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De l'intérêt des capsules vidéo - graines de livres

De l'intérêt des capsules vidéo - graines de livres
Depuis l'an dernier, j'ai un vidéoprojecteur dans ma classe. J'essaie donc de me servir au mieux de cet outil. Au fur et à mesure de mes recherches, j'ai trouvé des petites vidéos, de quelques minutes, qui présentent plusieurs intérêts : elles accrochent bien l'attention des élèves, qui sont souvent captivés par ces vidéos,elles sont courtes,elles permettent un temps de structuration bien étudié,on peut les arrêter pour commenter,on peut les regarder plusieurs fois, ce qui favorise la mémorisation,elles peuvent proposer des supports visuels aidant à la structuration ou la conceptualisation. Bien entendu, elles ont des limites : elles ne remplacent pas le travail de recherche par les élèves, ni l'étayage du maitre,elles sont de qualité variable, il s'agit de bien les choisirelles doivent arriver au bon moment pour que les élèves en profitent, elles perdent beaucoup d'intérêt si elles restent un outil de pédagogie frontale transmissive bien déguisée et bien emballée. Related:  METODOMéthodes pédagogiques

Réflexions sur les styles d’apprentissage Nous avons tous, consciemment ou inconsciemment, une façon d’apprendre dans laquelle nous sommes plus à l’aise. Les apprenants en face de nous aussi. Aussi est-il important de réfléchir sur notre (ou nos) façon(s) d’apprendre qui sont aussi notre façon d’enseigner. Inconsciemment, nous allons privilégier notre style d’apprentissage, celui qui nous réussit le mieux, en pensant que c’est la meilleure façon d’apprendre. Et comme nous voulons bien travailler, nous « imposons » notre style aux apprenants, dans un souci de bien faire… Mais, est-ce le même style d’apprentissage pour nos apprenants ? Je vous propose deux sites. Le premier donne quelques clés théoriques simples : Le second permet de se tester selon les styles d’apprentissage de Kolb.

La Classe Inversée – portfolio de Isabelle Ansart (stagiaire M2 – IFP – 2015) « J’entends et j’oublie; je vois et je me souviens; je fais et je comprends« . Confucius. Près de 2500 ans plus tard, la science moderne montre que c’est bien ainsi que fonctionne notre cerveau, à savoir que l’on perd 80% de ce que l’on écoute, que l’on retient 30% de ce que l’on voit, et 90% de ce que l’on fait ! L’idée était donc de construire (donc de « faire ») une classe inversée, et de faire participer les élèves à une partie de l’élaboration du cours en leur proposant d’élaborer eux-mêmes des questionnaires à choix multiples qui serviraient d’évaluation formative. Libérer du temps pour l’évaluation formative,Diversifier les formes et les supports d’enseignement,Faire découvrir aux élèves une nouvelle façon d’utiliser internet,Les faire participer à l’élaboration de leur apprentissage en les faisant travailler sur la restitution du cours par le biais de la construction d’un questionnaire à choix multiple. La Mise en place de l’outil (Plan) Par quelles étapes devais-je passer ?

Sciences cognitives et apprentissage – 5/5 - le blog de Solerni – plateforme de MOOCs Quel est ton mode d’apprentissage : visuel, auditif ou kinesthésique (VAK) ?C’est certain, un camarade de classe vous a déjà demandé quelle type de mémoire fonctionnait le mieux chez vous : visuelle, auditive, kinesthésique. Cette affirmation se fonde sur l’idée qu’il existe différentes modalités d’#apprentissage et que nos manières d’apprendre sont suffisamment différentes pour nécessiter des méthodes d’enseignement différenciées. Bien que cette notion de style d’apprentissage soit très présente dans les magazines et livres portant sur l’apprentissage et la pédagogie, aucune étude ne vient corréler celle-ci, au contraire3,4. Les études menées ne réfutent pas le fait que nous puissions avoir des préférences dans nos manières de retenir les informations et d’acquérir de nouvelles compétences, elles soulignent simplement le fait que celles-ci ne justifient pas la nécessité d’y adapter l’enseignement.Tu es plutôt cerveau gauche ou cerveau droit ?

Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Les circuits cérébraux : des capacités disponibles dès l’origine Les circuits cérébraux qui sous-tendent les apprentissages ne sont d’ailleurs pas si variés. L’apprentissage de la lecture active une région spécifique, mais il mobilise et active aussi d’autres zones. Différentes zones du cerveau La zone de la lecture recycle un « algorithme » préexistant, celui de la reconnaissance des visages : au scanner, on voit nettement la même zone s’activer. Mais ce recyclage n’est pas une simple réutilisation. Comment alors passe-t-on d’une lecture ânonnante à une lecture fluide ? 1. 2. 3. 4. Stanislas Dehaene 1. 2. 3. 4.

Les 4 piliers de l'apprentissage d'après les neurosciences D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit. Le mouvement cérébral qui va nous permettre d’orienter notre action en fonction d’un objectif, d’un centre d’intérêt… Grâce à elle, nous captons, par nos cinq sens, les différentes informations en provenance soit de notre environnement, soit de notre ressenti émotionnel ou psychologique. Stanislas Dehaene ajoute que l’attention sert à sélectionner les informations, module massivement l’activité cérébrale et facilite l’apprentissage. Mais l’attention peut être sélective. Quelles conséquences pour l’enseignement ? La tâche la plus important des enseignants est de canaliser et captiver, à chaque instant, l’attention de l’enfant. 2. 3. 4.

Pédagogie inversée ou semi-inversée ? « Secouez le Cours La pédagogie inversée fait en ce moment le buzz. J’ai trouvé de nombreuses explications, définitions, très diverses mais surtout une excellente synthèse réalisée par Annick Arsenault Carter. Schématisons très rapidement la démarche : A savoir, présenter un certain nombre de documents, de ressources avant le cours et baser ce dernier sur des activités, des questionnements, issus ou générés par les ressources. Les notions sont donc abordées hors classe et développées et utilisées en cours. Cette façon de fonctionner m’intéresse beaucoup mais pose un certain nombre de questions. Si je vois bien son utilisation dans le cadre d’un cours plutôt technique avec des étudiants, j’ai encore du mal à l’appréhender pour un cours concernant des généralités sur un sujet. La solution réside peut-être dans le fait d’intégrer le travail d’examen, le plus souvent un dossier ou un exposé, dans le cadre du cours. Posons cependant quelques règles. Reste à trouver les fameuses ressources. J'aime :

5 principes issus des neurosciences pour favoriser l'apprentissage en formation Quels sont, à votre avis, les avantages et inconvénients des pédagogies actives, ludiques et participatives ? Si les entreprises semblent conscientes de la nécessité d’amorcer un virage pédagogique dans leurs formations, elles sont parfois réticentes à l’idée de passer à l’action : est-ce vraiment utile et pertinent ? De mon point de vue, la réponse est indéniablement : OUI ! Et les recherches scientifiques menées ces dernières années vont clairement dans ce sens. Découvrez 5 principes essentiels issus des recherches en neurosciences pour mieux favoriser l’apprentissage dans vos formations. 1. Tous les êtres humains disposent d’une mémoire de travail. Le problème de notre mémoire de travail, c’est qu’elle dispose d’une capacité très limitée : elle ne peut conserver simultanément que 7 éléments (+/- 2 en fonction des individus) pendant une période de 30 secondes. De plus, les recherches montrent que l’attention des apprenants chute naturellement au bout d’environ 10 minutes. 2. 3. 4. 5. J.

Témoignages d'enseignants - Inversons la Classe Mary Tsadi, enseignante en sciences dans un lycée pour élèves décrocheurs (Etats-Unis) Mary Tsadi est une enseignante en sciences dans un lycée spécialisé pour élèves décrocheurs au Texas. Elle dispose d’un assistant qui peut l’aider pendant ses cours. Ses élèves: Les élèves de Mary sont majoritairement adultes ou avec des parents démissionnaires. Avant la classe inversée : Avant d’inverser sa classe, Mary utilisait ses 100 minutes de cours de la manière suivante : après cinq minutes d’introduction, elle faisait un cours sur le sujet du jour, de 30 a 40 minutes. Le problème : Mary n’était pas satisfaite du taux de réussite de ses élèves (40 a 50%). Mary met ses vidéos sur Facebook, sur son site, et elle les grave sur DVD pour les élèves qui n’ont pas accès a internet. En début de cours, Mary commence par répondre aux questions des élèves. Le cours s’achève sur des questions similaires a celles de l’examen pour vérifier l’acquisition des concepts par les élèves. Quels résultats ?

Pourquoi faut-il plus que jamais apprendre ? Article publié sur le site par Marc Dennery: sociaux, moteurs de recherche, chaînes YouTube… la connaissance est au bout de notre smartphone. Mobilisable quand on veut où l’on veut. Alors faut-il encore apprendre ? Apprendre les fondamentaux du métier L’acquisition des fondamentaux d’un métier ne peut se faire qu’à travers un minimum de temps d’apprentissage organisé. Se mettre dans une posture d’apprentissage, c’est-à-dire d’acquisition systématique de connaissances avec accompagnement pédagogique, fait gagner un temps non négligeable. Aujourd’hui, la tendance est au savoir immédiat. Cette maîtrise des savoirs fondamentaux d’un métier, c’est ce qui fait la différence entre le professionnel et l’amateur. C’est aussi ici que résident les limites de l’autodidaxie. L’expert, le professionnel qui maîtrise déjà à la fois les connaissances de base et réalise de façon autonome son job a-t-il encore besoin d’apprendre ?

Mémorisation : trouver sa stratégie Dans tous les cas : lire, relire, et réviser plusieurs fois Il faut souvent apprendre plusieurs fois pour mémoriser vraiment Il n'y a pas de secret : pour bien mémoriser, il faut relire et réviser plusieurs fois le même cours et la même leçon. C'est la règle de base indispensable à tous, quelle que soit votre forme d'apprentissage. Pour apprendre, il faut se représenter mentalement ce qu'on découvre Comment se représenter ce que l'on étudie ? Mais comment apprendre ? Les différentes stratégies pour évoquer et retenir les connaissances Certains retiennent grâce aux images ou aux représentions visuelles. Relisez votre cours lentement. Si vous êtes auditif et verbal, récitez vos cours à haute voix. Il se peut que ce qui vous revienne soit plutôt la voix de l'enseignant, un son, une musique, le récit d'une histoire, d'une anecdote citée dans le cours. Comment utiliser sa stratégie mentale ? Commencez par utiliser la méthode qui vous est la plus naturelle. Des tests et des exercices à télécharger

10 méthodes pour réviser, mémoriser et apprendre Dans les situations d’apprentissage, le bachotage est décrié et tous les enseignants conseillent à leurs élèves de relire leur leçon le soir-même pour mieux mémoriser. Mais, pour les élèves, les questions demeurent les mêmes : comment faire pour relire efficacement ?comment éviter de bachoter ? Les élèves disent parfois : « Les profs, ils nous disent de relire nos leçons le soir mais moi, ça me sert à rien. Comment trouver des moyens de dire au cerveau que l’information lue, écrite, consultée et apprise est importante, qu’elle a de la valeur, de l’intérêt pour le long-terme… et qu’elle mérite donc d’être retenue ? 1. Une manière de signaler une information importante au cerveau est d’en parler, de jouer soi-même au professeur. J’ai rédigé un article consacré à l’art de (se) poser des questions pour apprendre : Apprenons aux enfants à se poser des questions. 2. 3. Le fait d’associer un mot ou une phrase à une image permet de mieux s’en rappeler. Jupiter rit à gorge déployée. 4. Le lapbook

Comment apprendre ? Pourquoi réviser ? Nous possédons tous plusieurs types de mémoire : une mémoire visuelle, axée sur la vision ; une mémoire auditive, axée sur ce que nous entendons et une mémoire kinesthésique ou mémoire sensorielle, basée sur les autres sens que la vue et l’audition. Ces trois formes de mémoire fonctionnent alternativement ou conjointement. Selon les personnes la mémoire dominante est différente mais la majorité de la population a une mémoire visuelle. D’après une étude d’université nous apprenons : 1% des choses par le goût, 1,5% par le toucher, 3,5% par l’odorat, 11% par l’ouïe et 83% par la vision. La première mémoire est la mémoire immédiate, la mémoire sensorielle, celle des sensations. La deuxième mémoire est la mémoire à court terme. Nous abordons maintenant la mémoire « durable ». Pour résumer, la mémoire immédiate est sollicitée en quelques millisecondes dès que nous percevons quelque chose (perception). Mémoriser sur le long terme demande aussi de la répétition. WordPress: J'aime chargement…

untitled 1.Mind Mapping® (ou carte mentale) Le Mind Mapping® est un terme anglais qui fait référence à une façon d’organiser ses idées de manière arborescente. On le traduit par “carte mentale” ou encore “schéma heuristique” en français. Tony Buzan, psychologue anglais, est l’inventeur du concept de Mind Mapping®. Selon lui, le cerveau fonctionne en arborescence dynamique : de manière imagée, on pourrait dire qu’une idée naît au centre du cerveau puis qu’elle explose dans toutes les directions. Voici la manière dont on construit une carte mentale ou Mind map :Des exemples de Mind Mapping® : Mind map des questions ouvertes – atelier de pédagogie positive (la fabrique à bonheurs) Pour aller plus loin : Mind Map (ou carte mentale) : un outil pour mieux apprendre et mieux comprendre 2.Sketchnote Le Sketchnoting est une manière visuelle de prendre des notes et de transformer ses cours pour les apprendre. Le Sketchnoting renoue avec le papier, les crayons et les feutres. 3.Lapboook Articles similaires

Comment transformer un cours en sketchnote (et le retenir plus rapidement) Une des façons de comprendre et de mémoriser plus rapidement les informations présentes dans un cours est de l’enrichir ou de le transformer en sketchnote, mélange de dessins, annotations et couleurs. Cette façon de prendre des notes ou de synthétiser permet de faire appel à plusieurs astuces appréciées du cerveau : les moyens mnémotechniques qui associent le texte, l’image et la couleurles émotions positives (dessiner provoque la sécrétion de dopamine)la mémoire kinésique (mémoire du mouvement)l’esprit de synthèse : dessiner oblige à extraire et traduire les informations essentielles Dans leur livre Apprendre avec le sketchnoting, Isabelle Pailleau, Philippe Boukozba et Audrey Akoun nous suggèrent plusieurs étapes successives pour passer d’un texte au sketchnoting : Voici l’exemple donné dans l’ouvrage avec un cours de 5ème : Source : « Apprendre avec le sketchnoting » est disponible :

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