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Chartes du droit à l'oubli numérique

Chartes du droit à l'oubli numérique
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Initiées en France par la secrétaire d’État chargée de la Prospective et du Développement de l’économie numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet, deux chartes du droit à l'oubli numérique ont été signées en 2010 : le 30 septembre 2010 : Charte du Droit à l'oubli numérique dans la publicité ciblée : il s'agit de données personnelles collectées passivement, sans que l'internaute en ait vraiment conscience ;le 13 octobre 2010 : Charte du Droit à l'oubli numérique dans les sites collaboratifs et moteurs de recherche : il s'agit de données personnelles publiées activement par l'internaute. Charte du Droit à l'oubli numérique dans la publicité ciblée[modifier | modifier le code] Objectifs[modifier | modifier le code] Renforcer la protection de la vie privée et les droits des internautes à l’égard de la publicité ciblée sur Internet. Thèmes : Signataires[modifier | modifier le code] Objectifs[modifier | modifier le code] Les six points de la charte sont :

Droit à l'oubli numérique : premier bilan et polémique Google vient de révéler ses premiers chiffres : 70.000 demandes de retrait de liens en un mois, concernant des internautes européens, dont avant tout des Français. C'est la conséquence d’un arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne qui voulait toutefois aussi préserver le droit à l’information. Or, des médias viennent déjà de voir leurs articles être ainsi déréférencés du moteur de recherche. La France puis l’Allemagne et la Grande Bretagne, voilà d’après Google les pays où l’on souhaite le plus se faire oublier en ligne. Avec 14.000 demandes en France, entre le 29 mai au 30 juin, quand un peu plus de 267.000 liens étaient visés au niveau européen. Le formulaire mis à disposition des internautes par le géant américain n'est donc pas resté lettre morte. Google en revanche n'a pas détaillé le nombre de déréférencements déjà réalisés, ni à quels motifs. Le droit à l'information commencerait-il à s'effacer devant celui à l'oubli ? Un premier site français touché

Quand éliminer ne suffit pas, comment détruire définitivement un fichier Quand vous éliminez un fichier, sachez que votre PC ne détruit pas toutes les données, elles sont seulement cachées. Pour les détruire définitivement, vous devez utiliser des outils spéciaux. Les fichiers sont très difficiles à éliminer. Les effacer ou formater votre disque ne suffit pas: les outils de récupération sont capables de pister les anciennes données, tout particulièrement si vous savez qui les a utilisées et où elles se trouvent. Que se passe-t-il quand vous éliminez un fichier ? Une métaphore agricole Pour que vous compreniez pourquoi votre PC n’efface pas complètement les fichiers, je vais utiliser une métaphore. Parcelles de terrain vues du ciel. Quand vous demandez au système d'effacer un fichier, il prend la parcelle-fichier et retire les barrières, permettant ainsi à tout un chacun d’y pénétrer et de commencer une nouvelle culture. Avec SpaceSniffer, le disque dur s'affiche comme un champ divisé en parcelles... Quand faut-il détruire définitivement un fichier ? 1. 2. 3. 4.

Se faire oublier sur Internet Pas si simple, répond Claude Castelluccia lors de son interview à Interstices : « les données peuvent être sauvegardées dans différents endroits et différents pays. Il manque un cadre juridique clair. Et rien n’empêche techniquement l’éditeur du site de copier et republier des données effacées. À Inria, nous travaillons à la recherche de solutions techniques ». Dans de nombreux pays, les législateurs et les associations se mobilisent pour que des cadres juridiques satisfaisants soient imposés, à terme. « En attendant, un rôle important peut être joué par l’éducation et la formation du public. La recherche de solutions techniques apparaît comme un défi mais la demande sociétale est forte. « Une solution serait de pouvoir attribuer une certaine durée de vie à une donnée numérique. Il existe trois solutions techniques intéressantes pour gérer ces données éphémères. La troisième approche est celle d’Inria. Par nature, les données numériques restent effectivement copiables...

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