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Homo

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Toutes les espèces du genre Homo sont aujourd'hui éteintes, sauf Homo sapiens. Les dernières espèces apparentées, Homo floresiensis, Homo luzonensis, Homo denisovensis et Homo neanderthalensis, ont disparu il y a entre 50 000 et 30 000 ans. Étymologie[modifier | modifier le code] Homo, en latin, signifie « homme », « être humain », au sens générique, tandis que vir désigne l'« homme » au sens de « mâle », opposé à femina, « femme ». Carl von Linné crée en 1758 le genre Homo, dans lequel il place deux espèces, Homo sapiens (encore nommé Homo diurnus) et Homo troglodytes (aussi appelé Homo nocturnus ou Homo sylvestris), ce dernier décrit par des voyageurs résultant d'un amalgame entre l'orang-outan asiatique et le chimpanzé africain[1]. Classification phylogénétique[modifier | modifier le code] L'espèce de grand singe génétiquement la plus proche d'Homo sapiens est le Chimpanzé. Émergence[modifier | modifier le code] Goulot d'étranglement[modifier | modifier le code] Related:  Peuples anciens & modernesArchéologie / Préhistoire

Homo habilis Cette espèce a été décrite en 1964 par Louis Leakey, Phillip Tobias et John Napier[2], à la suite de la découverte en 1960 des premiers fossiles de l'espèce sur le site d'Olduvai en Tanzanie. Compte tenu de sa longévité, Homo habilis a apparemment cohabité en Afrique aussi bien avec des espèces d'Australopithèques et de Paranthropes, plus primitives, qu'avec son probable descendant Homo ergaster, plus avancé. Sites de découvertes[modifier | modifier le code] Principaux fossiles[modifier | modifier le code] OH 7[modifier | modifier le code] OH 7 (Olduvai Hominid 7) est le spécimen-type d'Homo habilis, découvert en 1960 dans les gorges d'Olduvai en Tanzanie par Jonathan Leakey, fils de Louis et Mary Leakey. La réduction de la mandibule et de la denture post-canine suggère que le régime de H. habilis est aussi exigeant sur le plan mécanique que celui des hominines archaïques[8]. OH 24[modifier | modifier le code] OH 62[modifier | modifier le code] KNM-ER 1805[modifier | modifier le code]

Des Hominidés 7MA au genre Homo 2,5MA Homme de Florès Crâne d'Homo floresiensis. Espèce Homo floresiensis était de petite taille (entre 1 m et 1,10 m), peut-être en raison d'un processus de nanisme insulaire, à l'instar d'autres populations de l'île. Après des années de controverse sur la validité de cette nouvelle espèce, due notamment à l'ancienneté étonnamment faible des fossiles au regard de leur morphologie, il est désormais largement admis par les spécialistes que l'Homme de Florès représente bien une espèce humaine à part entière. Historique[modifier | modifier le code] La grotte de Liang Bua (île de Florès). Les premiers fossiles trouvés en 2003 incluaient le crâne et une bonne partie du squelette post-crânien d'un même individu (noté Liang Bua 1 ou LB 1). Datation[modifier | modifier le code] Les fossiles d'Homo floresiensis ont été datés en 2016 entre 100 000 et 60 000 ans avant le présent[1]. Nanisme insulaire[modifier | modifier le code] Homo floresiensis n'est à ce jour attesté que sur l'île de Florès. Il comporte :

Portail:Archéologie Cette évolution politique s'accompagne d'évolutions sociales et culturelles, surtout évidentes à partir de la seconde moitié du VIIe siècle av. J.-C. : d'abord fidèles aux traditions héritées de la période des Zhou occidentaux, avec une culture relativement homogène, les principautés dégagées de l'autorité et l'influence dominante de l'ancien centre politique et culturel affirment leur autonomie. Cette période voit donc des cultures régionales émerger, visibles notamment dans l'art et les pratiques funéraires, tandis qu'un nouvel ordre politique se met lentement en place, substituant à l'ancien ordre fondé sur des rapports personnels et les lignages une nouvelle organisation politique et sociale plus abstraite et systématique, qui est consacrée par la suite sous les Royaumes combattants. Lire la suite

Homo sapiens Espèce Répartition géographique Parmi les hominidés actuels, il se distingue du point de vue physiologique par un mode locomoteur au sol exclusivement bipède, son cerveau plus volumineux et sa pilosité moins développée[2]. Il faut ajouter à ces critères l’existence d’une ménopause chez la femme, rare chez les autres hominidés. Plus généralement, il se distingue de toute autre espèce animale par l'abondance et la sophistication de ses réalisations techniques et artistiques, l'importance de l'apprentissage et de l'apport culturel dans le développement de l'individu, mais aussi par l'ampleur des transformations qu'il opère sur les écosystèmes[a]. Étymologie et appellations Le mot français « Homme » est une évolution du latin hominem, accusatif de homo (être humain), et peut faire référence à l'espèce Homo sapiens dans son ensemble (le nominatif homo a donné en français le pronom indéfini on[4]). Classification phylogénétique Histoire évolutive Des Hominina au genre Homo Caractères spécifiques Arts

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Homo erectus Crâne d'Homme de Pékin(assemblage d'éléments) Espèce Homo erectus signifie littéralement « homme dressé, droit » en latin : ce nom binominal d'espèce est un héritage historique lié à la description du fossile de Pithecanthropus erectus par Eugène Dubois en 1894. Il s'agissait alors de la plus ancienne forme bipède connue d'Hominina, mais elle a été supplantée dès 1924 par la découverte du premier Australopithèque en Afrique du Sud. Définition[modifier | modifier le code] L'espèce Homo erectus n'a pas de définition consensuelle dans la communauté scientifique. Selon la première, Homo erectus rassemble la plupart des fossiles africains et asiatiques connus depuis environ 2 millions d'années et qui présentent une forme plus ou moins intermédiaire entre Homo habilis et Homo heidelbergensis. Une deuxième école considère qu'Homo ergaster et Homo georgicus, voire Homo gautengensis, sont des appellations valides et représentent des formes humaines plus anciennes qu'Homo erectus. (en) G.

Sophie Guégan | Université Paul Valéry - Montpellier "La baume d'Oullins dans les gorges de l'Ardèche contient l'une des stratigraphies les plus importantes pour le Paléolithique supérieur du sud-est de la France. Le Solutréen y est particulièrement bien représenté avec plusieurs riches niveaux des phases ancienne, moyenne et supérieure de ce technocomplexe. L'étude technologique récente des industries de deux niveaux, Solutréen supérieur fouilles Bazile par Guillaume Boccaccio (Boccaccio 2005) et Solutréen ancien collection Martin par Sophie Guégan (Guégan 2007), ont permis d'identifier dans ces niveaux un certain nombre de matières premières. L'échantillon sélectionné dans le cadre de cette étude comprend 12 pièces issues du solutréen ancien de la collection Martin et 1 pièce provenant du Solutréen supérieur des fouilles Bazile. Partant de ce constat, il nous faut pour confirmer l'hypothèse d'une origine lointaine, plus précisément le Turonien de la vallée du Nahon (Primault 2003) en optimisant les techniques de caractérisation.

Homo ergaster Crâne d'Homo ergaster (KNM-ER 3733) Espèce Historique[modifier | modifier le code] En 1975, les paléoanthropologues Groves et Mazak ont été les premiers à identifier et à nommer l'espèce Homo ergaster, à partir d'une mandibule (KNM-ER 992) découverte en 1971 au Kenya par l'équipe de Richard Leakey. Par la suite, plusieurs découvertes de fossiles vinrent enrichir l'hypodigme de cette espèce, en particulier le squelette presque complet du Garçon de Turkana, découvert en 1984 par l'équipe de Richard Leakey. En 1991, Bernard Wood, à l'époque à l'université de Liverpool, a proposé d'étendre le nom d'Homo ergaster au groupe africain de fossiles d'Homo erectus, plus généraliste et plus primitif que le groupe indonésien et chinois[1]. Quelques auteurs continuent à refuter Homo ergaster en tant qu'espèce distincte, considérant le fossile comme une simple variété géographique d'Homo erectus. Chronologie[modifier | modifier le code] Morphologie[modifier | modifier le code]

Hohle Fels - Site - Histoire - Fouilles - visite - images Hohle Fels Jura souabe Allemagne Une grotte préhistorique d'une exceptionelle richesse en art mobilier et en outils paléolithiques uniques ! Situation et histoire de la cavité La grotte de Hohle Fels est située au sud-ouest de l'Allemagne, dans le Jura souabe, à environ un kilomètre de la ville de Schelklingen. Il y a 40000 ans, cette cavité était située entre deux glaciers : le plus important en superficie qui recouvrait le nord de l'Europe et celui plus restreint s'étirant sur les Alpes. Les plaines de steppes glacées étaient parcourues par les mammouths, les lions des cavernes, les rennes et les chevaux… La grotte (située à 534 m au-dessus du niveau de la mer) se compose d'une première salle d'où s'élance un tunnel de presque 30 mètres menant à une plus grande cavité s'étendant sur 500 m2 et 12 mètres de hauteur. Découverte et fouilles L'entrée de la grotte était suffisamment visible pour être connue des habitants de la région. Découvertes d'outils et d'objets C.R.

Homme de Néandertal Homo neanderthalensis Homme de Néandertal Homo neanderthalensis Depuis sa découverte en 1856, son statut a varié : un temps considéré comme une sous-espèce d'Homo sapiens et nommé en conséquence Homo sapiens neanderthalensis, il est aujourd'hui considéré comme une espèce à part entière. Particulièrement bien adapté pour vivre dans un climat froid[5], l'Homme de Néandertal était physiquement plus robuste, plus lourd et plus trapu qu’Homo sapiens. La forme oblongue de son crâne se distingue nettement de celle de l'Homme moderne, plus globulaire. De nombreux points restent encore à élucider, comme son ascendance précise ainsi que la date et les conditions de son extinction après plus de 400 000 ans d'existence. Le séquençage de l'ADN nucléaire néandertalien réalisé depuis 2006 et publié à partir de 2010 a montré un « flux de gènes » ancien entre les hommes de Néandertal et les hommes modernes d'Eurasie. Historique de la découverte[modifier | modifier le code] Arts[modifier | modifier le code]

Néolithique - Préhistoire - Protohistoire - Chronologie Le Néolithique Age de la pierre polie Des évolutions plus qu'une révolution Si la littérature a souvent utilisé le terme de "révolution néolithique"*, c'était pour exprimer le changement profond des habitudes, des techniques et du mode de vie des hommes préhistoriques il y a 10 000 ans. Plus qu'une révolution c' est une évolution lente et géographiquement disparate qui s'est installée de par le monde. De plus, suivant les régions, ces changements ne se sont pas tous déroulés dans le même ordre. *Gordon CHILDE, A New. Light on the Most Ancien East. 1934. Chonologie du Néolithique Les évolutions du Néolithique C'est tout d'abord au Moyen-Orient que nous retrouvons les premières traces du Néolithique. La sédentarisation Les premières traces de sédentarisation dans le croissant fertile sont principalement dues à la "richesse" de la région : - un climat propice - des céréales sauvages comme l'engrain, des légumineuses poussant à profusion (lentilles, pois Les débuts de l'agriculture

Neanderthal genome project Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Svante Pääbo, directeur du Département de Génétique de l'Institut Max Planck pour l'anthropologie évolutive, coordonnateur du projet Génome de Néandertal. Le Neanderthal genome project (en français : projet Génome de Néandertal) est un projet visant à séquencer le génome de l'homme de Néandertal, annoncé conjointement en juillet 2006 par l'Institut Max-Planck d'anthropologie évolutionniste de Leipzig en Allemagne et 454 Life Sciences des États-Unis. Résultats[modifier | modifier le code] D'après des résultats préliminaires datant de 2009, les deux génomes sont identiques à près de 99,5 % – par comparaison, les génomes de l'homme et du chimpanzé sont identiques à 95 %[2]. C'est lors de ce projet qu'a été identifié en 2010 l'Hominidé de Denisova, une nouvelle espèce d'hominidé définie à partir de matériel génétique provenant de fragments d'une phalange d'enfant retrouvée dans une grotte dans le sud de la Sibérie.

La découverte qui bouleverse l’histoire d’« Homo sapiens » Le plus ancien représentant connu de notre espèce, Homo sapiens, vivait il y a environ 315 000 ans au Maroc. La découverte, due à une équipe internationale dirigée par Jean-Jacques Hublin (Institut Max-Planck d’anthropologie évolutionniste de Leipzig et Collège de France), est exceptionnelle. Elle déplace nos origines vers le nord-ouest du continent africain, alors que les fossiles les plus anciens trouvés jusqu’alors provenaient d’Afrique du Sud et de l’Est. Et elle les fait considérablement reculer dans le temps, puisque les premiers ossements humains jusqu’alors unanimement reconnus comme anatomiquement modernes, découverts en Ethiopie, avaient moins de 200 000 ans. Le Maroc serait donc le nouveau berceau de l’humanité ? Rappelons d’emblée qu’on est bien loin dans le temps de nos premiers ancêtres putatifs – Toumaï (Tchad, 7 millions d’années) et Orrorin (Kenya, 6 millions d’années) – et des australopithèques comme Lucy (Ethiopie, 3,2 millions d’années). Outils de pierre taillée Lire

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