background preloader

Une société de la requête (2/4) : Comprendre la nouvelle économi

Une société de la requête (2/4) : Comprendre la nouvelle économi
Par Hubert Guillaud le 16/12/09 | 4 commentaires | 2,123 lectures | Impression Suite à la publication de l’article de Geert Lovink sur la société de la requête et la googlisation de nos vies, celui-ci a organisé mi-novembre 2009 une conférence sur ces sujets, visiblement très riche. Le blog de comptes-rendus a servi de trame pour essayer d’en rendre un aperçu – notez que toutes les vidéos des présentations sont également accessibles en ligne. Nous sommes tous les ouvriers de Google ! La conférence a été introduite par l’économiste Yann Moulier-Boutang, qui avait coordonné cet été un passionnant numéro de Multitudes sur la question, une revue dont il est le directeur. Image :Yann Moulier-Boutang photographié par Anne Helmond. “Vous travaillez pour Google ! Pour Moulier-Boutang, ce nouveau modèle économique est en train de remodeler le capitalisme sous la forme de ce qu’il appelle un “méta-marché“. La science des bases de données transforme notre société Le parasite Google Hubert Guillaud

Une société de la requête (3/4) : Subvertir Google « InternetAc « Pourquoi sommes-nous si passifs à faire respecter nos droits ? » « Dans une société de la requête, il est intéressant de se demander ce qu’il advient de toutes ces requêtes : quelles normes juridiques s’appliquent aux enregistrements, aux traitements et à l’accès de ces requêtes et si ces normes sauvegardent avec succès les intérêts les plus fondamentaux des utilisateurs des moteurs de recherche », explique Joris van Hoboken, de l’Institut pour le droit de l’information d’Amsterdam, qui a publié une thèse sur les moteurs de recherche et la liberté d’expression. La vie privée existe-t-elle encore dans un environnement où tout devient cherchable ? Construire des alternatives Michael Stevenson, étudiant au Département d’études des médias de l’université d’Amsterdam, a présenté une sélection de projets artistiques et activistes liés à la recherche sur le web. Libérez les silos de données ! Ingmar Weber, chercheur à Yahoo ! Comprendre la transmutation du langage en un marché global

Veille & Recherche d'info Des premiers annuaires de recherche aux monopoles actuels de quelques moteurs, la conquête du web a connu de nombreuses étapes qui visaient à permettre d'embrasser l'extrême diversité, l'extrême réticularité des contenus disponibles. Du World Wide Web au World Life Web en passant par le Word Live Web. INTERROGATION. "Quand nous consultons une page de résultat de Google ou de tout autre moteur utilisant un algorithme semblable, nous ne disposons pas simplement du résultat d'un croisement combinatoire binaire entre des pages répondant à la requête et d'autres n'y répondant pas ou moins (matching). AGGLUTINATION. RECOMMANDATION. à ce qu'il a déjà cherchéà ce qu'il a déjà trouvéà ce qu'il a déjà dit (sur son blog, dans ses mails, dans ses échanges sur les réseaux "sociaux")à ce que ses amis ont déjà cherché et/ou trouvé et/ou dit On invente ainsi les industries de la recommandation, on transforme les outils de recherche en outils de prescription. Search+ your world. Search plus your world.

Reliance Avec "L’Intelligence de l’Action appelle l’exercice de la Pensée Complexe. Pragmatique et Epistémique sont inséparables", Jean-Louis Le Moigne lance un appel aux communautés humaines afin qu'elles se dotent d'outils de compréhension qui soient à la hauteur de la complexité des phénomènes auxquels elles sont confrontées. Le Moigne rappelle les propos d'Edgar Morin (1976) : "Relier, toujours relier... C’est que je n’avais pour méthode que d’essayer de saisir les liaisons mouvantes. On l'aura compris, Morin avait saisi que notre regard dissocié et fragmenté sur le monde ne permettait pas d'appréhender et d'agir sur les phénomènes complexes et inter reliés que sont les grands enjeux mondiaux. Le Moigne poursuit en rappelant que : "Edgar Morin a campé dès 1980 ce phénomène sous le nom imagé d’écologie de l’action : "Toute action échappe à la volonté de son auteur en entrant dans le jeu des inter-rétro-actions du milieu où elle intervient.

Une société de la requête (4/4) : Comprendre Google « InternetA Par Hubert Guillaud le 17/12/09 | 7 commentaires | 1,599 lectures | Impression La machine à globaliser : réinterpréter les résultats des machines Pour la chercheuse Esther Weltevrede, membre de GovCom.org, une association hollandaise dédiée à la création d’outils politique en ligne, et de l’Initiative Méthodes numériques (Digital methods initiative), la question clef à se poser est “quel type de machine à globaliser est Google ?” Image : Esther Weltevrede photographiée par Anne Helmond. Si le PageRank est considéré comme un système de classement mondial de toutes les pages web, conçu pour toutes les informations du monde, que se passe-t-il quand Google passe à l’échelle locale ? Elle a ainsi comparé les 10 premiers résultats à la requête “droits de l’homme” dans chacun des Google nationaux. En exécutant une requête sur le terme “droits” Esther montre que ceux qui arrivent en tête de résultats sont assez différents d’un domaine local à l’autre. Quelles alternatives ? Hubert Guillaud

Comment Google classe les pages web Depuis une décennie Google domine le marché des moteurs de recherche sur internet. Son point fort est qu’il trie intelligemment ses résultats par ordre de pertinence. Comment est-ce possible ? Que fait un moteur de recherche ? Une base de données a une structure prédéfinie qui permet d’en extraire des informations, par exemple « nom, rue, code postal, téléphone, ... ». Pour trouver une information dans ce tas amorphe, l’utilisateur pourra lancer une recherche de mots-clés. Pour un mot-clé donné il y a typiquement des milliers de pages correspondantes (plus d’un million pour « tangente », par exemple). Le web est un graphe ! Profitons du peu de structure qui soit disponible. Ici les sommets du graphe représentent les pages web et les flèches représentent les liens, c’est-à-dire les citations entre pages web. Dans la suite je note les pages web par et j’écris si la page cite la page . Comment exploiter ce graphe ? Analysons notre exemple sous cet aspect. Premier modèle : comptage naïf

ZERO SECONDE L'ère de l'information en temps réel, Vu sur le web - Informatio Il faut aller vite, toujours plus vite. Tout savoir tout de suite sur tout. A l'heure du haut débit, de Twitter et de l'iPhone, ne pas avoir à la minute les derniers rebondissements de l'attentat au Pakistan ou la énième bourde d'un ministre du gouvernement parait incongru. En 10 ans, beaucoup de choses ont changé : les évolutions technologiques (haut-débit, wifi, internet mobile) ont permis à tous un meilleur accès à internet; ces évolutions se sont répercutées sur les habitudes du lecteur; les journalistes ont dû également s'adapter à évolution et repenser leur rôle. Retour sur une info à trois voix et décorticage de chacune d'entre elles. Les débuts de l'information mondialisée - 11 septembre 2001, l'effondrement des tours du World Trade Center Les débuts des sites d'information sont un rien cafouillants. - 11 mars 2004, les attentats de Madrid dans des trains de banlieue C'est la période de rodage. Le poids politique du média Internet Vers l'info-Buzz - Décembre 2009.

Brigitte SIMONOT et Gabriel GALLEZOT(2009) (dir.), L’entonnoir : Google sous la loupe des sciences de l’information et de la communication 1Ce titre annonce d’emblée une posture critique et, plus largement, une promesse de dévoilement. L’approche communicationnelle, affirmée dès le sous-titre, saisit Google comme un objet de recherche à construire à distance des discours promotionnels ou pamphlétaires. La recherche collective prend appui sur une perspective sociotechnique, mais également sociopolitique du moteur de recherche et de ses usages, pour interroger la production de valeurs par la société Google. Le moteur est scruté au prisme des modèles de recherche d’information qu’il convoque, du discours idéologique sur son algorithme et de l’uniformisation des modes d’interrogation par mots-clés. 2Ainsi, c’est à la jonction entre sciences du document et analyse des pratiques documentaires que l’ouvrage pose un regard sensiblement novateur sur son objet. 3Le premier volet entre de plain-pied dans l’analyse des pratiques documentaires de deux publics, les étudiants et les journalistes.

L’information ! C’est une chose trop grave pour être confiée aux informaticiens Numérisation ou informatisation, l’informatique est-elle ringarde ? Le titre de cet article, plagiant la formule célèbre de Clémenceau à propos de la guerre et des militaires qui la font, m’est venu à l’esprit à la suite d’un débat entamé il ya plusieurs mois avec Michel Volle sur son blog consacré aux travaux qu’il mène sur les systèmes d'information et les questions d'organisation et d'efficacité qui leur sont associées. Michel Volle voit dans la mode du numérique à toutes les sauces, une certaine forme de ringardisation de l’informatique et des informaticiens, et plaide pour une conception de l’informatique dépassant très largement son cadre purement technique dans lequel semblent vouloir la cantonner les adeptes du numérique. « La guerre ! C’est une chose trop grave pour être confiée aux militaires » Dans son article intitulé « Numérisation ou informatisation ? « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » Une science, c’est l’association d’une théorie avec une technique.

Une société de la requête (1/4) : De la Googlisation de nos vies En 2008, Geert Lovink, animateur de NetworkCultures, l’Institut des cultures en réseau, a publié, un intéressant essai sur la Société de la requête et la Googlisation de nos vies. Dans cet article, il adressait de pertinentes question à notre dépendance à Google et tentait de faire le point sur les rares critiques à l’encontre de l’Ogre de Mountain View. En ouverture d’un dossier sur Google et les moteurs de recherche, la traduction de cette article nous a semblé une première adresse importante. Traduction. La société de la requête et la Googlisation de nos vies Un hommage à Joseph Weizenbaum. Un spectre hante les élites intellectuelles du monde : la surcharge d’information. Avec l’augmentation spectaculaire des informations accessibles, nous sommes devenus accros aux outils de recherche. Image : Geert Lovink introduisant le colloque sur la Société de la requête, en nombre dernier, photographié par Anne Helmond. L’art de poser la bonne question Ne cherchons plus, interrogeons

Related: