que vous provoquez un défaut ou un événement de crédit, il faut vous préparer à financer intégralement l’économie grecque ». Une formule permettant de résoudre la quadrature du cercle, en l’occurrence de restructurer la dette sans que cela prenne la forme d’un événement de crédit, est pour ce faire activement recherchée et la Commission de Bruxelles s’y emploie.

Vers un rollover des banques européennes sur la dette grecque? | Économie par Lionel Laurent et Edward Taylor PARIS/FRANCFORT (Reuters) - Les banques européennes qui ont de la dette grecque au bilan semblent s'acheminer vers un accord de reconduction (rollover) par lequel elles prendraient possession de nouveaux titres de dette se substituant aux obligations arrivées à échéance. L'Allemagne a proposé la semaine dernière un échange de titres obligataires qui, dans les faits, reviendrait à proroger les échéances de la dette grecque de sept ans. Mais les banques paraissent privilégier l'option plus douce du "rollover". La participation du privé dans un deuxième plan d'aide à la Grèce serait de l'ordre d'une trentaine de milliards d'euros, avaient dit des sources officielles de la zone euro. Peu de banques se sont pour l'instant prononcées publiquement pour un rollover, soit un allongement de la dette publique grecque, à l'exemple du Crédit Agricole, propriétaire de la banque grecque Emporiki.

Le Figaro Magazine : ''L'euro est un contresens économique, il faut s'en débarrasser'' INTERVIEW - Faillite en Irlande, mouvements de rue en Grèce et en Espagne, inquiétude en France: l'euro s'est révélé un fardeau intolérable pour nombre d'économies européennes, estime l'économiste Jean-Jacques Rosa, qui recommande une dévaluation de la monnaie unique et un retour au franc. LE FIGARO. - Peut-on dire que la France est en partie malade de l'euro? Jean-Jacques ROSA. - Oui, car vous ne pouvez pas appliquer la même politique monétaire, c'est-à-dire le même taux de change et le même taux d'intérêt, à des économies dont les trajectoires et les structures sont différentes. Notre économie n'évolue pas de la même façon que celle de la Grèce ou de l'Allemagne: les taux d'inflation divergent, les phases conjoncturelles ne coïncident pas, et il n'y a pas de taux de change idéal et unique, globalement applicable. Déplorez-vous qu'une politique d'intégration de l'Europe n'ait pas précédé sa construction économique ? Faut-il des Etats-Unis d'Europe? À qui profite l'euro ? Et nous ?

Petits arrangements entre banquiers complices…. | ClairActu La BCE (la banque des banques), le FMI ( la banque des gouvernements, qui d’ailleurs participent aux décisions), et les banquiers de tous bords, ont décidé que la Grèce ne pouvait pas rembourser sa dette aux échéances convenues, mais que malgré cela elle n’était pas en défaut de paiement!…Si les hommes politiques ont entretenu depuis quelque temps le syndrome du tous responsables mais pas coupables, les banquiers sont en train de nous jouer le tous surendettés mais tous solvables… Décidément les marchés financiers ne sont plus crédibles!… Pilotés par des banquiers ommipotents et sans scrupules, maniant le délit d’initiés et les positions dominantes avec constance, ils font fi des règles minimales de transparence et de valeur, pour donner à la valeur de marché celle qui leur convient! De là à prendre une “initiative de Vienne”, pour forcer les investisseurs privés à reporter volontairement les échéances des emprunts grecs…et ceci sans considérer que la Grèce est en défaut sur sa dette!

UNE NOUVELLE FARCE NOUS EST COMPTÉE Billet invité Au déni s’ajoute le désarroi. Les différentes manières dont il est rendu compte de la crise européenne actuelle renvoient en droite ligne à l’incapacité dont font preuve les autorités européennes à la résoudre. L’alarmisme est de rigueur, mais les analyses sont quant à elles désarmantes. Il y a ceux qui mettent exclusivement l’accent sur les responsabilités des Grecs, sans distinction, et énumèrent tous les manquements dont ils ont fait preuve et les réformes structurelles profondes qu’ils doivent réaliser séance tenante. Le point commun de toutes ces analyses est comme on le voit de tout simplement occulter la crise financière, pourtant omniprésente et visible comme le nez l’est au milieu du visage. De manière significative, il n’aborde le sursaut européen qu’il appelle de ses vœux que sous l’angle purement institutionnel, occultant toute réflexion sur la stratégie qui devrait être suivie en matière économique, financière… et sociale.

Retour vers les années 1930 1.- Il n’y a pas de monnaie sans Etat. Ensemble, Etat et monnaie constituent, dans le capitalisme, le moyen de la gestion de l’intérêt général du capital, transcendant les intérêts particuliers de ses segments qui sont en concurrence. La dogmatique en cours, imaginant un capitalisme géré par le marché - voire sans Etat, réduit à ses fonctions minimales de gardien de l’ordre -, ne repose ni sur une lecture sérieuse de l’histoire du capitalisme réel, ni sur une théorie à prétention « scientifique » capable de démontrer que la gestion par le marché produit – même tendanciellement – un équilibre quelconque (a fortiori « optimal »). Or l’euro a été créé en l’absence d’un Etat européen, substitut aux Etats nationaux, dont les fonctions essentielles de gestionnaire des intérêts généraux du capital étaient elles-mêmes en voie d’abolition. Le dogme d’une monnaie « indépendante » de l’Etat exprime cette absurdité. L’« Europe politique » est un mirage. Le Virus libéral, chapitre V, 2003

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