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Le bécédaire du journalisme en ligne

Le bécédaire du journalisme en ligne
Dans le cadre d’une session de formation dispensée à deux rédaction B to B, spécialisées dans l’assurance et la grande distribution et nettement plus motivées et, pour certains de ses membres au moins, informées que ce que mes préjugés rassis m’avaient perfidement glissé dans l’oreillette, j’ai cru utile de leur faire faire un tour d’horizon des nouveaux métiers et des nouvelles pratiques du journalisme en ligne. Vaste sujet. A traiter en une heure et un power point. Fidèle à ma réputation, j’ai opté pour la solution de facilité, l’abécédaire tronqué – il commence à B, se termine à P… Et en plus, il en fait un post de blog?!? Bimédia Qualifie chez les patrons qui se réveillent et les journalistes qui découvrent une rédaction polyvalente, composée de membres capables dans l’absolu de travailler selon les besoins pour un même titre sur différents supports. Data journalisme Ou comment transformer les bases de données en outil et leur contenu en matériau journalistique.

Journalistes au pays des robots Crédit: Flickr/CC/Brett Jordan >> Lire cet article en Anglais >> Les algorithmes, ces robots intelligents qui trient des tonnes d’informations pour les classer selon la demande des utilisateurs, sont – déjà – les collègues des journalistes. La cohabitation automatique/manuel a déjà lieu lorsque les journalistes tentent de rendre un contenu “facebookable” (visible sur le fil d’actualités de Facebook) ou “Google friendly” (visible sur Google) en utilisant les paramètres des algorithmes. Quelle est la prochaine étape? Comment ça marche? “Pour certaines informations très brèves, très simples, une rédaction robotisée peut fonctionner”, estime Frédéric Filloux, auteur de la Monday Note et professeur à l’Ecole de journalisme de Sciences Po. Pas d’humain, pas d’âme journalistique Même avis du côté d’Alexandre Malsch, 26 ans, ingénieur et directeur général de Melty Network. Pourtant, les robots, Alexandre Malsch connaît. Vers le tout automatique? Remettre de l’humain dans les machines

Le blog des slogans Respect. Faire du ciel le plus bel endroit de la terre, aura tenu 15 ans. C’est beaucoup pour une signature de marque. A fortiori de grande marque. D'ailleurs, quelle signature créée en 1999 est encore en vie aujourd'hui ? Et vos envies prennent vie Leroy Merlin ; Les miracles de la science DuPont ; La légende Nostalgie ; Première entreprise de France L’Artisanat. Cette expression de 10 mots aura, après la privatisation de la compagnie, hissé l’entreprise au sommet de la hiérarchie du transport aérien en exprimant une mission de marque à la fois poétique et exigeante. Signature préférée des français pendant toutes ces années elle aura fait mentir ceux qui pensent qu’une signature de marque doit obligatoirement être courte ; elle aura accompagné de très belles campagnes, à la fois simples et élégantes, qui illustraient parfaitement un certain style français. Remarquable aussi la fin décidée de cette signature* car le timing semble bon. Agence BETC

Getting 'digital first' right in the 'newsroom' "Digital First!" is a great battle cry, and thank you, John Paton, for giving it to us all. It is pure leadership, a flag planted forward declaring that newspapers now see print as the past and digital as the present and future. As it is adopted in places as disparate as the Guardian in the UK, the student newspaper at the University of Georgia, and at Morris, where I work, we all have to be on guard against a too-facile interpretation, especially in newsrooms. It's not about publishing news online first. That's no revolution. Digital First is about making the future your first priority, with everything that implies. It requires restructuring all your priorities. It requires grasping what is different about digital media -- and leveraging those differences. So what are those differences? Time. Our newsrooms can be powerful advantages as we battle for survival with competitors that are legion. Tell me what is happening now, and what it means.

Brand Content Le livre Brand Content Stratégique étant auto-publié, les lecteurs sont identifiés. Plus de 80 exemplaires ont été actuellement vendus. Il faut ajouter les exemplaires diffusés comme récompenses de l'enquête réalisée pour le Club des Annonceurs et des envois sponsorisés. Au final, c'est plus de 190 personnes qui ont l'ouvrage. Les agences qui ont le livre sont : Publicis, Publicis Modem, Verbe, Moxie, TBWA, Textuel, Angie, Angie Interactive, Makheia, Conceptory, MNSTR, Groupe Cerise, Quai des Orfèvres, Frenzy, Platinn, Grenade, Entrecom, Dentsu, BETC, BETC Content, Kalane Consulting, Berema consulting, Ethik Management, Sidentale, Revolution 9, Co-Spirit Mediatrack, Mig28, Grizzly&co, Doutissima, … Merci à tous ceux qui nous ont fait confiance pour cet ouvrage. N'hésitez pas à interroger ces premiers lecteurs pour leur demander leurs impressions.

Le blues des journalistes Précarité, stress, fatigue, charge de travail, déclin de la personnalité journalistique, sensationnalisme, uniformisation du discours médiatique. Les journalistes ont le blues, le moral à zéro. Déjà confrontés à une profonde défiance, les voilà fragilisés par une série de bouleversements, technologiques et professionnels. S’ajoute, ces derniers temps, une ère du soupçon pour des médias perçus comme complotistes. Il y a comme un sentiment de malaise derrière tout ça, notamment les nombreuses questions posées par l’affaire Strauss-Kahn à une profession imperméable à l’autocritique. Et que valent la multiplication des enquêtes, des révélations toutes plus exclusives les unes que les autres quand l’évidence ne saute même pas aux yeux des mieux informés ? « Le journalisme au sens classique n'existe plus. Le diagnostic est brutal, sans concessions, formulé par Marcel Gauchet dans une interview à l’Express en novembre 2009. L’autre évolution tient à la dégradation des conditions de travail.

50 Nuances de Style En fait, c’était comme une évidence. Des néons, un vieux cinéma de quartier, une ambiance à la Wenders, une fringale de 24 images par seconde, et toi qui calmement, posément, dégaines ton arme de poing favorite la kalachnikov de ta génération ton iphone joujou hors de prix, mais c’est toute ta vie tout ton monde qui tient dans ta paume ‒ c’est lisse, brillant, asexué, très monolithe très 2001 genre wow tu vois quoi. Et cet œil unique, ce point de vue kantien qui vient déjà après le temps de la post-modernité, une ère paradoxale pour laquelle on n’a pas encore de nom en fait, toi cet œil tu le braques sur cette supernova kitsch, un trou noir de mauvais goût prêt à avaler notre système solaire mercantile, et toi tu désamorces la confrontation par le rire, inextinguible et maïeutique, de Socrate, un rire cristallin, c’est Murano au Multiplex mais si, c’est très sérieux.

Storify : une (r)évolution en marche? "Content curator" le terme est barbare mais préparez vous à le lire de plus en plus souvent sur le Net. Cité par le site Owni.fr, Rohit Bhargava, blogueur spécialisé dans les nouveaux médias, définit ainsi cette nouveauté : "Un “Content Curator” est quelqu’un qui continuellement trouve, regroupe, organise et partage le contenu en ligne le plus clair et le plus pertinent sur un sujet spécifique." C’est en substance ce que Storify vous propose de faire. Héritier des services de veille d’information comme les alertes Google ou Tweet Deck, le site créé par deux web-entrepreneurs, Burt Herman et Xavier Damman, permet de trier, sélectionner, organiser et enfin d’insérer dans des articles, des informations collectées sur les réseaux sociaux. Dans les faits, Storify associe un moteur de recherche (sur Twitter, Google, Flick et autres) à une interface de mise en page qui permet d’intégrer dans le corps de l’article des tweets, des liens, des images ou des vidéos, d’un simple clic. Martin Bodrero

Visualisation de données : rencontre avec David McCandless » Article » OWNI, Digital Journalism Le journaliste du Guardian tient le site "Information is beautiful", sur lequel il met en scène toutes sortes de données. Entretien autour des problématiques que pose la visualisation de données. Boire un thé avec David McCandless d’Information is beautiful quand on s’intéresse à la visualisation de données revient un peu à partager un pétard avec ses rockers préférés quand on est une groupie. Je souris béatement tandis qu’il peste contre sa nouvelle maison qu’il juge bien trop grande et trop froide. David met de l’eau à bouillir et je remarque que même sa théière est recouverte d’une petite laine. Work In progress Là, il me montre une infographie sur les exoplanètes qu’il termine actuellement pour The Guardian. “J’ai vraiment voulu prendre le temps de sélectionner les informations pertinentes afin de créer une bonne histoire mais aussi de trouver l’échelle adéquate pour rendre le tout compréhensible.” La genèse Source:

Le Guide de la curation (1) - Les concepts 01net le 14/03/11 à 16h00 Etymologie La pratique qui consiste à sélectionner, éditorialiser et partager du contenu a été baptisée par les Américains curation ou Content Curation, par analogie avec la mission du curator, le commissaire d’exposition chargé de sélectionner des œuvres d’art et de les mettre en valeur pour une exposition. Les termes curation et curator prennent leurs racines étymologiques dans le latin cura, le soin. Le terme curation est apparu en France fin 2010. Historique La curation est la convergence des deux principales activités sur internet : la recherche et le partage. Elle est indissociable de la culture du partage, dont elle est l’héritière. Parallèlement, le volume d’informations n’a cessé de croître. Les internautes ont commencé à trier, à sélectionner les contenus qu’ils jugent intéressants pour les partager avec leurs amis ou leur réseau, créant ainsi une forme d’intelligence collective. Tout un écosystème se crée alors pour satisfaire la demande. Définitions

Wikileaks, héros ou escrocs ? J'ai résisté pendant plusieurs semaines aux sirènes du buzz "Wikileaks" ; mais mes fils RSS se sont inexorablement remplis à 80% d'articles directement ou indirectement liés à ce sujet. J'ai donc décidé de boire la tasse jusqu'au bout, et de m'offrir une cure intensive de Wikileaks avant de passer à autre chose. Le lecteur légitimement agacé de la récurrence de ce sujet pourra arrêter ici la lecture de ce billet. Commençons par un focus sur la naissance mouvementée de Wikileaks, qui en dit déjà long sur les orientations du projet. 4 octobre 2006 : Wikileaks.org est enregistré par John Young, co-fondateur de Wikileaks et fondateur de Cryptome.org, autre site bien connu pour dévoiler des documents confidentiels. Le projet Wikileaks ne possède à ce stade aucun site web ni aucune visibilité extérieure : tout se passe sur une liste de diffusion privée, où les premiers membres définissent de concert les lignes directrices du projet.

#Cablegate : les documents diffusés par Wikileaks sont ils illégaux ? Wikileaks Wikileaks est toujours et plus que jamais en ligne, il continue d’être la cible d’attaques massives par déni de service, il est aussi aujourd’hui fort probablement le site le plus mirroré du monde. Un article assez intéressant paru sur la Tribune nous explique la faible marge de manœuvre d’Éric Besson suite à sa saisie du CGIET visant à faire interdire l’hébergement de Wikileaks en France. Le rapport du Conseil général de l’industrie, de l’énergie et des technologies commandité par Éric Besson sera normalement remis cette semaine. De son côté, pour OVH qui avait lancé une procédure en référé, le Tribunal de Grande Instance de Lille ne semble toujours pas avoir accusé réception de demande de l’hébergeur en sa qualité de prestataire technique d’un contenu dont on ne saurait dire s’il est légal ou pas. Là où Éric Besson voit une violation du traité de Vienne sur les relations diplomatiques, ce traité ne fait référence qu’aux communications d’un État avec un autre État.

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